Nouveaux Essais sur l'entendement humain

la psychanalyse dit «nous réservons le nombre d’inconscient au fait psychique refoulé c’est à dire dynamiquement inconscient ». La possibilité de la conscience suppose que la conscience n’exerce pas un contrôle total sur l’ensemble de l’activité humaine. Kant pensait que le « je pense »/le cogito, est une condition de possibilité de toute représentation, il n’y a pas une représentation qui ne passe pas par un sujet pensant, cela signifie que je suis conscient de tout ce que je me représente , du

la coopération des fonctions rationnelles et sensibles, comme le montre l’exemple des mathématiques et des sciences fondé sur l’expérience. De cette manière nous soutenons les rationalistes. Par exemple Leibniz qui affirme dans « nouveaux essaie sur l’entendement humain » : « les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelle, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes. »

de savoir est qualifiée de trait distinctif que l’on retrouve chez tous les hommes. En effet, Jean-Jacques Rousseau utilise la formule paradoxale “instinct divin” qui permet de souligner la spécificité humaine. La conscience est constitutive de la nature humaine. Elle s’inscrit cette “nature” humaine dans une perspective métaphysique, c'est-à-dire surnaturelle. Car, en effet, elle accompagne tous nos actes et tous nos comportements. Rousseau insiste sur le fait que ce caractère est inné, congénital

sa théorie de la connaissance, ses conseils aux parents en matière d’éducation des enfants et sur ses priorités pédagogiques, notamment en ce qui concerne les programmes d’enseignement. Mais Locke apporta aussi une contribution signalée au savoir humain dans des domaines comme la théologie, l’économie, la médecine, la science et, en particulier, la philosophie politique. Cette double excellence situe Locke, dont on peut soutenir qu’il a été le pédagogue le plus important de l’histoire anglaise, dans

mettant l’accent sur les sens et l’expérience dans l’acquisition des connaissances, au détriment de la raison pure. Spinoza prit parti pour Descartes, surtout dans son Éthique2. Il se démarqua pourtant de son aîné dans son Traité de la réforme de l'entendement (Tractatus intellectus amendatione), où il montra que le processus de perception engage non seulement la raison, mais aussi les sens et l’intuition. La conception de Spinoza était centrée sur une vision de l’Univers où Dieu et la Nature ne font

démonstration est certainement le moyen le plus fiable pour s’assurer de la vérité de nos connaissances, c’est pourquoi les sciences l’érigent comme modèle de connaissance. D’un autre côté, tout n’est pas démontrable. Certains domaines de la connaissance humaine semblent échapper à toute démonstration possible. (Nous avons vu que l’existence de la vérité est indémontrable. Si le champ des mathématiques est le lieu privilégié de la démonstration, qu’en est-il des autres domaines comme l’esthétique, la morale

manière la plus précise, la plus juste. Et il contient des acteurs qui font de cet ensemble une entité : ce sont les êtres humains, les animaux et la nature. Or ces trois éléments ont une caractéristique commune – la sensibilité. Cette dernière est leur rapport au monde le plus rudimentaire, le plus précoce, le plus primaire. Elle est présente dès la création aussi bien de l'être humain que de l'animal. C'est par les sens que ces deux êtres font leurs premières expériences de ce que les entoure. Or cette

du possesseur ; on ne se figure point ce qu'on voit ; l'imagination ne pare plus rien de ce qu'on possède, l'illusion cesse où commence la jouissance. Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité et tel est le néant des choses humaines, qu'hors l'Être existant par lui-même, il n'y a rien de beau que ce qui n'est pas. Rousseau, La Nouvelle Héloïse, 1761, VIe partie, Lettre VIII. Le désir (cupiditas) est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée

sur nous… » Leibniz, Nouveaux Essais sur l’entendement humain, Préface, GF, pp.41-42. Commentaire : ce texte de Leibnitz vise indirectement Descartes. En fait, il critique la critique lockéenne des idées innées, critique que Locke mène dans le livre I de l’Essai concernant l’entendement humain. C’est Locke qui nie la possibilité qu’il puisse exister quelque chose dans l’esprit sans que cet esprit en soi conscient. « De sorte que soutenir, qu’une chose est dans l’Entendement, & qu’elle n’est pas

considéré comme un savant au même titre qu’Einstein, etc. Il voulait arriver au fondement absolu (comme tout philosophe) mais il est allé trop loin en mettant en doute les théories de l’Eglise (il ne mettait pas Dieu au centre mais la conscience humaine). Il a dû fuir la France et partir en Hollande, mais il fut autant persécuté dans ce pays donc il partit en Suède à la demande de la Reine (de Suède) de l’époque. Mort là-bas d’une pneumonie. Quand la France reconnut son génie, elle voulut récupérer