Origines Et Evolution Du Genre Romanesque

Moyen Age du Ve au XVe s., 2ème édition, Paris, P.U.F., 1997. - Le Jan R., Histoire de la France : origines et premier essor, 480-1180, Paris, Hachette, 1996. - Bührer-Thierry G., Les sociétés en Europe. Enjeux historiographiques, méthodologie, bibliographie commentée, Paris, 2002 - Gauvard C., De Libera A., Zink M. (dir.), Dictionnaire du Moyen Age, Paris, P.UF., 2002. - Lebecq S., Les origines franques, Ve-IXe s., t. 1, Paris, Seuil, 1990. - Theis L., L'héritage des Charles. De la mort de Charlemagne

soi-même ? » (Vie de Henry Brulard, éd. cit., p. 535). M. Leiris ne peut que souscrire à cette vérité d’évidence dans les premières pages de son essai autobiographique : « Si rompu que je sois à m’observer moimême, si maniaque que soit mon goût pour ce genre amer de contemplation, il y a sans doute des choses qui m’échappent, et vraisemblablement parmi les plus apparentes, puisque la perspective est tout et qu’un tableau de moi, peint selon ma propre perspective, a de grandes chances de laisser dans l’ombre

conventionnel. » Le sens de la modification se trouve explicité dans le même carnet : « La Révolution, la Terreur, c'est toute l'histoire liquidée. Hélas! c'est la Représaille » (f° 13); « 93 est un spectre, dites-vous. Soit. C'est le spectre du genre humain assassiné. Oh! l'épouvantable assassinat qui a duré six mille ans ! » (f° 14). Tout se passe comme si Hugo songeait dès lors « à introduire dans son livre une sorte de manifeste, une déclaration de principe sur la Révolution française et

Pourquoi donc n'y a-t-il pas d'ouvriers dans La Comédie humaine ? La question a beaucoup préoccupé les critiques marxistes, qui n'y ont jamais apporté de réponse satisfaisante : A. Wurmser 30, en désespoir de cause, se contente d'en appeler aux origines bourgeoises du romancier. Il n'est pas sûr — nous y reviendrons dans la dernière partie de cet article — que la réponse de Barbéris soit pleinement satisfaisante ; son apport est cependant décisif parce qu'il montre, en s'appuyant sur des textes

moyens et les enjeux romanesques pour représenter un personnage, de connaître l’histoire du roman et l’évolution du personnage, d’établir et analyser les liens entre personnage et contexte historique, de comprendre le personnage comme miroir des enjeux d’une société. Organisation Le chapitre s’organise en cinq séquences progressives qui permettent d’aborder la notion de personnage, puis de la complexifier et de la problématiser. La séquence 1 aborde le genre romanesque à partir de la notion

dans le contexte littéraire 16 2.2 La double signification du terme « courant de conscience » 18 3 Monologue intérieur 23 3.1 Monologue intérieur ou soliloque ? 23 3.2 Le paradoxe du monologue intérieur : prononcé ou non prononcé ? 27 3.3 Un genre mal découvert ? 29 3.4 Perspective 31 4 « Psycho-récit » 33 5 Discours indirect libre 36 5.1 Monologue ou dialogue intérieur? 39 6 Nathalie Sarraute et le Nouveau roman 43 7 Le planétarium 46 7.1 La question de l’interprétation 46 7.2 L’aspect

modernes, 8 premières minutes OBJET D’ETUDE N°2 : LE PERSONNAGE DE ROMAN DU XVIIe A NOS JOURS Chapitre 1 : Groupement de textes Scènes de guerre: le héros en question Problématique: En quoi le personnage romanesque est-il le reflet d’une époque ? Objectifs : Percevoir les évolutions de la notion de héros Comprendre comment s'articulent personnage et héros (deux notions qui ne coïncident pas toujours) Lectures analytiques Texte 5 : V. Hugo, Les Misérables, 1862, la mort de Gavroche. Texte 6

société dans laquelle il est immergé, plus enclin à l'observation ethnographique, qu'il ne l'était précédemment, comme s'il prenait du recul avec une appréhension trop fantasmatique de l'Altérité orientale. Pour la même raison, tout ce qui relève du "romanesque oriental", très présent dans les deux parties précédentes du récit, va disparaître. L'orientalité fantasmatique ou légendaire ne s'épanouira désormais que mise à distance par le recours à la technique métadiégétique qui préside au récit de l'histoire

— Les histoires dont sont extraites les citations ci-dessus sont tirées de récits imaginaires, de contes ou de fables que vous avez certainement lus dans votre enfance. — Ces œuvres peuvent faire rêver : les fées et les princesses abondent dans ce genre de récits ; elles peuvent cependant susciter la peur. Ainsi, le conte russe intitulé « Baba Yaga » crée une ambiance terrifiante. — Le titre de la séquence interroge le lecteur : est-il possible de raconter une histoire imaginaire totalement éloignée

Pacte narratif et illusion romanesque Le personnage support de fiction L’Oulipo et la contestation de l’illusion réaliste Georges Perec 1936-1982, La Disparition, 1969 Anton Voyl souffre d’insomnie et tente de s’occuper. Récit à la 3ème pers. Narrateur extérieur à l’histoire qui n’est pas présent, qui n’intervient pas. Le pers. est vu de façon externe. Registre réaliste (référentiel actuel) I. La contrainte comme machine à produire de la fiction La contrainte crée forcément des anomalies