Paresse éloge

lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse  D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants

Arguments d’autorité -> cite des auteurs incontestables. Eloge du voyage pour apprendre et pour formateur les humanistes. - Extrait de Gargantua, Rabelais, manuel p.486. Notes sur l’extrait : L'éducation de Gargantua, le jeune géant, héros du livre, est d'abord confiée par son père Grandgousier à un grand docteur en théologie. Le narrateur décrit alors longuement la méthode moyenâgeuse qu'il emploie et montre qu'elle se caractérise par la paresse, la goinfrerie, le mépris de l'hygiène et de l'activité

" Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe. "L'homme obtus manque d'esprit, le sot d'entendement."  Emmanuel Kant, Essai sur les maladies de la tête. "[...] c'est toujours ce qu'il y a de plus inepte qui rencontre le plus d'admirateurs." Érasme, Éloge de la folie. "L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; Il coule, et nous passons !" Alphonse de Lamartine, Premières Méditations poétiques, le Lac. "La nature humaine n'est ni bonne ni mauvaise,  mais ouverte vers une continuelle

révèle             De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent             L’or avec le fer. A te voir marcher en cadence,             Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse             Au bout d'un bâton. Sous l e fardeau de ta paresse             Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse             D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge             Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge             Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi

Ginsberg (droite) Allen Ginsberg Les beatniks jouent aussi de leurs allures et de leurs comportements. Un vrai beatnik est bohème et cool. Ils se veulent suffisants et détachés. Bien que certains le refusent, le mouvement représente aussi un éloge à la paresse et à la désobéissance civile. Même si pour certains les beatniks représentent une déviance, ils veulent aussi se dresser contre la « bêtise humaine, la brutalité et la cupidité du monde ». Alors que d’autres mouvements se liguent en communauté

et prononcer une palinodie qui va glorifier l’amour et lui rendre justice. Par-là, il s’accorde avec une parole dont il assume pleinement la paternité et qu’il peut donc prononcer sans honte, à visage découvert. Au blâme de l’amour succède donc son éloge. L’amour est bien un égarement de l’esprit mais il arrive que « Les plus grands biens nous adviennent par la folie tout au moins lorsqu’elle est un don divin » (244a). Or de toutes les folies, l’amour est la plus divin, celui qui d’un coup d’aile conduit

destruction d'emplois => révolution jugée trop rapide et destructrice -développement d’un antagonisme de classes => crainte de la classe ouvrière (confrontation idéologique patrons/ouvriers) -développement des utopies sociales (Lafrage : écrit un éloge de la paresse/ Godin : crée familistère) Les changements socioéconomiques : Passage : d’un système domestique (chez soi et par soi) à un système de fabriques (usines) d'une solidarité mécanique à une solidarité organique Développement du salariat

dépenses et ses impôts. • Vincent de Gournay « laisser-faire, laissez passer » * Anne Robert Jacques Turgot (1727-1781) • « Il est impossible que dans le commerce abandonné à lui-même l’intérêt particulier ne concoure pas avec l’intérêt général » (Eloge de M. de Gournay, 1759) • « Le bien général doit être le résultat des efforts de chaque particulier pour son propre intérêt […]. Ce que l’Etat doit à chacun de ses membres c’est la destruction des obstacles qui les gêneraient dans leur industrie […]

blâmé dans ce que j'ai la faiblesse morale et mentale de vous laisser lire ! Chacun des poèmes présent dans cette anthologie est destiné à quelqu’un ou quelque chose. Chaque mot est adressé à une personne, un objet comme un hommage ou une ode, un éloge à ceux et ce que l’on aime, ou que l’on a aimé. A ceux que l’on a perdu et ce que l’on aura jamais. Chaque mot est écrit pour exprimer ces sentiments que ressent l’auteur envers quelqu’un ou quelque chose. Concret ou abstrait, il peut le nommer à travers

d'ebene, un eblouissant reve; Je plongerai ma tete amoureuse d'ivresse Dans ce noir ocean ou I'autre est enferme. Le «moi» se caracterise, pour temoigner de sa propre prouesse: Et mon esprit subtil que le rouiis caresse Saura vous retrouver, 6 feconde paresse. Ces deux vers en particulier se pretent a une interpretation sexuelle, mais les figures de la fertilisation et de la fecondite se confondent avec un deplacement qui a lieu a I'interieur de I'esprit du poete — deplacement dans I'espace (des continents