Ordre de la Pléiade

Gobineau, Pléiades,1874, p.325. ♦ Un oubli. L'acte qui dénonce ce manquement. Reparlant avec lui, l'autre jour, de cette organisation, j'ai été surpris de ne pas voir mon nom parmi les tout premiers de la liste et l'ai prié de réparer au plus vite cette négligence ou cet oubli (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1924, p.497).C'était tout simplement comme s'il eût oublié quelque chose, et qu'il fût revenu du travail, un peu vite, pour réparer l'oubli qu'il avait fait, pour remettre les choses en ordre (Genevoix

liqueur ny medecine : L'heur et plaisir que ce m'est de perir De telle main, ne permect que j'essaye Glayve trenchant, ni froideur, ni racine. Introduction Joachim Du Bellay est avec Pierre de Ronsard l'un des deux auteurs phares du groupe de la Pléiade qui a fortement renouvelé l'écriture poétique au XVIe siècle en puisant aux sources de l'Antiquité et de la Renaissance italienne. L'Olive (1549), son premier recueil de poésie amoureuse, est dédié à une maîtresse imaginaire (Olive), sur le modèle

Jacques Geninasca, Neuchâtel, La Baconnière, 1990, pp. 57-61. 2 Nuit et jour, à tout venant / Je chantais, n’en vous déplaise. / Vous chantiez ? J’en suis fort aise. / Eh bien ! dansez maintenant. 3 Paul Valéry, Cahiers, I, « Temps », Gallimard, Pléiade, p. 1311-1312. 3 spatialité. Voici donc l’objet placé. Le parcours que je propose se fera en trois étapes qui tiennent en trois couples de mots, correspondant à l’objet annoncé de cet exposé : localisme et philologie, topique et rhétorique

vivre, et enfin personne, ni elle-même, n'en aurait connu le dessin si elle ne lui avait donné la courbe nue d'un langage sans défaut. Il n'est pas non plus d'histoire plus romanesque et plus belle que celle de Sophie Tonska et de Casimir dans Les Pléiades de Gobineau. Sophie, femme sensible et belle, qui fait comprendre la confession de Stendhal, « il n'y a que les femmes à grand caractère qui puissent me rendre heureux », force Casimir à lui avouer son amour. Habituée à être aimée, elle s'impatiente

passage : Zola, É., Germinal, dans É. Zola, Les Rougon-Macquart, Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire, tome III, Paris, Fasquelle et Gallimard, coll. « La Pléiade », 1964, p. 1239 (par la suite, tous les extraits du cycle des Rougon-Macquart seront sous la forme suivante : Germinal, « La Pléiade », p. 1239). M. Gribinsky, spécialiste de Freud, a donné l’origine de la référence avant nous. 29 lorsqu’il écrit à Ferenczi parce que le romancier a dépeint la souffrance de l’alcoolisme

chaque poète réinvente la poésie, et la tradition et les formes fixes que l’histoire littéraire a entérinées seraient autant de prisons. 1) La forme peut parfois devenir sclérosante. Après avoir connu une période faste grâce au génie des poètes de la Pléiade, le sonnet finit par s’épuiser au début du XVIIIe siècle et par sombrer dans l’oubli. Molière, à la fin du XVIIe siècle, dans sa pièce Le Misanthrope ironise déjà sur le ridicule de nombre de poètes sans inspiration, comme Oronte, qui s’essaie à écrire

"aisément" ; v.8 "n'avait qu'à prendre" - Il se moque, à la fin, de la décision du héron v.9, v.15, v.19, v.22 : lé héron fait le difficile - discours du héron : nombreuses exclamations - la chute : le héron doit manger un limaçon (v.26) - ordre des poissons = ordre des différents conseillers qui se sont succédés Cette est en decrescendo Une morale : il ne faut pas être trop exigeant ni trop fier Une double portée : La Fontaine s'adresse au roi. Il doit mieux choisir ses conseillers et ne pas céder

oratoire, Interjection « ô cruelle ? » => Lexique amoureux d’inspiration pétrariquiste, Apostrophe « France »inspiré de Virgile, Bucolique => tonalité patéthique rendue par l’Epizeuxe « France France ». Deception de la France qui l’a abandonné. Ordre : « réponds » => appel désespéré. Le cri de l’agneau, le bêlement est rendu par la sonorité des rimes suffisantes « Cruelle / querelle » qui font écho à « mamelle et appelle » du 1er quatrain. Mais antéposé pour marquer une fois de plus la rupture

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 Comment le goût se forme-t-il ? La Pléiade et le goût d’une poésie nouvelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 Quelle conception de la poésie défendent les poètes de la Pléiade ? Le goût du théâtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Auteur : Joachim du Bellay est un poète français né en 1522 à Liré en Anjou, et mort en 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes reconnus. De 1553 à 1557, il devient secrétaire du cardinal Jean du Bellay, cousin de son père et célèbre diplomate, avec qui il partira pour Rome. Le poète découvre alors la ville mythique de l'Antiquité, qui n'est plus que ruines, faste et débauche. Le regret s'empare du poète, sentiment qui lui