Paroles Sur La Dune Victor Hugo

change en prunelle ; Ma raison sonde Dieu voilé ; Je tâte la porte éternelle, Et j'essaie à la nuit ma clé. C'est Dieu que le fossoyeur creuse ; Mourir, c'est l'heure de savoir ; Je dis à la mort : Vieille ouvreuse, Je viens voir le spectacle noir. Victor Hugo Poème extrait de ‘’​ Les chansons des rues et des bois’​ ’ en 1865 8 Analyse I. Analyse interne 1. Vocabulaire ● Havre​ : port ● Morne​ : sombre, maussade / qui est empreint d’une sombre tristesse ● Rien d’ Epicure : Epicure est un philosophe

biographie sinscrivent ses uvres qui sont rsumes et commentes (surtout La mort du loup). Bonne lecture Issu dune vieille famille noble et lev dans le culte des armes et de lhonneur, il rva de gloire militaire (Jeus, pendant tout le temps de lEmpire, le coeur mu, en voyant lempereur, du dsir daller larme. Mais il faut avoir lge). Cependant, il se savait n trop tard pour tre le hros dune pope, et se sentit coupable davoir voulu porter dans une vie tout active une nature toute contemplative. Aussi

reconstruite en 1873, la famille y habitant alors. Fire, indpendante, forte, elle refusa de suivre le capitaine Frdric Rimbaud lorsquil fut nomm Lyon peu aprs le mariage qui prend mari prend pays, mais pas elle, et une poque o ce comportement volontaire dune pouse faisait exception. Elle vint alors habiter Charleville, dans la vieille et populaire rue Bourbon. Celle quArthur appelait la mre Rimb tait une femme robuste et austre (aussi inflexible que soixante-quinze administrations casquettes de plomb

Victor Hugo: Odes et ballades A M. Alexandre Soumet. ODE PREMIÈRE Dictus ob hoc lenire tigres, rabidosque leones. HORAT. AD PISON ES. Mourir sans vider mon carquois ! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois ! ANDRÉ CH ÉNIER, ÏAMBES. «Le vent chasse loin des campagnes Le gland tombé des rameaux verts ; Chêne, il le bat sur les montagnes ; Esquif, il le bat sur les mers. Jeune homme, ainsi le sort nous presse. Ne joins pas, dans ta folle ivresse

du droit. Il passa chez les bndictins de Maillezais, non loin de Fontenay-le-Comte. Familier de lvque, il Iaccompagna dans ses dplacements travers le Poitou, se mlant au peuple, aux paysans dont il observa les murs et le dialecte ainsi, au terme dune jeunesse studieuse, ce moine ouvrit joyeusement ses sens la vie. Il sjourna labbaye de Ligug, en compagnie du pote Jean Bouchet qui linitia aux acrobaties verbales des rhtoriqueurs. Dans ces abbayes, il dut entendre bien des discussions sur les

tre jou encore et tre compris. travers cet aveu, on reconnat la sensibilit de cet auteur, conscient de ses capacits mais aussi de ses limites, capable de grandes tendresses mais par l mme facilement corch et affol (il parla dans la phrase suivante dune panique affreuse) par la vie et ses exigences. Lunivers quil dcrivait alors tait celui de ladolescence, et il en sortait peine. Ce soir de triomphe, il comprenait sans doute que commenait pour lui lge dhomme. Prsente en circuit ferm, la pice fut

24 Conception : PAO Magnard, Barbara Tamadonpour Réalisation : Nord Compo, Villeneuve-d’Ascq 3 DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE Ballades Victor Hugo, Odes et ballades (1826) Ballade dixième : À un passant Au soleil couchant, Toi qui vas cherchant Fortune, Prends garde de choir ; La terre, le soir, Est brune. L’océan trompeur Couvre de vapeur La dune. Vois : à l’horizon, Aucune maison ! Aucune ! Maint voleur te suit ; La chose est, la nuit, Commune. Les dames des bois Nous gardent parfois Rancune

mettre des textes en relation ➔ Poème étudié : L’Ennemi, page 46 ➔ Lectures complémentaires : – Victor Hugo, Puisque j’ai mis ma lèvre… (ci-dessous) – Louis aragon, Le Mot « vie » (page suivante) La question douloureuse de la fuite du temps est depuis longtemps explorée par les poètes : que l’on pense à Alphonse de Lamartine dans Le Lac (Méditations poétiques, 1830), à Victor Hugo, dans Paroles sur la dune (Les Contemplations, 1856), ou encore à Stéphane Mallarmé, dans L’Azur (Poésies, 1862-1864). Toutefois

Victor HUGO (1802-1885) 1er janvier A André Chénier A celle qui est restée en France A celle qui est voilée A ceux qu'on foule aux pieds A ceux qui sont petits A des âmes envolées A des oiseaux envolés A dona Rosita Rosa A Granville, en 1836 A Jeanne A l'Arc de triomphe A l'enfant malade pendant le siège A la belle impérieuse A la fenêtre, pendant la nuit A la France A la mère de l'enfant mort A M. Froment Meurice A ma fille A ma fille Adèle A Madame D. G. de G. A mademoiselle Louise B. A Mlle Fanny

permet-elle de connatre une priode historique et une socit 4. De nombreux romans sont nourris dvnements et de personnages historiques. En tant que lecteur, trouvez-vous que ces matriaux donnent de lintrt au roman 5. Un roman se limite-t-il linvention dune histoire La description 1. Dans un roman, lvocation des lieux et des milieux ne sert-elle qu apporter des informations sur le monde o voluent les personnages 2. Dans quelle mesure les descriptions dans le roman rvlent-elles la vision qua lcrivain