Paradoxe de Jevons

fondements de la microéconomie = Analyse des comportements individuels sur les marchés (prix) à partir d’un raisonnement marginaliste. Fondements de la microéconomie contemporaine s’est faite en 2 temps. * 1870’s : 1ère génération de marginalistes = Jevons (1835-1882 : Londres), Walras (1834-1910 : Lausanne), Menger (1840-1921 : Vienne) = Concepts de base : utilité marginale, équilibre * 1890-1950 : 2nd génération =Marshall (1842-1924 : Cambridge), Edgeworth (1845-1926 : Oxford), Pigou (1877-1959 :

p€riode de transition s€parant la domination de l'€conomie classique ricardienne et l'€mergence du marginalisme dans les ann€es 1870, l'€cole historique anglaise constituera pour un temps l'orthodoxie de l'€conomie politique britannique. Ainsi, W.S. Jevons aura toutes les peines du monde „ s'imposer dans le milieu acad€mique. Tr†s influenc€e par les auteurs allemands, la version franŒaise de l'historicisme n'aura qu'une port€e limit€e et une unit€ contestable. Le principal €l€ment f€d€rateur sera un

d’émissions de 2 CO par kilomètre des automobiles, les constructeurs réduisent la consommation d’essence ou de diésel de la voiture au km. Ainsi, le coût au km diminue, ce qui incite les consommateurs à circuler plus. C’est l’effet rebond ou le paradoxe de Jevons. Enfin, une norme n’incite pas à faire mieux que ce qui est prescrit. Dans la mesure où les agents pollueurs ont économiquement intérêt à polluer (ils subissent un coût à dépolluer ou à utiliser des technologies plus propres), la norme assure

en le liant à la rareté. On présente souvent ce problème sous la forme du paradoxe du diamant et de l’eau : on compare un verre d’eau et un diamant. Incontestablement dans notre société la valeur d’un diamant est supérieure à un verre d’eau. Les différences de coût n’expliquent pas les différences de valeur, mais on ne peut pas dire non plus que le diamant soit plus utile que l’eau. Les marginalistes ont résolue ce paradoxe en expliquant que le déterminant de la valeur est le degré d’utilité final

information parfaite. Si il souhaite intervenir, il faut déplacer la courbe Offre et/ou demande. Chapitre III : Le consommateur rationnel Ce chapitre approfondit les causes de l’apparition de la demande. D’où vient-elle ? 1. Paradoxe de la valeur Ce paradoxe date du Moyen-Âge : « Pourquoi dans les pays tempérés, l’eau a un prix bas alors que le diamant, inutile à l’homme, à un prix élevé ? » Les marginalistes apportèrent la solution (1870) et fait appel au calcul différentiel. 2. Utilité

(absolutiste et relativiste) s’est transmis avec les mêmes grandeurs et les mêmes intensités dans le monde économique et il s’est manifesté au niveau de la théorie de valeur. De l’école classique (Smith, Ricardo, Marx…) à l’école néoclassique (Walras, Jevons, Menger, Pareto etc.…), une conception subjective s’est substituée à une conception objective et une théorie de valeur-utilité s’est substituée à une théorie de valeur-travail. Ce débat économique a servi de transition entre le débat philosophique

très clair sur cette théorie et Ricardo ne le sera guère plus. Comme Smith, il écarte rapidement la dimension subjective (valeur-utilité) . L’utilité est bien entendu liée à la valeur mais elle n’en est pas la cause. D’ailleurs, on se souviendra du paradoxe du diamant et de l’eau… " Les choses, une fois reconnues utiles par elles-mêmes, tirent leur valeur échangeable de deux sources : la rareté, la quantité de travail nécessaire pour les acquérir". L’erreur de Ricardo est bien entendu que la rareté

noms de la science économique s’y intéressé. Suite à un article John Hicks, 1981, nous distingueront 5 grandes périodes dans l’histoire des cycles : 1820-1870 : période qualifiée par Hicks de « Jevonienne » du nom de l’économiste anglais Stanley Jevons qui proposa une théorie des cycles entre1874-1877. Les crises de cette période sont des crises financières dont le déroulement d’ensemble est le suivant : une phase d’expansion s’accompagne de hausse des prix puis des taux d’intérêt et mène à une

accumulation qui ne peut se faire qu'avec l'épargne. Qui peut épargner ? Ça va accompagner l'idée que la vie des personnes riches doit être simple pour qu'ils puissent dégager de l'épargne, l'épargne est nécessaire à la manufacture naissante. Paradoxe de la valeur travail : il y a la rareté, c'est l'idée que certains biens ont de la valeur non pas parce qu'il y a du travail mais parce qu'ils sont rares. Cette notion de rareté va introduire une réflexion sur l'idée d'utilité des biens. Pourquoi

sol riche qui produit presque sans travail et sans engrais, qui n'ont que pas ou peu d'impôts, chez lesquels le taux de salaire est souvent dérisoire ». Jules MELINE Cette méfiance de MELINE vous semble-t-elle justifiée? (ESC 2004) Qu’est que le paradoxe de W.Leontief ? (INEDIT) Les formes et les principales explications économiques de la concentration économique au 20ème siècle (ESC 2004) Comment expliquer les échanges intra-branche ? (INEDIT) Quels sont les palliatifs à l’absence de laboratoire