Odelettes

de quelque Véfour De carrefour ; Tu vas lorgnant en dessous Des bijoux de vingt-neuf sous Dont je ne puis, oh ! pardon ! Te faire don. Va donc ! sans autre ornement, Parfum, perles, diamant, Que ta maigre nudité, Ô ma beauté ! Odelette ronsard Pourtant, si j'ai le chef plus blanc Que n'est d'un lis la fleur éclose, Et toi le visage plus franc Que n'est le bouton d'une rose Pour cela, cruelle, il ne faut Fuir ainsi ma tête blanche ; Si j'ai la tête blanche en haut, J'ai

vermeille Effeuille au vent son bouquet printanier. Le peigne en main et la perle à l'oreille, À son miroir Manon court m'oublier. Hélas ! l'amour sans lendemain ni veille Fut-il jamais ? Xxè siècle Henri de Régnier, Les Jeux rustiques et divins Odelette II Si j'ai parlé De mon amour, c'est à l'eau lente Qui m'écoute quand je me penche Sur elle ; si j'ai parlé De mon amour, c'est au vent Qui rit et chuchote entre les branches ; Si j'ai parlé de mon amour, c'est à l'oiseau Qui passe

s'ouvrira sur un sonnet de Victor Hugo « Rêverie » tiré des « Orientales » et publié en 1829, c’est l’un des premiers recueils de l’auteur. Nous poursuivrons notre étude avec « fantaisie » de Gérard de Nerval publié en 1932. Il est tiré du recueil Odelettes dans lequel Nerval y a rassemblé plusieurs pièces qui sont autant de rêveries dans lesquelles le poète exprime un attachement à un passé idéalisé et intime, d’inspiration chevaleresque et romantique Nous étudierons ensuite un poème de Aloysius Bertrand

montre la mélancholie, et l'envie de retourner dans le passé de l'auteur avec le poète retournant sur le lieux où il allait avec sa chère et tendre disparue. Le quatrième poème de mon anthologie, “Le ballet des Heures” de Gérard de Nerval extrait des Odelettes publié en 1853, où Nerval essaye de faire comprendre à nous lecteur l'importance de trouver l'amour afin de vivre, d'être heureux, l'amour donne un sens à la vie et que sans lui le temps serait trop long, deux citations ont attiré mon attention

qu'il faut saisir, L'ennui s'efface Passion folle Aux coeurs attristés Qui n'est qu'un désir, Comme la trace Et qui s'envole Des flots agités. Après le plaisir ! «Choeur D'Amour», Odelettes, Gérard de Nerval, 1832 Commentaire : Ici, l'amour est délibérément présenté comme étant éphémère et qui est symbole de plaisir sexuel. En effet, dans ce cours poème, on voit le personnage d'abord attristé par son sort. Par la suite, il rencontre

chansons, comme un ciel d’automne rembrunies, Et jeter dans mes yeux son magique reflet, Et longtemps, s’éteignant en rumeurs étouffées, Avec les mille tours de ses palais de fées, Brumeuse, denteler l’horizon violet ! Texte 2 Nerval, Odelettes, 1835 Fantaisie Il est un air pour qui je donnerais Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber, Un air très vieux, languissant et funèbre, Qui pour moi sel a des charmes secrets ! Or, chaque fois que je viens à l’entendre, De deux cents

en 1831, qu’il compose en Italie, un soir où il observe une magnifique nuit d’été « son âme se consume dans une contemplation de l’œuvre du créateur ». Nerval : 22/05/1808. Nerval apparait toute sa vie comme un être mélancolique. Une œuvre Odelettes qui exprime ses émotions et ses rêveries. Enfant, il est ami avec Théophile Gautier et fréquente les cercles romantiques à partir de 18 ans. Victor Hugo : 26/02/1802. Il prend, en 1827 la tête du mouvement romantique qui veut révolutionner la

manifeste : "Défenses et illustrations de la langue française" : cette oeuvre veut montrer comment les auteurs de la Pléiade font pour refaire la langue française : recours aux mots anciens, dialectes composés (aigre-doux), techniques suffixées (ode, odelette) et des mots dérivés du latin et du grec. 3. L'humanisme L'humanisme développe une nouvelle image de l'Homme, libre et épanouie physiquement et moralement. Il place l'homme au centre de sa réflexion et de son intérêt et il accorde une grande

d’amour et de malheur » - on peut évoquer la détresse du poète des Méditations poétiques dans « le Lac » de Lamartine ; on peut penser à la poésie plus ésotérique, mais non moins élégiaque, de Gérard de Nerval, « El desdischado » ou extrait de ses odelettes, « une allée du Luxembourg » ; on peut se référer aussi aux poèmes de V. Hugo qui évoquent les enfants morts trop tôt ou trop tôt broyés par la vie ; enfin on peut se référer aux poèmes de Musset lui-même. 1.2- La pureté du sanglot peut s’exprimer

de « l'art pour l'art ».Cette école, héritière de Théophile Gautier, est représentée surtout par Leconte de Lisle (1818 – 1894) avec ses Poèmes antiques (1852 - 1874) et ses Poèmes barbares (1862 – 1878), et Théodore de Banville (1823 - 1891) (Odelettes - Odes Funambulesques en 1857 et animation de la revue du Parnasse contemporain). Baudelaire ,Rimbaud et Verlaine sont des poètes majeurs du XIXe siècle. Le roman Le roman va devenir le genre dominant par sa diffusion massive entretenue par