Noyau suprachiasmatique

mésencéphale, où elles s'intègrent à des réseaux neuronaux qui régissent la constriction des pupilles sous l'effet de la lumière ainsi que la coordination des mouvements de la tête et des yeux. Ces branches collatérales rejoignent également le noyau suprachiasmatique de l'hypothalamus, qui établit les habitudes de sommeil et notamment les rythmes circadiens associés à l'alternance des périodes de clarté et d'obscurité. Radiations optiques. Les axones des neurones issus du thalamus forment les radiations

endogène de reproduction avec le cycle naturel de la photopériode. Ce concept physiologique a une base anatomique : la voie nerveuse rétinohypothalamique (figure 2) qui va de la rétine à la glande pinéale via un relais hypothalamique, les noyaux suprachiasmatiques, et qui transforme l’information photopériodique en un message neurœndocrinien : le rythme nycthéméral de sécrétion de mélatonine. Les travaux réalisés chez les ovins ont permis d’élaborer un modèle explicatif du rôle de la mélatonine dans

procaryotes (noyau primitif) formés des bactéries et des archea mesurent environ 1-2µm, contiennent un seul chromosome (une seule molécule d’ADN circulaire +/- 1mm). Ce génome n’est pas inclus dans le noyau, les organites et le cytosquelette sont absents. Les eucaryotes (vrai noyau) sont quant à eux formés de tous les autres formes de vies (plantes, animaux). Ils mesurent environ 10-100µm, contiennent plusieurs chromosomes (plusieurs molécules d’ADN, +/- 1-2m). Ce génome est inclus dans le noyau, les organites

entre le temps de sommeil et le temps celui de la régulation circadienne due à un oscillateur interne cérébral qui est ajusté par l’alternance jour nuit. Ce rythme circadien est déterminé par l’activité de cellules de l’hypothalamus, le noyau suprachiasmatique, et constituent une « horloge biologique » dont les caractéristiques sont très largement influencées par plusieurs gènes exprimés à ce niveau. Cette régulation est complétée par l’action de synchroniseurs qui vont régler les rythmes circadiens

grandes dimensions affectives (valence, activation et dominance). En particulier, il existe un système complexe, le système réticulaire d’activation, situé dans le tronc cérébral et qui régule les niveaux d’éveil (arousal) de l’individu. Un petit noyau, le locus coeruleus, y innerve et « éveille » la majeure partie du thalamus et du cortex (Berridge & Waterhouse, 2003). On sait depuis peu que cet « activateur général » est régulé par les secrétions d’un peptide (l’orexine) dans l’hypothalamus (Siegel

l’humain. Oscillateurs? Rétine lumière fibres RHT Voies visuelles Noyau Supra-chiasmatique de l’Hypothalamus Neurones sérotoninergiques Grande Pinéale Mélatonine Noyau du Raphé médian Figure 7. Représentation schématique des structures nerveuses impliquées dans la régulation des rythmes circadiens (inspiré de RUSAK et al., 1989 et QUEINNEC, 1992). Outre la participation de trois structures nerveuses (Noyau suprachiasmatique, Noyau du Raphé médian et Glande Pinéale) un rôle essentiel paraît être

résolution temporelle faible mais une très haute résolution spatiale même à de faibles niveaux de contrastes. Ces cellules procurent une information sur la forme et la couleur (rouge/vert) des objets. Elles se projettent sur les couches parvocellulaires du noyau genouillé latéral (cellules P). Le système koniocellulaire correspond à des cellules ganglionnaires bistratifiées (cellules K) qui véhiculent une information bleue/jaune. Un autre groupe majeur (10 %) est constitué par les cellules ganglionnaires de

reproche d’avoir les pieds froids au lit, il risque d’être surpris pendant quelques jours, cette perception s’amenuisant. Déconcertant? Tout s’explique, et même scientifiquement. Lorsque la lumière baisse, notre cerveau – plus précisément le noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus– sécrète de la mélatonine, donnant au corps le signal du sommeil. Notre température va diminuer pour atteindre un degré de moins entre 2 heures et 5heures du matin, moment où notre corps est le plus froid. Cette manifestation