Nos étoiles Apollinaire

Joachim Du Bellay (1522-1560). 1820 � Méditations poétiques, d’Alphonse de Lamartine (1790-1869). 1856 � Les Contemplations, de Victor Hugo (1802-1885). 1866 � Poèmes saturniens, de Paul Verlaine (1844-1896). 1913 � Alcools, de Guillaume Apollinaire (1880-1918). 1942 � Les Yeux d’Elsa, de Louis Aragon (1897-1982). 1951 � Le Phénix, de Paul Eluard (1895-1952). CHRONOLOGIE DES ŒUVRES y Jean Cocteau (1889-1963), Orphée (xxe siècle), dessin (collection privée). Les origines du lyrisme D’après

circque. Arlequin s’adresse au monde, l’autre est recluse. Spectateurs, qui que c’est ? Bohémiens = gitans exclus de la galère + théroqiuement c’est eux qui font le spectacle. Public familier de gens chelous du milieu. Arlequin qui décroche les étoiles. Fantastique. Dérocher la lune => arlequine. Quelque chose s’éteint, dans un monde en dégénerescence, lien avec Crépuscule, mort. C’est lui l’acteur de la mort en fait. Glorification de l’artiste. Illusion mais artisteun peu démiurge. Rythme intéressant

amour Elle te le murmure de loin Tandis que les yeux fixés sur la montre j’attends la minute prescrite pour l’assaut Guillaume Apollinaire Envoi d’amour dans le jardin des Tuileries Accours, petit enfant dont j’adore la mère Qui pour te voir jouer sur ce banc vient s’asseoir, Pâle, avec les cheveux qu’on rêve à sa Chimère Et qu’on dirait blondis aux étoiles du soir. Viens là, petit enfant, donne ta lèvre rose, Donne tes grands yeux bleus et tes cheveux frisés ; Je leur ferai porter

Musset : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux » L’expression du sentiment de mal du poète introduit par la comparaison va être également prisée par bon nombre de poètes tels que Baudelaire dans l’Albatros, ou encore Apollinaire dans Tristesse d’une étoile.

s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure "Le Pont Mirabeau" Apollinaire, Alcools (1912) Melancholia  Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules Ils

maisons d’autrefois avec regret et nostalgie. L’illustration que j’ai choisie : Paysage avec une maison de campagne de Ruischer Jan représente les vieux logis d’autrefois. Le poème « Le Pont Mirabeau » est un extrait du recueil Alcools paru en 1913. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il eut une liaison, et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. Il évoque ici un souvenir amoureux. L’illustration que j’ai choisie est un tableau du

(XVII). Ma belle un jour dessus son lit j’approche de Jean Auvray (XVII). Le cabinet de toilette de Evarite de Pany (XVIII). La jeune tarentine de André Chénier (XVIII). Invitation à la minette , de Glatigny (XIX). Julie ou la rose de Guillaume Apollinaire (XX) Mais alors comment évolue l’érotisme dans la poésie au fil du temps ? 1 ; Poème du XVIème siècle. Premier poèmes. Je te salue, ô vermeille fente, Qui vivement entre ces flancs reluis Je te salue, ô bienheureux pertuis Qui rend ma

Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire, les surréalistes et bien d’autres). L’emploi de l’image est d’ailleurs repéré comme une des marques de l’expression poétique ; un seul exemple emblématique de métaphore filée en rendra compte : « (Ruth se demandait …) Quel Dieu, quel moissonneur de l’éternel été / Avait, en s’en allant, négligemment jeté / Cette faucille d’or dans le champ des étoiles », (Victor Hugo, Booz endormi).

s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure "Le Pont Mirabeau" Apollinaire, Alcools (1912) Melancholia  Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules Ils

abstraite ou | |de surprendre, de choquer ou d’inviter à la réflexion (« Le pénible |d’un thème mythique (« Mon beau navire, ô ma mémoire, avons-nous | |fardeau de n’avoir rien à faire » Boileau) |assez navigué… » Apollinaire) | |Interrogation oratoire  ou Question rhétorique : Fausse question | | |(car elle n’attend pas de réponse) qui permet de mettre en scène