Paquebot Supervielle

BIOGRAPHIE Supervielle, Jules (1884-1960), poète, romancier et dramaturge français, auteur d'une poésie très personnelle, hantée par l'angoisse de l'absence et le sens du mystère. Né à Montevideo, en Uruguay, issu d'une famille de grande bourgeoisie, orphelin huit mois après sa naissance, il fut élevé par son oncle et sa tante, et partagea sa vie entre la France et l'Amérique du Sud. Il se maria en 1904, et fut père de six enfants. Tandis que ses premiers poèmes sont d'une facture assez traditionnelle

Marseille** de Jules Supervielle Lecture : 1 Marseille sortie de la mer, avec ses poissons de roche, ses coquillages et 2 l’iode, 3 Et ses mâts en pleine ville qui disputent les passants, 4 Ses tramways avec leurs pattes de crustacés sont luisants d’eau marine, 5 Le beau rendez-vous de vivants qui lèvent le bras comme pour se partager 6 le ciel, 7 Et les cafés enfantent sur le trottoir hommes et femmes de maintenant avec 8 leurs yeux de phosphore, 9 Leurs verres, leurs tasses

avec attention. Le bleu de la couverture fait aussi allusion au poème « Les yeux d’Elsa » car, comme dit précédemment, Aragon compare les yeux de sa femme à un verre qui « n’est si bleu qu’à sa brisure ». « Les yeux lointains », Jules Supervielle Jules Supervielle est né le 16 janvier 1884 à Montevideo (Uruguay) et est mort à Paris le 17 mai 1960. Le thème principal de ce poème est les yeux. Ceux-ci peuvent exprimer beaucoup de choses, ils peuvent être un moyen de rentrer en contact avec l’autre

de Lautréamont, qui lui donneront l'envie d'écrire. Après avoir collaboré avec la revue Le disque vert, dirigée par Franz Hellens, Michaux quitte la Belgique en 1924, et s'installe à Paris. Là, il fréquente les surréalistes, et rencontre Jules Supervielle qui deviendra un ami très proche. Sa carrière En 1927, Henri Michaux publie son premier recueil, Qui je fus, chez Gallimard. A partir de 1929, il fait de grands voyages, notamment en Amérique du Sud et en Asie, qui vont alimenter son oeuvre

Charles Beaudelaire (1842) Au seul souci de voyager … de Stéphane Mallarmé (1842-1898) En bateau de Paul Verlaine (1869) La prose du transsibérien de Blaise Cendrars (1913) Ondes- Voyage d’Apolinnaire (1918) Paquebot in Débarcadères de Jules Supervielle (1922) Moravagine de Blaise Cendrars (1926) Orientales de Francis Etienne Sicard (1995) Au seul souci de voyager… est un poème écrit de 1842 à 1898 par Stéphane Mallarmé. Ce poète est un artiste du 19eme siècle. Il

Débarcadère Comme un bœuf bavant au labour Poème en vers libre pas de rime pas de vers type Pas de majuscule au début des vers Supervielle a réalisé beaucoup de voyage transatlantique. Il parle d’un paquebot  nom du poème débarcadères Paquebot + au pluriel. C’est un tableau des différents aspects du voyage. Il est écrit à l’époque des surréalistes. De nombreuses impressions qui dominent Lacustre = mac comparaison Bastingage = rambarde autour du bateau Prolifère (adj) = tournure de phrase

et Apollinaire célèbrent une nouvelle sourced’inspiration poétique qui est un moyen de transport moderne pour l’époque. 2) Nous allons étudier quatre poèmes pour ce corpus : Ode de Valéry Larbaud, L’avion de Guillaume Apollinaire, Paquebot deJules Supervielle et La valise de Francis Ponge. Tous ces poèmes ont été écrits au XXème siècle. Nous montrerons les différences par la diversité et par la modernité des formes d’écritures poétiquesutilisées. Dans une première partie, nous montrerons ces

l'interminable ennui de la plaine Mallarmé, « Apparition » Victor Hugo, Les Contemplations, extrait d' « À propos d'Horace ». Derniers corrigés ajoutés : Vous vous apprêtez à publier une anthologie des oeuvres de Jules Supervielle et voulez absolument qu'y figurent "Paquebot" et "Marseille". Vous devez pour cela convaincre votre éditeur de la qualité de ces poèmes et de leur importance dans l'oeuvre de l' Candide, chapitre 6, Voltaire Ronsard: « Doux desdains, douce amour d'artifice cachée…

Voyage dans Calligrammes d'Apollinaire Heureux qui comme Ulysse de du Bellay La Prose du transsibérien de Blaise Cendrars Moravagine de Cendrars (un roman poétique et surréaliste) Jules Supervielle "Paquebot" in Débarcadères, 1922 L'Atlantique est là qui, de toutes parts, s'est généralisé depuis quinze jours, avec son sel et son odeur vieille comme le monde, qui coue, marque les choses du bord, s'allonge dans la chambre de chauffe, rôde dans la soute au charbon, enveloppe ce bruit de forge

son Odyssée, traite des aventures légendaires d’Ulysse. Aujourd’hui, le débat public est orienté différemment, la poésie l’est donc aussi. Apollinaire, dans Zone parle du quotidien de son temps, des « belles sténodactylographes », des journaux… Supervielle, dans Paquebot, décrit la vie à bord d’un navire, pendant un long voyage. On voit donc que le poète peut utiliser le quotidien en y apportant sa sensibilité pour en faire de la poésie. Mais d’après Reverdy, « Rien ne vaut d’être dit en poésie que l’indicible »