Odelettes

aux rameaux noirs ! Ce beau temps me pèse et m’ennuie. - Ce n’est qu’après des jours de pluie Que doit surgir, en un tableau, Le printemps verdissant et rose, Comme une nymphe fraîche éclose Qui, souriante, sort de l’eau. Gérard de Nerval, Odelettes Les lilas et les roses O mois des floraisons mois des métamorphoses Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé Je n’oublierai jamais les lilas ni les roses Ni ceux que le printemps dans les plis a gardés Je n’oublierai jamais l’illusion tragique

entre des fleurs ;Puis une dame, à sa haute fenêtre,Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,Que dans une autre existence peut-être,J'ai déjà vue... et dont je me souviens ! Gérard de Nerval: Fantaisie: «Fantaisie», est tiré du recueil Odelettes, composé aux alentours de 1835. Le titre, «Fantaisie», a deux sens: il renvoie d’abord à l’imaginaire, célébrée par Nerval, mais une «fantaisie» est aussi une forme musicale libre particulièrement prisée par les romantiques: le titre annonce la teneur

rameaux noirs ! Ce beau temps me pèse et m'ennuie. Ce n'est qu'après des jours de pluie Que doit surgir, en un tableau, Le printemps verdissant et rose, Comme une nymphe fraîche éclose Qui, souriante, sort de l'eau. Gérard de Nerval, Odelettes Le Merle La grande plaine est blanche, immobile et sans voix. Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte. Mais on entend parfois, comme une morne plainte, Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois. Plus de chansons dans

est laid ») et Victor Hugo (pour les Orientales), ainsi que Théodore de Banville. Cette école, héritière de Théophile Gautier, est représentée surtout par Leconte de Lisle avec ses Poèmes antiques et ses Poèmes barbares et Théodore de Banville (Odelettes - Odes Funambulesques). L’esprit parnassien a persisté dans la mesure où certains poètes ont continué à suivre les préceptes du mouvement. Beaucoup de poètes de l'époque ont été publiés dans ces recueils ; d’autres ont accompagné le mouvement durant

Méditations poétiques (Alphonse de Lamartine) | On ne badine pas avec l'amour (Alfred de Musset) | Notre Dame de Paris (Victor Hugo) | Les Châtiments (Vistor Hugo) | Cromwell (Victor Hugo) | Les Misérables (Victor Hugo) | Odelettes (Gérard de Nerval) | L'imagier de Harlem (Gérard de Nerval) | Le Prince des sots (Gérard de Nerval) | L'âne et le ruisseau (Alfred de Musset) | La Péri (Théodophile Gautier) | Graziella (Alphonse de Lamartine) | La mort

traducteur : en effet, à l’âge de vingt ans, il traduit le Faust de Goethe. Au lendemain de la « bataille d'Hernani », au cours de laquelle Nerval se range du côté de Théophile Gautier, il fréquente assidûment la bohème parisienne et publie ses premières Odelettes dans les années 1830. En 1837, il tombe amoureux de Jenny Colon (qui mourra en 1842). Nerval voyage en Orient en 1843 pendant plus de douze mois. Ensuite, il travaille pendant dix ans dans l’édition et le journalisme. À partir de 1853, Nerval souffre

crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym… Et tout le reste est littérature ». Il nous révèle donc que tout ce qui n’est pas musicalité est littérature. C’est un poème qui lui est entièrement dédié à la beauté. Théodore de Banville écris Odelettes pour Théophile Gautier. « Pas de travail commode ! Tu prétends comme moi, Que l’Ode Garde sa vieille loi, ». Ici, il nous livre que pour faire un bon poème, il faut y travailler très dur sinon cela ne marche pas. De plus, beaucoup de poèmes, en particulier

(INTRO) .Gérard de Nerval est un poète et écrivain romantique Français du XIXème siècle. Ainsi dans son célèbre poème « Fantaisie », extrait du recueil « Odelettes » publié pour la première fois en 1832 puis renommé par la suite en 1834 et en 1842 , Nerval nous parle d’une mélodie : à chaque fois qu’il l’entend, lui parviennent à l’esprit de nombreuses visions issues de l’époque de Louis XIII. Il décrit alors dans le poème toutes les images qu’il perçoit : on entre donc dans les pensées du poète

recueil de Poésies allemandes, traductions de Goethe, Schiller, Klopstock et Bürger, suivie en octobre par un Choix de poésies de Ronsard. Après un séjour à la prison de Ste-Pélagie, surement en novembre 1830, pour tapage nocturne. Il publie des Odelettes en décembre 1831. De nouveau emprisonné en février 1832, il accompagna son père lors de l'épidémie de choléra et fréquente le petit cénacle de Jehan Duseigneur avec Celestin Nanteuil et Petrus Borel, avant de publier La main de gloire en septembre

reprendre le mot de Jenny, et si la langue ne nous trompe pas un peu en associant sous cette même étiquette de « vers libre » des réalités esthétiques aussi différentes que celles qui président aux calligrammes d'Apollinaire, ou à des poèmes comme les « odelettes » de Régnier, dont nous allons observer un exemple tout à l'heure17. Si le principe esthétique qui régit le calligramme est très visible (c'est le cas de le dire), il est moins facile de déterminer à première vue celui qui régit des poèmes symbolistes