Pascal Pacchiotti

ETUDE DES PENSEES DE BLAISE PASCAL INTRODUCTION Le début du XVIIe est marqué par une crise des valeurs qui frappe

le seul digne d’être habité et tel est le néant des choses humaines, qu’hors de l’Etre existant lui-même, il n’y a rien de beau que ce qui n’est pas. Si cet effet n’a pas toujours lieu sur des objets particuliers de nos passions, il est infaillible dans le sentiment commun qui les comprend toutes. Vivre sans peine n’est pas un état d’homme ; vivre ainsi c’est être mort. Celui qui pourrait tout sans être Dieu, serait une misérable créature ; il serait privé du plaisir de désirer ; toute autre privation

humaine. 1° IA : Disproportion entre la grandeur divine et la faiblesse des "créatures" "perdue dans l'immensité" (l. 2) ; le terme "disproportionnés" figure à la ligne 9. Voltaire reprend ici le thème des deux infinis (cf. les Pensées de Blaise Pascal) 2° IA : Voltaire passe ensuite en revue toutes nos infirmités. Physiques : "débiles corps" (force de l'adjectif antéposé) Intellectuelles : "langages insuffisants", "opinions insensées" (imperfection de la raison et de la logique) Sociales

Sœur Emmanuelle avec les enfants chiffonniers. Spiritualité : Elle se base sur les pensées de Blaise Pascal : C'est un physicien, inventeur, mathématicien, moraliste, philosophe et théologien français. Il a vécu au 17ème siècle. Une de ses citations a beaucoup marqué Sœur Emmanuelle : « le cœur de l'homme est creux et plein d'ordures ». L'humain a une nature

 Question de corpus : Dans ce corpus composé de quatre textes portant tous sur la vision du bonheur, selon quatre auteurs différents du XVIème siècle à nos jours. Le premier texte : Pensées en 1670 de Blaise Pascal qui est un scientifique et philosophe. Le deuxième texte est de Jean de La Fontaine qui est un poète, moraliste et romancier avec le philosophe scythe en 1693. Puis Le mondain de Voltaire, auteur du fameux conte philosophique Candide. Et enfin le quatrième texte Cinquième promenade

comme Micromégas, sans vice, dans l'apologue éponyme, "Quant à son esprit, c'est l'un des plus cultivés que nous ayons [...] lorsqu'il devina, par la force de son esprit, plus de cinquante propositions d'Euclide. C'est dix-huit de plus que Blaise Pascal". C'est également le cas de l'Ingénu, qui est un homme sans préjugé et juste : "On m'a toujours appelé l'Ingénu [...] parce que je dis toujours naïvement ce que je pense, comme je fais tout ce que je veux". La fiction permet de vulgariser une doctrine

système métaphysique, débouchera à la fin du siècle sur les prémices des Lumières avec les remises en cause d’esprits novateurs comme Bayle ou Fontenelle en même temps que s’affirmeront, en Europe, les démarches scientifiques avec Kepler, Harvey, Blaise Pascal ou Newton. Le libertinage intellectuel, bien que sévèrement combattu par l’Église, pèse aussi peu à peu sur les esprits dans le sillage de Pierre Gassendi (1592-1655), matérialiste sensualiste qui ouvre des brèches encore timides à l’athéisme. En

non seulement dans ses efforts musculaires, mais également dans son travail intellectuel de surveillance et de contrôle. » Encyclopédia Universalis « L’automatisation », C. Vrignon et M. Thenaisie 4 Historique : les précurseurs Blaise Pascal (1623 - 1662) Automatisation du calcul: la pascaline « L’automatisation », C. Vrignon et M. Thenaisie 5 Historique : les précurseurs 1ère représentation des nombres en binaire Machine à additionner et soustraire « L’automatisation

nature humaine ; Il fait donc œuvre d’anthropologie : la nature humaine est avide et bornée, c'est-à-dire que la volonté est disproportionnée par rapport aux capacités à obtenir. Encore une fois cette description n’est pas joyeuse. Un peu comme Blaise Pascal, Rousseau insiste sur la misère humaine, et son tableau n’est donc pas très élogieux. Heureusement, deuxième partie de l’argument, l’imagination est cette force consolante qui va nourrir l’espoir. La raison pour laquelle le plaisir se trouve dans

Pascal et le progr`es scientifique BOURGOIN Jean-Baptiste 27 D´ecembre 2004 (( Car enfin, si l’homme n’avait jamais ´et´e corrompu, il jouirait dans son innocence et de la v´erit´e et de la f´elicit´e avec assurance. Et si l’homme n’avait jamais ´et´e que corrompu, il n’aurait aucune id´ee ni de la v´erit´e ni de la b´eatitude. Mais malheureux que nous sommes, et plus que s’il n’y avait point de grandeur dans notre condition, nous avons une id´ee du bonheur et ne pouvons y arriver, nous sentons