Oedipe Roi

ses yeux clos, elle est un personnage onirique, un rêve qui devient réalité. Son écharpe semble être redevenue un attribut d’élégance et non plus le signe et l’instrument du destin : « la longue écharpe enroulée autour du cou », elle s’adresse à OEdipe comme à un petit enfant dans la peine : « Mon enfant, mon petit enfant » ; « Mon pauvre petit », en mère protectrice — tout le passé d’amante étant anéanti — dont la présence rassurante est indispensable à l’aveugle : « C’est ta mère qui vient

il est vierge comme Oedipe; c’est la naïveté et pureté. Il y a un contraste entre les deux qui montre une double dimension de la scène : crime innocent. - Le titre de l’acte indique que c’est la «nuit de noces ». On s’attend donc à voir l’inceste sous nos yeux mais à la place, on trouve des personnages «La main dans la main, côte à côte, [qui] ferment les yeux » : on dirait que l’instant fatidique de l’inceste est retardé. Le couple fait tout pour ne pas dormir mais Œdipe et Jocaste sont entraînés

confrontés à des situations fantastiques comme dans Phèdre, où Hippolyte est attaqué par un monstre marin à tête de taureau qui présente une « gueule enflammée » (v. 1533). On trouve également une scène fantastique dans Oedipe, pièce tragique de Corneille, dans laquelle le héros (Oedipe) rencontre et affronte sur sa route un sphinx à buste de femme, corps de lion et ailes d'oiseau. Ces deux scènes, incontestablement incroyables ne peuvent servir de repère réel au spectateur et creuse donc un fossé. De

politique pour « rendre le monde un peu moins absurde ». Il lui prouve par dix arguments la sottise de son acte, lui révélant que Polynice n’était qu’« un fils de famille », « un petit fêtard imbécile», une ignoble crapule qui avait même frappé son père, Oedipe, et voulait le faire assassiner, et qu’Étéocle ne valait guère mieux : « Ils se sont égorgés comme deux petits voyous pour un règlement de comptes. » Il n'accorda les honneurs nationaux à la dépouille d'Étéocle que pour des raisons de gouvernement

l'homme est maître de son destin ? et par conséquent, l'homme est-il responsable ? A en croire l'oracle de Delphes, le destin d'Oedipe était tracé avant même sa naissance et il s'est réalisé puisque de fait il a tué son père et épousé sa mère. Dés lors Oedipe n'est pas un homme libre et aucun de ses actes ne relève de sa propre volonté. Cette prédestination reconnaît la toute puissance des dieux qui font accomplir à l'homme ce qu'il ont décidé pour lui. Le hasard n'existe donc pas. C'est accorder un rôle

clairement qu’il n'est pas celui par qui le malheur arrive, mais celui dont se sert le destin pour achever l’accomplissement d’une malédiction divine. C’est-à-dire qu’étant jeune, un oracle lui prédit « qu’il tuerait son père, et épouserait sa mère ». Oedipe est victime de plusieurs circonstances qui loin de lui être favorables se sont retournées contre lui. En premier lieu, ses parents décident de s’en débarrasser en le donnant à un berger. Celui-ci a pitié de lui et, au lieu de le tuer le confie à un

Il a donc réécrit un mythe de l'Antiquité sous la forme d'une pièce de théâtre. Cet extrait de l'acte II met en scène deux personnages, Oedipe et le Shpynx. Précédemment, le Sphynx ayant pris l'apparence d'une jeune fille de 17 ans, a été séduit par Oedipe. Par ailleurs, il avait appris que la seule préoccupation de celui-ci était de vaincre le Sphynx. Oedipe se voit alors révéler la véritable identité de la jeune fille. Par quels moyens cette scène donne t'elle l'illusion au spectateur ou au

mathématique d’un mortel » • Machine métaphore de la vie symboliser par la métaphore du piège qui se referme : série de métaphores : nous laisse à penser que la machine peut être la pièce de Cocteau elle-même , dans laquelle l’homme est enfermé, tel Oedipe sans aucune surprise : la voix devient celle de l’auteur Dans cette scène d’exposition une voix de fantôme qui est la voix de l’auteur raconte sans surprise un système clos refermé sur lui-même. Cependant il ne s’agit pas ici de la fatalité

quinzième partie de la pièce, soit à son dénouement. Dans cette partie Antigone est en compagnie d’un garde (idiot) avant sa condamnation et elle lui demande de l’aider et à faire passer un dernier message à l’homme qu’elle aime : Hémon, fils de Créon (roi de Thèbes) en échange d’un anneau d’or. Malgré le coté tragique du destin d’Antigone, avec un aveu compliqué et émouvant, la scène a un aspect comique grâce au personnage du garde. En quoi avons-nous à faire à un aveu ? Dans un premier temps nous étudierons

Chez les héros eux-mêmes, prosaïsme et trivialité, ridicules familiers : Jocaste et ses crises de nerfs infantiles, sa peur de vieillir, sa manie de surnommer le grand-prêtre « Zizi », lequel lui renvoie la pareille avec ses « ma petite biche »... Oedipe, un adolescent stéréotypé : arrogant, ingrat...Laïus (et non plus Laïos), spectre falot et bègue par surcroît, réduit à des gesticulations ridicules. Moeurs et langage actualisés et modernisés. Jeux de mots, plaisanteries, anachronismes, largement