Paul Verlaine Mon Rêve Familier

Introduction En 1866, Paul Verlaine participe à une revue littéraire, le parnasse contemporain, et publie son premier recueil, poèmes saturniens, placé sous l’influence de saturne, planète de la mélancolie (le dire absolument à l’oral). « Mon rêve familier, sonnet situé dans la première partie du recueil intitulée « Melancholia », décrit vaguement une femme rêvée, seule capable d’apaiser les souffrances du poète. Nous analyserons ici l’ambiguïté de ce rêve étrange et le charme exercé par ce sonnet

Dossier Poétique 3 poèmes : - Chanson d’automne, de Paul Verlaine - Automne, de Guillaume Apollinaire - Signe, de Guillaume Apollinaire Thème commun : L’Automne Paul Verlaine (1844-1896) Nom de naissance : Paul Marie Verlaine Siècle : XIXème Courant : Le Symbolisme Le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique (peinture, musique...) de la fin du 19ème siècle. Le terme vient du grec « sumbolon » qui signifie

Paul VERLAINE   (1844-1896) Nevermore Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L'automne Faisait voler la grive à travers l'air atone, Et le soleil dardait un rayon monotone Sur le bois jaunissant où la bise détone. Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. Soudain, tournant vers moi son regard émouvant " Quel fut ton plus beau jour? " fit sa voix d'or vivant, Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique. Un sourire discret

la cage Où la Muse rêve au bocage. Veillez en tournant le fuseau, Puisque la Muse est un oiseau. Théodore de Banville (1844) Certitude Si je te parle c'est pour mieux t'entendre Si je t'entends je suis sûr de te comprendre Si tu souris c'est pour mieux m'envahir Si tu souris je vois le monde entier Si je t'étreins c'est pour me continuer Si nous vivons tout sera à plaisir Si je te quitte nous nous souviendrons En te quittant nous nous retrouverons Paul Eluard, Le Phénix

(1830) - Mérimée Prosper – Carmen (1845) - Musset Alfred de – « Tristesse » tiré de Poésies nouvelles - Rimbaud Arthur – « ma bohème » - Stendhal – Le rouge et le noir (1830) - Verlaine Paul – « après trois ans » tiré de poèmes saturniens (1866) – « mon rêve familier » tiré de poèmes saturniens (1866) Chronologie des oeuvres: - texte 3 - texte 3 - texte 3 - texte 3 - texte 3 Préface Le Romantisme d’un point de vue personnel :

réputation de poète. Nous avons donc décidé de rechercher quelles étaient ces choix dans sa vie, pourquoi les a t-il fait, et leurs conséquences. Tout ceci le ramènera à un événement brutal qui a modifié la vie du héros, sa liaison tumultueuse avec Paul Verlaine. Nous avons décidé de ne pas parler de sa vie future, et plutôt donc de se concentrer sur sa vie de poète. JEUNESSE Arthur Rimbaud est né le 20 octobre 1854 à Charleville. Ses parents, Frédéric Rimbaud et Vitalie Cuif se sont mariés en 1853

sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes » Andromaque, Racine. Créer une unité sonore qui attire l'attention sur l'idée formulée et ainsi, la renforce. Assonance Répétition d'un même son vocalique. « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant » Verlaine, « Mon rêve familier ». Créer une unité sonore qui attire l'attention sur l'idée formulée et ainsi, la renforce. Paronomase Rapprochement de plusieurs termes qui montrent des ressemblances phonétiques. « Comme la vie est lente. Et comme l'espérance

l’abri des ombreuses retraites Germer mille sonnets dans le coeur des poètes, Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs. Charles Baudelaire Poème classé dans Amour, Charles Baudelaire, Sonnets. Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur transparent Pour

Ce tableau et ce poème sont extrêmement ressemblant, on pourrait presque se demander si la représentation de ce poème n'était pas cherchée par Caspar David Friedrich le symbolisme Poeme : « Mon reve familier » par Paul Verlaine Toile : « La cellule d'or » Par odilon Redon Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrantD'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aimeEt qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la mêmeNi tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.Car elle me comprend, et mon

poèmes afin de comprendre comment l’artiste évoque sa mélancolie et quelles différences et points communs ces poèmes regroupent. 1° Le voyage Baudelaire les fleurs du mal, 1857 2° Le gouffre Baudelaire les fleurs du mal, 1857 3° Mon rêve familier Verlaine poèmes saturniens, 1866 4° Automne malade Apollinaire alcools, 1913 5° (???????????) Maïakovski, Cela, 1923 6° Au sommet de ma voix Maïakovski Derniers vers inachevés, (1928-1930) 7° La réponse Allen Ginsberg Kaddish 1960 8° Un peu