Nos étoiles Apollinaire

Nuit rhénane de Guillaume Apollinaire L’atmosphère du poème est festive. L’ivresse domine. Tout d’abord avec le lieu puisque le poème se déroule dans une taverne. Le poème s’ouvre sur le thème du vin avec le premier vers « Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme », et se termine sur le même thème avec le dernier vers : « Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire ». Il y a une anaphore de l’expression «  Mon

cheveux soyeux, Faut-il qu’à peine aimés l’ombre les obscurcisse, Et que la nuit déjà nous divise, ô Narcisse » (VALERY, « Charmes ») - Croisées : ABAB « Je suis le ténébreux – le veuf – l’inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la tour abolie ; Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie » (NERVAL, « El Desdichado ») - Embrassées : ABBA « Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le

une source d’inspiration pour un poète au même titre que la beauté ? Pourquoi le thème du voyage est-il depuis toujours un sujet de prédilection pour les poètes ? « Et je porte avec moi cette ardente souffrance », écrit Apollinaire dans son poème Tristesse d’une étoile. Pensez-vous que la souffrance est nécessaire au poète pour écrire ses poésies ? Pensez-vous comme Du Bellay, que le poète qui « chante » son mal « l’enchante » ? Sujets sur la poésie et son lecteur Attendez-vous de la

bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre […] (Racine) | Oxymore | Rapprochement de deux termes opposés reliés grammaticalement | Même effet que celui de l'antithèse mais aggravé par la proximité | Cette obscure clarté qui tombe des étoiles […] (Corneille) | Chiasme | Regroupe des énoncés symétrique mais de manière inversée | Mise en relief de similitudes à l'intérieur d'oppositions ou vice versa | Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais […] (Baudelaire)

que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu’on les cueille Le vent et la forêt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille Les feuilles Qu’on foule Un train Qui roule La vie S’écoule Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913 Il fait froid L’hiver blanchit le dur chemin Tes jours aux méchants sont en proie. La bise mord ta douce main ; La haine souffle sur ta joie. La neige emplit le noir sillon. La lumière est diminuée… Ferme ta porte à l’aquilon

certains sont très célèbres comme C. Baudelaire, V. Hugo, ou P. Verlaine, mais la majorité des poètes que l'on connaît, nous les connaissons grâce à l'école si nous n'avions jamais étudié la poésie nous n'aurions peut-être jamais connu Aragon, Apollinaire, Aloysius Bertrand,... De plus, l'époque moderne cherche l’efficacité et le profit, alors miser sur tel ou tel poète ne rapporterait pas d'argent à qui que ce soit, la poésie n'est pas rentable. Et puis comme le précise Charles Juliet «  On n'a

vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème consonantique variable « Un soir de demi-brume à Londres Un voyou qui ressemblait à Mon amour vint à ma rencontre Et le regard qu’il me jeta Me fit baisser les yeux de honte » — Guillaume Apollinaire, La Chanson du mal-aimé l’anaphore Répétition au début de plusieurs membres de phrase ou de plusieurs vers, d'un mot ou d'un groupe de mots « Rome l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome, qui t'a

nous avons un poème blason sur les yeux d'une femme, Eluard dit que ses yeux son trésor, qu'ils le troublent. Ses yeux sont comparés a plusieurs sources de richesses et rareté ( point d'eau, Pérou, Indes) Ensuite, « Calligramme » de Guillaume Apollinaire extrait du « Poème du 9 février 1915 », 1915. L'auteur fait l'éloge de la femme, en représentant sa silhouette (visage et buste) avec ses vers bien utilisés, chaque vers est placé à l'endroit décrit sur le visage. Puis « L'amour du mensonge »

» Max Jacob, l'Accord • La poésie lyrique est par excellence le lieu de la comparaison et de la métaphore : « Et je porte avec moi cette ardente souffrance Comme le ver luisant tient son corps enflammé » » Guillaume Apollinaire, Calligrammes, « Tristesse d'une étoile » « C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent […] » Rimbaud, Poésies, « le Dormeur du Val » 3. La ponctuation • La ponctuation souligne l'émotion, les élans

qu'on ferme la paupière ; Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin - A des parfums de vigne et des parfums de bière.... - Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon D'azur sombre, encadré d'une petite branche, Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond Avec de doux frissons, petite et toute blanche... Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser. La sève est du champagne et vous monte à la tête... On divague ; on se sent aux lèvres un baiser Qui palpite là, comme une petite