Opposition Rousseau Descartes

d’homme à homme » disait Nietzsche. La conscience, du latin conscientia, est la perception de soi, c’est la capacité à prendre connaissance de nos actions, et c’est ce qui séparerait l’Homme de l’animal, ou plutôt la conscience Humaine lui est propre. Rousseau l’a même qualifiée d’ « instinct divin » dans son ouvrage l’Emile. La conscience permet à l’Homme de se comprendre et de comprendre ce qui l’entoure, mais ainsi, nous sommes capables ainsi d’avoir conscience du bon comme du mauvais, ainsi, il faut

le sujet. Par exemple, par rapport au sujet « La culture s’oppose-t-elle nécessairement à la nature ? », on peut évidemment se référer à Freud et à sa thèse selon laquelle la culture a pour fonction de limiter les pulsions humaines, à Montaigne et Rousseau qui considéraient que la culture européenne a plutôt corrompu la nature originellement bonne des hommes (cf le mythe du bon sauvage), à Levi-Strauss qui relativise la notion même de civilisation, et par là même, les notion de nature, de barbarie

pourra jamais vivre ce que son inconscient désire car la conscience refoule ces représentions. La pensée permet à l'homme de ne pas faire ce que son instinct animal désire, l'homme a mis en place une distance entre lui et l'animalité. D'ailleurs Descartes dit «Je pense donc je suis», pour lui c'est la pensée qui caractérise l'être humain. Quand l'auteur dit «Le bénéfice d'un tel délai peut sembler à première vue bien contestable», il semble vouloir dire que ce n'est qu' à la première impression que

Par conséquent, c`est la complexité de l`expérience humaine qui amène à une opposition nature culture. Le rapport conflictuel à la nature est notamment du au regard de l`homme que pose sur celle-ci. Le sujet met alors deux opinions qui se contredisent : soit l`homme peut se mettre à l`écart de la nature au fur et à mesure qu`il

moralité » =(Alain) : « Toute conscience est d’ordre moral, puisqu’elle oppose toujours ce qui devrait être à ce qui est » ( elle entraîne nécessairement la délibération, le questionnement de soi-même ° Universalité de la conscience morale : (Rousseau) « l’instinct divin […] juge infaillible du bien et du mal », ou le « principe inné de justice et de vertu » (Profession de Foi d’Émile, IV) « Après avoir ainsi, de l'impression des objets sensibles et du sentiment intérieur qui me porte à juger

conviction repose sur la confiance en la raison, comme faculté de distinguer le vrai et le faux. 3) Des précurseurs Les philosophes reconnaissent des précurseurs, qui leur ont ouvert la voie : René Descartes (1596-1650) Encyclopédie, « Discours préliminaire », rédigé par d’Alembert (tome I, 1751) : « Descartes a osé du moins montrer aux bons esprits à secouer le joug de la scolastique, de l’opinion, de l’autorité, en un mot des préjugés et de la barbarie ; et par cette révolte dont nous recueillons aujourd’hui

question de fournir des réponses avant d avoir posé les bonnes questions. Curiosité et science Descartes Dresser un répertoire de ce qui est à savoir et d éviter toute divagation. Descartes est coupable d avoir séparer l homme de son corps, séparer le sujet d autrui, le foyer de mon existence est chez autrui, le principe de mon désir c est l autre qui le détient. Le tu est avant le je. Descartes ne nous donne pas accès à autrui. Il est coupable d avoir cru que l individuel était en contact direct

bon vouloir, à ce qu’il a envie de faire. En ce sens il peut décider gratuitement et indifféremment de faire tel ou tel acte. Peut-on donc défendre une contingence au niveau de l’action humaine ? La thèse de la liberté d’indifférence formulée par Descartes est une réponse positive à cette question. Elle est illustrée par le « complexe de Buridan ». Le paradoxe de l’âne de Buridan est la légende selon laquelle un âne est mort de faim et de soif entre son picotin d'avoine et son seau d'eau, faute de

les autres. La certitude est par définition intemporelle et définitive : universelle au sens absolue. On renonce à cette vérité la. I/ Les 3 manières d'aborder la question subjectivité et vérité a) comment le sujet peut-il connaître le vrai ? Descartes : je pense je suis : vérité subjective mais intellectualiste. Le sujet est humain, on postule une nature humaine : tous les sujets humain quelque soit leur culture peuvent chercher une même vérité → double universalité : universalité des sujets (nature

et raison) ce qui veut dire qu’il est animé par désir de parler. n’est pas un animal solitaire. B) y-a-t-il un lge animal ? la controverse Montaigne / Descartes. Le langage est-il le propre d’un être doué de raison ? Avant le langage en tant que tel n’était pas un questionnement philosophique. Montaigne, Descartes et Rousseau ont parlé du langage mais de manière biaisée par rapport à la question centrale : «  Y a-t-il une différence de nature ou une différence de degré entre l’homme