Parallélisme Le Cid

des répliques, mais ceci est, bien sûr, subjectif, parce que cela est impossible de savoir l’intention originale de l’auteur, exceptés les cas où le metteur en scène travaille avec, ou est l’auteur lui-même. On en retrouve l’exemple de la tragédie Le Cid, de Corneille, publiée en 1637, qui est totalement dépourvue de didascalies, et qui comporte des précisions de décor très rares et générales. C’est ainsi que plusieurs versions de mise en scène ont été réalisées, telle que celle dirigée par Thomas le

consistant à utiliser deux mots dans|« Ton bras est invaincu, mais non pas invincible » | | |dérivative |une même phrase ayant la même racine |— Corneille, Le Cid | | |[rythmique] l'isocolie |[Stylistique] répétition d'une cadence sur |« Quitté de mes compagnes, je me reposai au bord d'un massif d'arbres : son

un ensemble de reprise des qualifications de cette étape, puis à un ensemble de reformulations du termefrontière. Le parallélisme dédouble des constructions syntaxiques analogues appliquées à des contenus différents. Le sable atteint la bouche: silence. Le sable atteint les yeux: nuit. Hugo J'ai langui, j'ai séché, dans les feux, dans les larmes Racine Le parallélisme syntaxique est ici le cadre d'un chiasme sémantique, c'est-à-dire une distribution symétrique de termes référant à la

important. Les maximes sont un genre bref dans la rhétorique : Pour terminer une partie, La Rochefoucauld condense sa dernière partie en une seule phrase. Les maximes dans le théâtre : la aussi on utilise très souvent des maximes : par exemple dans Le Cid, Rodrigue résume ce qu’il veut dire en un seul vers. Dans les fables, La Fontaine utilise des maximes pour la morale. Les maximes sont des genres a la mode, pratiquées dans les salons mondains. Il s’agit de rencontres ou l’on fait la lecture de

L’intrigue fournit donc des éléments nécessaires à la compréhension de la situation initiale tout en gardant ici un esprit comique ainsi qu’un fonctionnement de disciple à la pièce. Par ailleurs, il est très récurant d’avoir un deuxième conflit crée en parallélisme avec celui amoureux ; telle un conflit d’amour inscrit dans un cadre domestique. Un second conflit que l’on peut retiré dans l’histoire du théâtre est le conflit de générations, ce qui veut dire à la base une opposition qui se passe strictement

qui est peut-être finalement le véritable sujet de la pièce. Ces tensions pour l’esthétisme permettent de renouer avec un passé glorieux où il y avait de vrais affrontements au sujet de l’Art (exemple : La Bataille d’Hernani ou encore La Querelle du Cid). Œuvre – auteur époque | Genre du texte ou sous-genre | Art en question | Quelles conceptions de la Beauté, de l’Art ? | Moyens littéraires | 1. Salons de 1761 de Diderot (XVIIIème siècle) | Argumentation directe : compte-rendu d’œuvre d’Art

 Juan,   Tartuffe,  L’Avare   •  Racine  (1639  –  1699):  Andromaque,   Britannicus   •  La  Fontaine  (1621  –  1695):  Fables,  Livre   VII   •  ‘Corneille’  (1606  –  1684):  Le  Cid   -­‐  Caractéris5ques:  Soumis  à  de  lourdes   contraintes  (Monarchie  Absolue),  les   auteurs  du  classicisme  doivent  supporter   beaucoup  de  règles  (bienséance,  3   unités…)

de style qui met en parallèle des mots qui désignent des réalités opposées. Elle est souvent renforcée par un parallélisme de construction. o Ex: Certains aiment la nuit comme d'autres vénèrent le jour. Oxymore n. m. - Figure de style qui consiste à placer l'un à côté de l'autre deux mots opposés. On trouve des cas célèbres d'emploi de ce procédé: o «Cette obscure clarté» (Corneille, Le Cid ), un silence éloquent, un mort-vivant... Ce procédé permet de créer un paradoxe, une image surprenante. Il s'agit

subjonctif. S’adresse à une divinité prise à témoin ou au lecteur. Rythmes et structures de phrases : ruptures marquant de fortes émotions Figures de style : hyperboles, anaphores, parallélismes, chiasmes … Ex : « En cet affront mon père est l’offensé Et l’offenseur est le père de Chimène » Corneille, Le Cid Sonorités : reprises de sons semblables pour marquer le retour des mêmes émotions, impressions. Ex : « Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville » Verlaine Romance

l’époque), économie de langue remarquable (= Bérénice de Racine), mais surtout : les effets musicaux de la structure. Le récit poétique, Tadié (ex : Aurélia de Nerval) : lecture minimaliste de la poésie, ce qui est poétique = le parallélisme. Donc partout où il y a parallélisme, il y a poème (chez Tadié). Dans la Princesse de Clèves : les récits enchâssés, dans les différents aveux (à Coulommiers, à Nemours, le vol de la peinture, la rêverie de Coulommiers > implicite), au niveau des personnages (Vidame