Paul Verlaine L Angoisse

Cléopâtre mais plutôt de les envisager ensemble, pour comprendre comment le mythe s’est construit et pourquoi la reine a conquis la scène tragique. Elle a accédé au statut de figure mythique parce qu’elle représentait des interdits, cristallisait angoisses et tentations, illustrait une réalité humaine problématique. L’identité de Cléopâtre, qui mêle intimement l’histoire et la légende, se compose de trois menaces, liées au matriarcat, à l’extranéité et à la séduction. C’est donc une figure troublante

Gruzinski, « L’art total, l’art métis et les prémices de la mondialisation », dans L’Œuvre d’art totale, Paris, Gallimard, coll. « Arts et artistes », 2003, p. 157158. 17 Romain Gary, Europa, Paris, Gallimard, 1972, coll. « Folio », p. 228. 18 Paul Audi, L’Europe et son fantôme, Paris, Éditions Léo Scheer, coll. « Manifeste », 2003, p. 16. 19 Romain Gary, op. cit., p. 394. 27 Telle qu’on la voit re-présentée par les arts plastiques grécoromains ou la peinture de la Renaissance (Véronèse

par rapport au corps B) La conscience, relation au corps La thèse adverse est celle des physiologistes pour qui la conscience serait l’épiphénomène (les conséquences) du fonctionnement cérébral. Vers la fin du XIXe siècle, Paul Broca, médecin, neurologue, chirurgien français avait procédé à autopsie d’un aphasique (qui n’as plus l’usage du langage). Il s’aperçoit qu’il souffrait d’une lésion dans l’hémisphère gauche du cerveau. Cette zone serait donc celle du langage, on

les chiens craintifs qui n'ont pas de gîte les suivent un moment en silence. Ils sont livrés à une multitude de bourreaux et le coup de chaque heure leur fait mal; ils rôdent, solitaires, autour des hopitaux en attendant leur admission avec angoisse. La mort est là. Non celle dont la voix les a miraculeusement touchés dans leurs enfances, mais la petite mort comme on la comprend là; tandis que leur propre fin pend en eux comme un fruit aigre, vert, et qui ne mûrit pas. O mon Dieu, donne

Cette figure de style montre qu’ils sont en train de découvrir l’attachement qu’ils ont l’un pour l’autre et qu’ils ne savent pas pour l’instant où leur histoire va les mener. 6. Avant d’être abordé par son camarade, le personnage est intimidé et angoissé : « J’avais peur de le dépasser », dit-il (l. 2) ; il tendait « une main tremblante » (l. 5). Mais cette sensation désagréable le quitte pour laisser place à de la joie « je riais » (l. 15), « j’avais envie de crier, de chanter » (l. 16). 7. La vie

Et la Muse rauque et gracile Géant de boue aux pieds d'argile, Du Pauvre, et son ange gardien Tout cela, son courrroux chrétien À ce simple, à cet indocile, L'écrase d'un mépris agile, Louise Michel est très bien. Louise Michel est très bien ». (Verlaine, Amour — la ballade dont ces strophes de mirliton sont extraites date de 1886). Jean-Pierre Minaudier. Lycée La Bruyère, Versailles, octobre 17, 2004. Fr 4.27 Jamais la province ne montra aucune solidarité avec les insurgés parisiens, excepté

personnages de femmes dans les Littératures aux Suds.....................................................................................................................................................................65 Annick GENDRE, Université Paul Verlaine, Metz, France..........................................................................................................65 L’horizon du corps supplicié : de la passion sacrificielle...............................................................

opérés par le poète naissent des images qui jettent un éclairage nouveau sur le monde qui nous entoure. • On distingue deux procédés pour créer une image : la comparaison et la métaphore. « Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville » (Paul Verlaine) : pour exprimer la ressemblance entre son chagrin et la pluie qui tombe, le poète a recours à un outil grammatical, le mot comme, qui établit une sorte de pont entre les deux éléments. Il fait une comparaison. Celle-ci peut être introduite par

Fourier (un socialiste français préconisant la transformation pacifique de la société en un certain nombre de petites communautés se suffisant à elles-mêmes). Le 25 avril 1849 il est accusé de conspiration, arrêté et conduit à la forteresse Pierre et Paul. Après plusieurs mois de cellule, il est condamné à mort, sentence qui sera commuée en quatre années de travaux forcés. Il vivra à Omsk en Sibérie parmi des assassins, des voleurs et des brutes de toutes sortes. Cette période transformera la vie et

d’une prise de position esthétique ( Mallarmé, le Sonnet en X). Malgré les variations sur la disposition des rimes et des strophes, le sonnet a conservé à peu près la même forme à travers les siècles. Au XIXe siècle, Baudelaire, et à sa suite Verlaine, Mallarmé et Rimbaud réintroduisent en poésie le sonnet que le XVIIIe a dédaigné, et lui font subir des transformations majeures : dislocation du vers et nouvelles dispositions des rimes. Le sonnet évolue et se modernise dans le but d’exprimer