Olivier Stirn

abandonnions notre volonté puisque nous nous soumettons à la volonté d’autrui. Obéir apparaît alors comme une contrainte et donc comme une perte de liberté. Alors désobéissons pour être libre ! C’est ce que propose la sensibilité anarchiste. Pour Max Stirner, tout Etat est une tyrannie car la loi votée par un individu un jour, est une loi à laquelle il devra ensuite obéissance, cela deviendra un devoir ! Et voilà notre individu le lendemain, obligé d’obéir à sa volonté d’hier, devenant ainsi esclave de

L’Unique et sa propriété Max Stirner Préface du Traducteur "Wer ein ganzer Mensch ist, braucht keine Autorität zu sein" M. Stirner. "Moi, Johann Caspar Schmidt, de la confession évangélique, je suis né à Bayreuth, ville appartenant alors à la Prusse et rattachée aujourd'hui à la Bavière, le 25e jour du mois d'octobre de l'an 1806, d'un père fabricant de flûtes qui mourut peu de jours après ma naissance.

trompée, Condorcet conforte la thèse de Rousseau par la citation : '' le premier besoin du peuple après le pain, c'est l'éducation. B- Les anarchistes Bakounine : Adam et Eve-> mytiquement parlant l'acte fondateur de la liberté humaine Max Stirner : ''la liberté ne peut être que toute liberté, un morceau de liberté n'est pas liberté'' Marx : penssée ou vision du monde qui reflète sans que le proletarita s'en aperçoive, les interets de la classe dominante, celle s'impose à tous, y compris

déclare la guerre aux institutions et à la culture existantes et lorsque V. G. Biélinski a l'audace d'écrire : « La négation est mon dieu. » Il en découle le refus de toute autorité qui n'émane pas du jugement individuel. Sous l'influence de Max Stirner, le pressentiment de la catastrophe incita les esprits les plus lucides à chercher refuge dans l'exaltation du moi. Mais derrière ce narcissisme hautain et vindicatif se profile l'ombre de l'absurdité universelle. Tourgueniev, dans Père et fils (1860)

différents courants ce sont créés par l’initiative de penseurs anarchistes qui, ayant analysé l’idéologie de leurs ainé, ont estimé bon de donné une direction particulière au courant. Avec Bakounine et Stirner, on observe le développement des deux branches opposées du courant anarchiste. Max Stirner, un philosophe Allemand, expose en 1845 l’idée de l’individualisme extrême dans son livre L’Unique et sa propriété. Il défend non seulement le principe du refus non seulement du contrôle de l’Etat mais

gouvernement de la volonté, mais seulement l'autorité de la loi, c'est-à-dire de la nécessité ». Parallèlement à Proudhon, Max Stirner, philosophe berlinois, énonce une thèse aussi radicale que retentissante dans son ouvrage majeur, l'unique et sa propriété (1844). S'attaquant aux valeurs les plus ancrées dans la société, et à tout ce à quoi les hommes subordonnent leur « moi », Stirner lance une vive polémique et théorise du même coup l'anarchisme individualiste, exhortant ses pairs à tout faire pour se

Histoire Analyse anarchisme Contexte historique : Max stirner s'inscrit dans le contexte du grand débat philosophique de l’Allemagne des années 1840, qui opposait entre eux les disciples de Hegel (Feuerbach, Marx, Bakounine et Stirner) Le libéralisme et le rationalisme, l’accélération de l’exode rural et de l’urbanisation qui favorisent déracinement et déclin des pratiques religieuses. L'organisation de la société de cette époque conduisait à la révolution. Où les rôles de la bourgeoisie

largement inspirée par la Révolution française. Il y propose une critique radicale de la société et de toutes les formes de gouvernement qui, selon lui, empêchent l'épanouissement des individus et les mènent à leur corruption. Les travaux de Max Stirner (qui refusait l'appellation « anarchiste ») auront également un rôle très important dans le développement de l'anarchisme individualiste. Celui-ci publie en 1845 L'Unique et sa propriété, une œuvre en réaction contre la pensée hégélienne et post-hégelienne

de Hegel (qui était mort depuis près de 15 ans mais dont l’influence se faisait encore largement sentir). La critique que leur livre Marx et Engels est sévère et incisive; ils appellent par dérision les anciens maîtres de Marx Bruno Bauer et Max Stirner « saint Bruno » et « saint Max », pointant du doigt leur dogmatisme. Car c’est là l’essence de ce qu’ils reprochent à la philosophie allemande de l’époque – ses dogmes et ses fausses idées où se complaisent bourgeoisie et petit peuple. Pour se libérer

Vient ensuite L'Idéologie allemande (essentiellement rédigée par Marx) principalement axée autour d'une critique très virulente de Max Stirner intitulée 'Saint Max' et qui occupe près des deux tiers de l'ouvrage. Cet ouvrage défend une conception matérialiste de l'Histoire qui dépassait la conception du matérialisme de Feuerbach. Par une critique sévère de Stirner, Marx et Engels marquent ainsi une rupture non seulement avec Feuerbach, mais également avec Proudhon, ainsi qu'avec ce que Engels appellera