Pasiphaé

finissent par le tuer. Ainsi la fatalité au départ s’inscrit dans la continuité : les enfants meurent de la même malédiction que leurs parents. ¤ Phèdre est donc une héroïne tragique car elle a de nobles origines, elle est "fille de Minos et de Pasiphaé". Par sa mère elle remonte au soleil ; par son père, elle est rattachée aux mondes infernaux. les dieux sont présents dans la pièce et confèrent une aura tragique au personnage de Phèdre. Il y a sur elle une malédiction divine qui crée la fatalité

sée, fils d’Égée, roi et Phèdre, sa femme , fille de Minos et de Pasiphaé Hippolyte, fils de Thésée et d’Antiope, reine des Amazones Aricie, princesse de sang royal, fille de Pallas écarté du trône par Égée donc par Thésée dout le climat tendue entre les deux > oenone nourrice et confidente de Phèdre Théramèneest le gouverneur d'Hippolyte Ismène est la confidente d'Aricie Panope sera femme de la suite de Phèdre La scène est à Trézène, ville du Péloponnèse.

le poète commence avec Icare, personnage de la mythologie grecque qui fut connu grâce à sa mort, fils de Dédale, un inventeur, un grand architecte et constructeur du labyrinthe visant à enfermer le minotaure créé à la suite de l’accouplement de Pasiphaé et d’un taureau blanc. La chute d’Icare dans la première strophe est précipitée par le désir de fuir de leur exil en Crête (Dédale, le père, était originaire de Athènes). Une expatriation qui se réfère quelque peu à celle dont est victime Desportes

amoureux d‘Aricie, une princesse du sang royal d‘Athènes, sœur des Pallantides, ennemis de Thésée, qui a tué toute la famille des Pallantides, sauf Aricie, qui est sa prisonnière et qu‘Hippolyte n‘a pas le droit d‘aimer..Phèdre, fille de Minos et de Pasiphaé, la belle-mère d‘Hippolyte (car Thésée s‘est remarié), apparaît, accompagnée de sa nourrice et confidente, Œnone. Elle est lasse et triste. Phèdre avoue à Œnone qu‘elle aime Hippolyte.Scène 4: Panope annonce la mort de Thésée. ACTE II Aricie

un œil incestueux. Chiasme entre les quatre. Il y a une notion de pureté qui annonce l’impureté de Phèdre : c’est un aveu sacrilège. 2) Justifications de Phèdre Elle veut être innocente, elle trouve d’autres responsables : « le ciel ». Sa mère Pasiphaé : malédiction, passion monstrueuse. Ariane est la sœur de Phèdre. Passion voulue par les pieux. Oenone est l’instrument des Dieux. Elle veut aider Phèdre mais la mène à sa perte. Hyppolite en voulant se défendre va se perdre. Oenone se noie dans

Icare était au début de cette histoire prisonnier dans le labyrinthe que son père avait construit pour le roi Minos. La raison de son emprisonnement était due au fait que son père, Dédale, avait préalablement confectionné une vache en bois pour que Pasiphaé, l’épouse du roi, puisse s’accoupler avec le taureau blanc dont elle était tombée amoureuse. Ainsi, cette dernière donna naissance au Minotaure, un homme surmonté d’une tête de taureau. C’est conséquemment à l’acte de Dédale que Minos le fut enfermer

Le Minotaure : Un jour Zeus offrit un taureau à Minos dans le but qu'il le sacrifie en son honneur. Mais le roi de Crète trouva l'animal si beau qu'il ne put se résoudre à le tuer. Zeus fut alors si furieux qu'il jeta une malédiction sur Pasiphaé qui tomba éperdument amoureuse du taureau. Pour s'unir à lui, elle demanda un subterfuge à Dédale, l'inventeur et architecte le plus reconnu de l'époque qui avait trouvé refuge dans leur royaume après avoir dû quitter la Grèce à cause d'un meutre

d’une filiation maudite l’échec de son appel à Vénus et elle « [reconnaît] Vénus et ses feux redoutables » dès qu’elle ressent les premières manifestations de son amour. En effet, le sang poursuivit par Vénus est une référence à la mère de Phèdre, Pasiphaé, qui s’unit à un taureau. Cette union monstrueuse évoque pour Phèdre et pour le lecteur, l’amour incestueux qu’elle éprouve pour le fils de son mari. De même, ce sang est une référence à Ariane, sa sœur, abandonnée par Thésée qui représente l’amour

autres ne le croient pas coupable, lui se sait coupable. (cf. Jansénisme de Racine). Ce qui conduit Phèdre à considérer son amour comme incestueux, c'est la conscience coupable qu'elle en a, elle se sait être l'héritière des fautes de sa famille. Pasiphae a eu le caprice de vouloir s'accoupler avec un taureau, ce faisant, elle bouleverse l'ordre même que les Dieux ont imposé au cosmos (contraire du chaos). Les dieux olympiens ont ordonné l'univers en séparant les éléments qui y étaient confondus;

l’héritage difficile de ces personnages. Les Dieux semblent s’obstiner à maudire et frapper ces familles. Dès le début de la pièce Phèdre est présentée par le biais de ces parents, Hippolyte la désignant par la périphrase « La fille de Minos et de Pasiphaé » (v.36). Son sang et celui de sa «triste famille » (v.169) lui sert maintes fois à expliquer le malheur qui s’abat sur elle. Les Dieux sont responsables d’avoir «allumé le feu fatal à tout [son] sang » (v.680) alors que Vénus est présentée comme