Ouvre les yeux

Dans ce Florilège, sont regroupé un ensemble de poèmes qui décrivent les peintures qui ont touché les poètes, les sensations qu’elles leurs ont provoquées, ou rendent hommage aux peintres comme le célèbre poème Les Phares de Charles Baudelaire qui ouvre ce recueil. Parfois des poèmes comme Musée du Louvre de Laurent Tailhade et Palais des Beaux Arts de W.-H. Auden font honneurs aux espaces qui sont consacrés à la peinture .Les poètes parlent de peinture avec émotion à travers les mots et traduisent

DES BARREAUX PLEIN LES YEUX Marc CANTIN ( 2000 ) au sujet du roman Pêle-mêle Réflexions, observations, citations…. Un style, une écriture Le roman s’ouvre sur une page aux consonances poétiques : ° 9 phrases disposées ainsi que des vers ( de 2 à 12 syllabes ), ° une strophe en boucle, le dernier vers est la reprise du 1er. ° l’emploi de la métaphore : les barreaux sont comparés à des bougies (13) qu’elle pourra souffler le moment venu. Les premières pages

conscience de la personne en face, par exemple, pour la vue, Du Bellay décrit la beauté, en partant d'en haut avec « ces beaux cheveux dorés » ligne 1, puis, descends encore et encore, « ce beau front » ligne 2, « les deux archets » ligne 3 ; « ces beaux yeux » ligne 4 etc.. Bien entendu, la vue étant le principal sens pour juger, c'est le sens le plus utilisé, avec nottament des remarques que seuls la vue peut nous permettre d'avoir, comme par exemple « ce teint emprunté de l'Aurore » ligne 7. Le deuxième

pieds) Vers 30 à 50 : le cou, le buste avec successivement les seins, le ventre, le dos, la nuque, les hanches, les fesses, le sexe… Vers 51 à la fin : les yeux. Le poème fait donc un inventaire des parties du corps de la femme, depuis la « périphérie » (membres) jusqu’au « centre » (buste) : les plus anodines puis les plus intimes et enfin les yeux, qui prennent de par cette position toute leur importance. c) Une forme inhabituelle Cette structure est inhabituelle pour un poème d’éloge amoureux :

Arts, techniques, expressions Arts, rupture, continuité ENTREE HDA (entourer) : Arts de l’espace Arts du langage Arts du quotidien Arts du son Arts du spectacle vivant Arts du visuel DESCRIPTION 1/ Ce que je vois (et qui saute aux yeux) : Qu’est-ce qui est mis sous mon regard ? On voit l’artiste plusieurs fois : premièrement de dos, son reflet dans le miroir, sur le tableau qu’il dessine, ainsi que ces croquis. On voit également l’autoportrait de diffèrent autres artistes comme

Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le cha­ hute comme une marionnette. Le voyage dure longtemps. Des jours et des jours. Et tout ce temps, le vieil homme le passe 9 à l'arrière du bateau, les yeux dans le sillage blanc qui finit par s'unir au ciel, à fouiller le lointain pour y chercher encore les rivages anéantis. Quand on veut le faire entrer dans sa cabine, il se laisse guider sans rien dire, mais on le retrouve un peu plus tard, sur

nous forcer à penser, à comprendre le sens profond et caché des événements ». Face à ce point de vue, nous pouvons nous demander si le roman a pour but d'ouvrir les yeux du lecteurs sur les réalités de l'existence ou de lui permettre de s'évader et de s'amuser. Dans une première partie, nous verrons que le roman peut ouvrir les yeux du lecteur sur les réalités de son existence mais qu'il peut aussi lui permettre de s'évader et de s'amuser dans une seconde partie. Le réalisme est un mouvement

de Valmont élabore une stratégie, il observe, et il traque, Valmont en fait part plusieurs fois à la Marquise de Merteuil. Sa méchanceté et cruauté est de vigueur, il refoule tout sentiment face à sa victime, seule la victoire à d’importance à ses yeux. Madame de Tourvel est l’un de ses instruments. Il ne respecte pas les femmes, la seule qu’il respecte au début du roman est la Marquise mais seulement parce qu’elle est son égale en libertinage. Un homme avant tout Le Vicomte de Valmont

Depuis ton départ, mon cœur se meurtrit, il se brise petit à petit, il m'arrive pas à supporter ton départ et par la même occasion il me détruit. Il détruit la personne que j'étais devenu avec toi. Celui qui aurait décroché les étoiles pour voir tes yeux briller de mille cieux. Je suis devenu un automate, mes gestes sont devenus un travail à la chaine que je répète sans cesse. La seule chose qui me rappelle que je suis humain est la douleur, elle persiste malgré mon indifférence. Ton départ a été

au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits, Je préfère au constance, à l'opium, au nuits, L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane; Quand vers toi mes désirs partent en caravane, Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis. Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme, O démon sans pitié! verse-moi moins de flamme; Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois, Hélas! et je ne puis, Mégère libertine, Pour briser ton courage