Pain de munition

terre, de mer ou de l’air, soit de toute autre manière ; 3° Tout Malgache qui livrera à une puissance étrangère ou à ses agents, soit des troupes malgaches, soit des territoires, villes, forteresses, ouvrages, postes, magasins, arsenaux, matériels, munitions, vaisseaux, bâtiments ou appareils de navigation aérienne, appartenant à Madagascar ou à des pays sur lesquels s’exerce l’autorité de Madagascar. 4° Tout Malgache qui, en temps de guerre, provoquera des militaires ou des marins à passer au service

intellectuelle et spirituelle. Comme il descendait l'escalier de sa maison, qui avait été réquisitionnée par l'armée, il croisa un soldat allemand. L'homme le regarda d'un air doux et lui demanda s'il avait faim, puis lui offrit un Kartofellbrot, le pain noir de pomme de terre dont se nourrissait l'armée allemande. A. Trocmé lui répondit dans sa langue que, fût-il mourant de faim, il refuserait de recevoir quoi que ce soit des mains d'un ennemi. « Non, non! Je ne suis pas votre ennemi! » lui répondit

était en face du télécran. Il traversa la pièce pour aller à la minuscule cuisine. En laissant le ministère à cette heure, il avait sacrifié son repas de la cantine. Il n’ignorait pas qu’il n’y avait pas de nourriture à la cuisine, sauf un quignon de pain noirâtre qu’il devait garder pour le petit déjeuner du lendemain. Il prit sur l’étagère une bouteille d’un liquide incolore, qui portait une étiquette blanche où s’inscrivaient clairement les mots « Gin de la Victoire ». Le liquide répandait une odeur

nous avons en France la « Belle Epoque » (se déroulant de 1895 à 1914). La population – en particulier la classe populaire – vit mieux, avec une amélioration de la qualité de la nourriture (l’alimentation reposait auparavant essentiellement sur le pain : on mange maintenant des légumes et de la viande, grâce aux progrès de l’agriculture et à une hausse du pouvoir d’achat. On ne dépense plus l’intégralité de son revenu dans la nourriture ; il reste encore un peu d’argent pour les loisirs. Une fois

était en face du télécran. Il traversa la pièce pour aller à la minuscule cuisine. En laissant le ministère à cette heure, il avait sacrifié son repas de la cantine. Il n'ignorait pas qu'il n'y avait pas de nourriture à la cuisine, sauf un quignon de pain noirâtre qu'il devait garder pour le petit déjeuner du lendemain. Il prit sur l'étagère une bouteille d'un liquide incolore, qui portait une étiquette blanche où s'inscrivaient clairement les mots « Gin de la Victoire ». Le liquide répandait une odeur

d’Amérique du Sud vont fournir de la viande à l’Europe. Pendant toute la guerre, il a fallu acheter de quoi se battre (armes, équipements divers,…). Les Etats-Unis livrent tous les mois jusqu’à la fin de la guerre 300 millions de francs d’armes et de munitions diverses à l’Europe. L’économie européenne est donc gravement touchée à tous les niveaux, y compris au niveau des transports internationaux car ni la France, ni l’Allemagne n’ont pas assurer leur propre transport. Les Etats-Unis sont donc les plus

était en face du télécran. Il traversa la pièce pour aller à la minuscule cuisine. En laissant le ministère à cette heure, il avait sacrifié son repas de la cantine. Il n’ignorait pas qu’il n’y avait pas de nourriture à la cuisine, sauf un quignon de pain noirâtre qu’il devait garder pour le petit déjeuner du lendemain. Il prit sur l’étagère une bouteille d’un liquide incolore, qui portait une étiquette blanche où s’inscrivaient clairement les mots « Gin de la Victoire ». Le liquide répandait une odeur

découvrir des valeurs comme la liberté, la solidarité, le respect... Lire, c’est développer sa sensibilité. 149 Les annales corrigées Sujet 2 • Texte de Victor Hugo (série collège, juin 2007) Énoncé Condamné au bagne pour avoir volé un pain, Jean Valjean a purgé sa peine et vient d’être libéré. Il s’arrête dans une auberge. Pendant que le nouveau venu se chauffait, le dos tourné, le digne aubergiste Jacquin Labarre tira un crayon de sa poche, puis il déchira le coin d’un vieux journal

même, sur les affreuses berges, sur la terre et sur la vase, parmi les détritus et les bêtes mortes, une activité de fourmilière. Des soldats de toutes 10 les armées d’Europe, au milieu d’un peuple de coolies menés à la baguette, débarquant des munitions, des tentes, des fusils, des fourgons, des mulets, des chevaux : une confusion encore jamais vue, d’uniformes, de ruines, de canons, de débris et d’approvisionnements de toute espèce. Et un vent glacé, qui se lève avec le soir, fait frissonner, après

Mais la campagne lui paraît hostile, et il revient sur ses pas. Une «bonne femme» l’invite à frapper à une porte, qui est celle de l’évêque. Il se présente : «Je m’appelle Jean Valjean. Je suis un galérien», et se raconte. Pour avoir, en 1795, volé du pain pour des neveux qui n'avaient rien à manger depuis plusieurs jours, il avait été, en 1796, condamné à cinq ans de bagne, recevant à Toulon le numéro 24.601. Ses tentatives d'évasion retardèrent à plusieurs reprises sa libération, sa peine étant alors