Ouléma

Longévité Six siècles d’existence pour un Empire, c’est une exception dans le monde musulman. Comment cela a-t-il été possible ? - Présence d’une administration, de gouverneurs qui collectent l’impôt et constituent la force militaire locale. Les oulemas, savants dans le domaine des sciences religieuses, sont fonctionnaires, contrairement à l’usage musulman. Ils constituent un corps de lettrés formés aux sciences islamiques et rétribués par le pouvoir central en tant que professeurs (müderris),

d'entre eux, Ali Khamenei, est même le "Guide de la révolution", autorité suprême de l'Iran. Un ayatollah a, bien entendu, la compétence nécessaire pour prononcer des fatwas. §           Une fatwa est une interprétation de la loi Coranique émanant d'un ouléma, docteur de la foi musulmane qui a une autorité religieuse respectée. Cette autorité s'applique particulièrement au fiqh, qui est le droit musulman. La fatwa est une sentence grave, que tout musulman doit respecter. En février 1989, l'ayatollah Komeyni

urbaines, et le pouvoir n’aurait plus certainement les mains libres pour les réprimer en silence comme par le passé. En cas de crise de succession (8), les islamistes seraient certainement des intervenants symboliques d’un poids égal à celui des oulemas, le cheikh Yassine retrouvant le cas échéant un rôle déterminant. Le dialogue politique que la monarchie a lancé ne saurait désormais les exclure - et l’on pourrait même les voir occuper certains des lieux, ou des rôles, dévolus dans le passé à un

surtout réalisée en Irak sous les Abbassides. La base de ce travail est le Coran, le Hadith et la mémoire des actes publics de la communauté et de ses chefs (choix politiques, conflits, etc.). Peu à peu se constitue un corps de lettrés musulmans : les oulémas. Le premier problème fut celui de l’autorité : le califat doit-il être ouvert à tous les musulmans ou aux seuls compagnons du Prophète, ou seulement à sa famille ? Comment choisir le calife ? Quelles limites donner à son action ? S’il agit injustement

jeunes préfèrent la lecture de romans (44,4%) ou autres genres (22,3%) que de livres religieux. Concernant les croyances populaires, le culte des saints a toujours occupé une place importante dans l’islam populaire marocain, malgré les critiques des Oulémas d’autant plus lorsque les zaouias assuraient leur maintien. Aujourd’hui, malgré l’importante perte d’influence de celles-ci, 32,5% des marocains se disent pour la Ziara (visite des marabouts). Les jeunes sont en grande majorité opposés à cette pratique

à la Mecque, les maîtres et les muftis des quatre Écoles de droit sunnites avalisent une réfutation contre « l'égaré qui égare » intitulée le livre de la prévention de l'égarement et de la répression de l'ignorance[23]. Il en est de même avec les oulémas chiites zaïdites au Yémen et jafarites en Irak[24]. Les premières réfutations apparaissent au Maghreb après la prise des lieux saints par les wahhabites entre 1803 et 1806. La doctrine wahhabite fut réfutée (radd en arabe) par toutes les écoles chiites

des grands travaux juridiques de l'islam est de distinguer parmi les hadiths authentiques et les hadiths évalués comme bons et les hadiths faibles. ==> Incertitude juridique. B/ Les sources dérivés : 1. L'ijmâ : correpond au consensus des oulémas, dignitiaires musulmans. ( source non reconnue par les chiites) 2. Le raisonnement par analgie : le Qiyas. (non reconnu non plus par les chiites). Section III. Les strucutres conceptuelles

religieuses et culturelles. Organiser l'espace social, c'est se donner les moyens de vivre son identité pleinement, sereinement « L’islam a montré aux premiers musulmans, et de quelle manière, comment répondre aux défis de leur temps. Celui de nos modernes oulémas qui saura nous montrer comment, à la lumière de l’esprit de l’islam, répondre aux défis de notre temps sera le meilleur des musulmans de ce temps, et nous lui vouerons une reconnaissance éternelle ».3 III- Le système d’assurance « islamique » -

des deux chambres parlementaires, après consultation de leurs groupes respectifs. Le mandat des membres du Conseil constitutionnel est de 9 ans non renouvelable3. La nouvelles Constitution de 2011 prévoit la nomination d’un membre du Conseil des Oulémas, sur proposition du Secrétaire général dudit Conseil, parmi les six membres nommés par le Roi. En outre, la loi organique prévoit que la fonction de membre du Conseil Constitutionnel est incompatible avec celles de membre du gouvernement, du parlement

Islamiques, est le manque énorme en Oulémas qualifiés pour faire partie des comités de conformités de la sharia. En effet, par la nature de leurs activités, les Oulémas des sharia Board doivent avoir une expérience significative pour pouvoir veiller à la juste interprétation des termes employés afin de définir correctement les instruments financiers Islamiques. Malgré les programmes de formation lancés un peu partout dans le monde pour former les futurs oulémas capables d'exercer dans le monde de