Opérette

fille délurée et le comique né du décalage burlesque*. Il faut savoir que Zola trouve ici l’occasion de condamner la décadence culturelle du Second Empire et la vulgarité d’un genre théâtral, l’opéra bouffe (ou opérette), mis à la mode par Jacques Offenbach. Cette allusion aux opérettes d’Offenbach comme « La Belle Hélène » n’a pas échappé à bon nombre de lecteurs de l’époque, placés ainsi au centre d’un débat esthétique sur le théâtre. II. Le portrait de Nana A. Une description

Alphonse Cusin dans la première moitié du 19ème siècle et inauguré en 1862. Créé pour être un véritable temple dédié aux opéras et opérettes, le théâtre de la Gaîté Lyrique a eu une trajectoire plutôt chaotique. Le théâtre a d’abord connu la gloire pendant près d’un siècle, voyant passer en ses murs les œuvres et les artistes les plus célèbres de la scène parisienne : des opérettes d’Offenbach aux récitals de Guétary, de l’orchestre de Paris à Luis Mariano, en passant par les compagnons de la chanson. Puis

théâtre chanté avec des pochades en un acte : "Une nuit blanche", "Les deux aveugles" etc., puis il s’installe dans un théâtre passage Choiseul qui prendra et garde encore le nom de "Bouffes Parisiens". C’est là qu’il fera jouer ses principales opérettes. En 1858 il écrit sa première grande œuvre : "Orphée aux enfers", une pochade où l’Olympe est représenté sous un jour burlesque, puis "La chanson de Fortunio" inspirée du "Chandelier". En 1864 il écrit pour le théâtre des Variétés un autre pastiche

d’Antoine François Marmontel. Il reçoit vite les prix de solfège, de piano, de fugue, etc. En tant que pianiste, il est admiré par Franz Liszt dès ses douze ans, car il déchiffre exceptionnellement bien. En 1856, Bizet compose et fait exécuter son opérette Le Docteur miracle, pièce qui lui vaut le premier prix d’un concours organisé par Jacques Offenbach. Il compose également vers 17 ans sa Symphonie en Ut, qui ne sera retrouvée qu’en 1935. Puis, à dix-huit ans, après une première participation, il

disposait l’orchestre d’Auschwitz. C. Germaine Tillion, une femme hors du commun Dans un cadre et une intention complètement différents, Germaine Tillion, résistante et ethnologue française, a composé une opérette à Ravensbrück, un camp de concentration pour les femmes. Cette opérette s’intitule Verfügbar aux Enfers : le terme « Verfügbar » désigne les détenues, qui comme Germaine Tillion, sont toujours à la disposition des SS. Elles ont fait ce choix pour ne pas faire partie d’un commando

œuvre détonante. Humour, dérision, détournement lui permettent de raconter l'Enfer dans lequel ces femmes se trouvent, avec une distance salutaire, et de lui substituer un Enfer d'opérette, en référence à L'Orphée aux Enfers d’Offenbach. Cette opérette dont le ton vif et léger pourra surprendre répondait à un besoin aussi impérieux que les autres besoins élémentaires. En cela elle reste fidèle à l’engagement que Germaine Tillion avait pris en entrant dans la résistance « …nous pensons que la gaîté

fond sonore qui se borne à accompagner l’action du film. Parfois, au contraire, elle contribue à donner à l’œuvre tout entière le rythme d’un ballet, d’un divertissement ou d’une opérette. C’est le cas de Sous les toits de Paris de René Clair ou, plus près de nous, du ciné-ballet West-Side Story et de l’»opérette cinématographique» originale, les Parapluies de Cherbourg. Pour finir, je n’ai pas parler de l’art en général, car le cinéma est un art qui est tellement fructueux que cela touche

activités dites culturelles telle que la pratique d'un instrument (guitare et piano), ou le cyclotourisme > catégories de classe sociale dite supérieures, avec capital cult + grand que capital éco → cependant accordéon et opérette dans classes populaires > mais opérette = instituteurs, cadres moyens admin.Accordéon > entre ouvriers spé et ouvriers qual > cpdt concert d'accordéon → plein air > classes sup avec ces pratiques ont + l'occasion de visiter lieux cult, concert et visites touristpratique

groupe et qui permet de s’affirmer face à un système ou à des valeurs que l’on ne partage pas. En 2005, le professeure Claire Andrieu rédige l’introduction de l’œuvre étonnante écrite par la résistante Germaine Tillon « Verfügbar aux enfers, une opérette à Ravensbrück » et analyse cet acte de résistance pacifiste contre la barbarie nazie. Par ailleurs, la journaliste Delphine Delarue publie en 2008 dans le magazine Mutualistes, un article intitulé « La thérapie par le rire » où elle s’intéresse au

courante et durent parfois plusieurs jours. Haydn compose de ce fait de la musique religieuse (dès 1766), un nombre impressionnant de symphonies, des opéras, des sonates pour piano et des quatuors à cordes durant cette période, sans mentionner les opérettes pour marionnettes qu’il compose surtout entre 1773 et 1770, ce qui a de la l’importance pour la symphonie 67, composée entre 1774-75, dont certaines caractéristiques semblent provenir de la scène. Ainsi, étant donné l’énorme charge de composition