Nos Vrais Ennemis Sont En Nous Mêmes

documentaire : une histoire jouée par d'authentiques Guarani du Brésil, étayée par des faits vrais, par une enquête sur les humiliations subies, la spoliation de leurs terres par les fermiers blancs et la dissipation de leur culture. Ce titre ironique, Birdwatchers - ceux qui observent les oiseaux - désigne aussi bien les touristes guettant le pittoresque d'un indigène local que les indigènes eux-mêmes, qui ont tant perdu de leurs coutumes dans une forêt dévastée qu'ils savent à peine chasser

que sera demain le monde -, il faudrait d'abord agir sur les causes de fermentation. Je regrette d'appeler charnier ou cloaque une vieille terre non pas chargée, mais accablée d'histoire et ou des hommes vivants souffrent, luttent et meurent. Les mêmes débiles qui font semblant de s'indigner auraient pu en 1915 me convaincre de sacrilège, car j'avais déjà, comme beaucoup de mes camarades, jugé la guerre, la fameuse guerre de Droit, la guerre contre la guerre. Les tueries qui se préparent ne sont

gens du parti”. Cela montre qu’il y a tellement d’hypocrites dans la société qu’on arrive plus à savoir qui est hypocrite et qui ne l’est pas. Selon Don Juan, l’hypocrisie est liée au comportement des dévôts : “Les gens du parti”, “des faux et des vrais”. Les hypocrites sont ceux qui font semblant d’être des dévôts ; ils sont désignés par Don Juan sous le mot “singes”. Les marques de l’hypocrisie sont de proposer aux autres une apparence qui n’est pas la réalité ; c’est un double jeu : “La duplicité”

ont le même côté sont identiques, seulement, justement, les cercles et les carrés n’existent pas dans le monde sensible, concret. Deux choses ou êtres peuvent se ressembler fortement et n’être pas identiques – et tel est en particulier le cas des vrais jumeaux. Même deux clones présentent entre eux des différences, ne serais-ce qu’à cause de leur différence d’âge. =>Le terme « identité » est équivoque car il désigne aussi bien une réalité (l’identité d’un individu, celle qui est inscrite par exemple

Rouvroy, duc de Saint-Simon (1675-1755) Mémoires (1829) Tome 20 (Conclusion) Par Robert Ferrieux Me voici enfin parvenu au terme jusqu'auquel je m'étais proposé de conduire ces Mémoires. Il n'y en peut avoir de bons que de parfaitement vrais, ni de vrais qu'écrits par qui a vu et manié lui-même les choses qu'il écrit, ou qui les tient de gens dignes de la plus grande foi, qui les ont vues et maniées ; et de plus, il faut que celui qui écrit aime la vérité jusqu'à lui sacrifier toutes choses

fantasmes ne sont pas comme tout le monde, et qui n’est pas comme tout le monde attrapera une hennite, on le fuira comme la peste et personne ne pourra plus rien pour lui. » Il faut éviter de croire les rumeurs, ce que "tout le monde" n'est pas forcément vrais et même plutôt faux dans la plupart des cas. (« Depuis notre plus tendre enfance, on nous a appris à dénigrer la vérité et à glorifier le mensonge. On nous a appris à nous contenter de ce que nous avons, à condition que les autres en soient privés

l’on reproche aux autres. Ce qui nous énerve chez les autres est ce que nous nous refusons à nous-mêmes. L’orgueil de l’autre nous touche parce que nous refusons notre propre orgueil. La violence de l’autre nous touche parce que nous refusons notre propre violence, on dénonce la violence des puissants qui abusent des pauvres parce que l’on ne voit pas que nous les possédons en nous- mêmes. C’est pour ça qu’on se met en posture revendicatrice et accusatrice, c’est de l’ombre en déni. Dans

racontant la vie de ces êtres primitifs nous amènent parfois à nous remettre en question, à nous comparer à eux et à changer notre définition du mot « civilisé ». Ainsi, nous étudierons de quelle manière ces récits peuvent entraîner une réflexion sur nous-mêmes, et de quelle nature est cette réflexion. Tout d'abord, nous verrons que pendant longtemps notre façon de penser n'a pas évolué, que nous n'avons cessé de nous considérer supérieurs aux peuples « barbares ». Suite à cela, nous démontrerons qu'avec

répètent la scène 2 de la pièce qu'ils doivent jouer le soir même devant le roi Louis XIV. En quoi ce texte offre-t-il une réflexion sur le théâtre ? I) Théâtre dans le théâtre 2) Fabrique d'une comédie I – Théâtre dans le théâtre Vrais noms des comédiens : « Brécourt », « La Grange », « Molière » → noms des comédiens faisant partie de la troupe de Molière. Répétition : Molière donne des instructions aux comédiens → impératif « Attendez » « Ecoutez »+ modal «il faut». Il est metteur

Misanthrope : « Qu'est-ce que le Misanthrope de Molière ? Un Homme de bien qui déteste la méchanceté de ses contemporains. Il n'y a pas un homme de bien qui ne soit misanthrope en ce sens ; ou plutôt les vrais misanthropes sont ceux qui ne pensent ainsi : car au fond je ne connais point de plus grand ennemi des hommes que l'ami de tout le monde, qui, toujours charmé de tout encourage incessamment les méchants, et flatte par sa coupable complaisance les vices d'où naissent tous les désordres de la société