Ouverture Pour Les Fleurs Du Mal

SEQUENCE 3 : Les Fleurs du mal, Charles BAUDELAIRE (OI) Séance 3 : « Parfum exotique » Introduction Ce sonnet ouvre, dans la section « Spleen et Idéal », le cycle consacré à Jeanne Duval. La fusion de l’érotisme et de l’exotisme, caractéristique de ce cycle, tient à la personnalité de Jeanne Duval, mulâtresse extrêmement sensuelle. Baudelaire la rencontre à son retour de l’île Maurice en 1842. Mais ici, la femme s’efface très vite devant la puissance de son parfum qui engendre la vision et

« Parfum exotique » Ce sonnet fait partie de la section « Spleen et Idéal » des Fleurs du Mal (1857) de Baudelaire. L’actrice Jeanne Duval en est l’inspiratrice. Baudelaire la surnommait « la Vénus noire » et a entretenu avec elle une longue et tumultueuse relation. Le titre, qui évoque la sensation olfactive (« parfum ») et une notion d’ailleurs (« exotique »), évoque déjà l’idée de voyage des sens. Plus précisément, nous allons voir comment le parfum de la femme aimée provoque chez le poète

qui monopolisait les droits et libertés des individus sur des plans stricts. Cette période fut d’ailleurs appelée la Grande noirceur en raison des restrictions de l’époque en vigueur sous le régime du gouvernement Maurice Duplessis. Une certaine ouverture eut l’effet de lumière sur le Belle province avec l’avènement de Jean Lesage au pouvoir. Les années 60 furent marquées par un grand bouleversement sur le plan idéologique et technique. La pilule anticeptionnelle fit son entrée sur le marché et avec

central dans la mémoire de la Première guerre mondiale. Chantée notamment par Marc Ogeret et Maxime Leforestier, elle est également présente dans plusieurs films dont Un long dimanche de fiançailles (J.-P. Jeunet, 2004). Mais son histoire reste souvent mal connue, malgré la mise au point importante que lui a consacrée Guy Marival dans l'ouvrage dirigé par Nicolas Offenstadt, Le Chemin des Dames, de l'événement à la mémoire, Stock, 2004 (p. 350-359). On peut donc lui consacrer un petit éclairage, d'autant

autres d’espèces d’acacia à longues épines telles que A. raddiania , A. nilotica, A. seyal par leur base épaisse. - Les fleurs : Elles sont en panicules axillaires denses de 3.5 à 16cm de long, avec un pédoncule long de 2 à 4cm. Elles apparaissent plus ou moins 2 mois après que l’arbre se couvre de feuilles. Elles sont sessiles ou avec pédicelle allant jusqu’à 2 mm. Ces fleurs vont de la couleur blanchâtre au jaune et sont très parfumées. Le calice est long de 1 à 1.7mm glabre à pubescent et constitue

pas représenté négativement. - situé du Bellay dans le mouvement humaniste et sa réfèrence à l'antiquité - évoqué l'épisode autobiographique au quel le texte fait réfèrence - résumé le texte briévement. LA 2 : MOESTA ET ERRABUNDA, in Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire, 1875 I) Un impossible ailleurs : l'évasion 1) Un appel La tournure féminine du titre en latin évoque d'emblée la présence d'une femme caractérisée par ses sentiments de spleen. Le texte débute par une interpellation

mai » => idée que tout revient.=> Mai revient tous les ans + rimes embrassées qui amène une répétition.II. La mélancolie amoureuse du poèteA. Un amour impossibleAu début : image d’un amour printanier = « Le mai le joli mai » + champ lexical des fleurs, les personnages d’une romance = « Des dames » + « je » un jeune homme, sentiment d’admiration avec amplification (hyperbole) = « Vous êtes si jolies ».Mais les dames sont inaccessibles étant en en « haut de la montagne » et le jeune homme en barque

construire : - l'image, mouvante en fonction des saisons, de l'environnement, à la fois ouverture sur l'extérieur et protection (quand celui-ci est esthétiquement agressif); - des endroits où l'on peut goûter un moment de solitude, ou d'intimité avec un parent; - des espaces centrés sur des activités, à faire ou contempler, proches de celles que beaucoup de français ont pratiqué (petit potager, quelques fleurs, herbes aromatiques, arbres fruitiers) Le jardin peut être derrière (à côté du parc à voitures

s’inspirant de Chateaubriand, érigea ce terme comme mot d’ordre d’une nouvelle esthétique dès 1863 dans le Peintre de la vie moderne. Signification d’un réel changement, il y fait une critique de la tradition classique et de ses spectateurs, clamant une ouverture sur d’autres artistes et beautés, s’attachant à « la peinture des mœurs du présent. » quand il préfère la ressemblance morale à l’imitation de la nature. Il évoque les scènes de la vie parisienne et crée un rapport entre les individus et la ville

du nègre et du blanc."2 | |Nous reconnaissons, bien sûr, à la littérature de La Ronde le droit d'exister à partir d'un certain souci de la forme, donc, | |d'une certaine esthétique, mais nous comprenons mal le dénouement, cette recanalisation de la conscience collective dans ce | |courant de contradictions. En fait, ce qu'il y a de révolutionnaire chez les poètes de La Ronde, ce n'est ni le tragique | |vilairien, ni la mélancolie de Sylvain