Pastiche

« crime » littéraire qu’est le plagiat et le sentiment familier de « déjà lu » qui donne au lecteur cultivé le plaisir de remonter le cours de l’écriture ? Il convient de différencier la réécriture « assumée » par son auteur : imitation, parodie, pastiche, voire plagiat, de la réécriture « inconsciente » où l’écrivain est comme rattrapé et submergé par son passé de lecteur. Si l’on prend le mot réécriture en son sens large, qui va de la doctrine de l’imitation à la notion plus diffuse d’intertextualité

attaque hardie contre les pouvoirs établis.saynètes, sketches (R. Devos), intermèdes, divertissements sont des genres libres et variés.la parodie (Scarron : Le Virgile travesti) caricature une œuvre d'art dans une intention burlesque ; le pastiche (M. Proust : Pastiches et mélanges), dans une intention plus fine, imite les traits caractéristiques du style d'un écrivain.dans le roman, le registre comique prend diverses formes : héroï-comique (Rabelais, Gargantua), pittoresque (Scarron, Roman comique ;

ces transpositions, ces copies, sont aussi occasionnées par des contraintes. Ces dernières sont imposées puisqu’il faut garder l’intrigue, les personnages, la syntaxe ou les règles liés au mouvement choisi. Par exemple, Proust fait un pastiche sur Flaubert dans Pastiches et Mélanges. Il est donc contraint d’amplifier le style de Flaubert. Raymond Queneau utilise la suppression dans Vocalisations tiré de l’OULIPO, la littérature potentielle. Pour ce lipogramme, il a écrit un sonnet en supprimant la

moindre voire de mauvaise qualité, comparée à l’œuvre originale. Page 3 Un concept très épanoui mais peut être pas connu de nom, c’est le pastiche architectural. Lorsqu’il s’agit d’une imitation ou d’une copie d’un édifice architectural, on peut parler de pastiche architectural. La célébrité de certains édifices fut telle que des répliques, des pastiches et des copies en furent construits aussi ailleurs dans le monde. De plus, la contrefaçon semble être facilitée par le contexte de mondialisation

institutions françaises. I. Un violent pamphlet, mais des moyens indirects Le pittoresque de la fiction orientale À une époque où la censure guette, les philosophes des Lumières sont contraints de détourner la véritable visée de leurs écrits. Pastiche du jugement équitable, procédé ironique et satirique de la rétorsion  Aussi Voltaire choisit-il de dépayser sa critique, dans ce rendu de jugement trompeur. Faire parler Joussouf-Chéribi, c’est mettre sur le compte du cruel archaïque despotisme

admiration ou lors d’hommages, que les poètes précédents sont une source d’inspiration. Et dans ce cas, la création d’une œuvre poétique se réalise. Le pastiche désigne l’imitation des procédés caractéristiques d’un style. C’est donc une création inspirée des poètes précédents. C’est ce que fit Raymond Queneau dans « Si tu t’imagines » qui est un pastiche où il reprend le thème de l’ « Ode à Cassandre » de Ronsard. Les poètes précédents sont aussi une source de créativité lorsqu’un poète reprend une

institutions françaises. I. Un violent pamphlet, mais des moyens indirects II Le pittoresque de la fiction orientale À une époque où la censure guette, les philosophes des Lumières sont contraints de détourner la véritable visée de leurs écrits. Pastiche du jugement équitable, procédé ironique et satirique de la rétorsion Aussi Voltaire choisit-il de dépayser sa critique, dans ce rendu de jugement trompeur. Faire parler Joussouf-Chéribi, c’est mettre sur le compte du cruel archaïque despotisme

-Parodie : Imitation burlesque d'une oeuvre ( ex :Marivaux (1668-1763), L'Homère travesti ou l'Iliade en vers burlesques.) La parodie comporte aussi un sous genre: - le pastiche : imitation du style d'un auteur a partir d'un sujet libre . Les pastiches sont en fait des parodies déguisées (ex: Marcel Proust (1871-1922), Pastiches et Mélanges ) Cependant la satire n'est pas un genre réservé a la litterature: on peut aussi la trouver en chanson II- Satire en chanson 1) A qui ça s'adresse, a quoi

société. Cette œuvre laisse libre imagination quant à sa nature. Fable ou histoire ? Le lecteur reste perplexe vis-à-vis de l’interprétation du texte, il ne sait pas si il s’agit d’une fable ou d’une histoire bien qu’il s’agisse avant tout d’un pastiche réussi pour Hugo. Tout d’abord, ce texte possède toutes les caractéristiques d’une fable. Il met en scène des animaux qui parlent tout en les personnifiant : « un singe […] se vêtit » (v2). Ces personnages gardent, certes, leur caractère animal

|« génération spontanée » de l 'œuvre, qu'elle ne naît pas de « rien » mais, d'une façon ou d'une autre, d'une/d'autres œuvre(s) | |Problématiques ou objectifs par |antérieure(s). Cette problématique permet d'exploiter : sources, citations, dialogues, pastiches, correspondances, caricatures,| |discipline, liens avec les |croisements, ruptures, renaissance, connivence, plagiat et échanges entre les œuvres, d'un siècle à l'autre, d'un « genre » à | |programmes disciplinaires, |l'autre.