Paul von Hindenburg

lettre à Martin –, de nouvelles élections ont lieu : malgré une progression du parti communiste, le parti nazi conserve la première place. De la démocratie à la dictature ( janvier-23 mars 1933 : pas de lettres) Le 30 janvier 1933, le président Hindenburg nomme Hitler chancelier du Reich, c’est-à-dire chef du gouvernement. Une fois 1. SA (abréviation pour Sturmabteilung, « section d’assaut », en allemand) : milice armée des nazis. 2. Voir cahier photos, p. 1. | Présentation 15 arrivé, légalement

1929. Face au mécontentement de la population, le Parti communiste et le Parti national-socialiste remportèrent de nombreux succès. En janvier 1933, Adolf Hitler, le chef du Parti nazi, fut nommé chancelier par le président de la République Paul Von Hindenburg. Le Führer (« guide ») prônait un fascisme dont la spécificité essentielle était son racisme exacerbé. Face à l’humiliation du diktat de Versailles, Hitler mit en avant la théorie du Lebensraum, c’est-à-dire le fait de procurer davantage d’espace

lettre à Martin –, de nouvelles élections ont lieu : malgré une progression du parti communiste, le parti nazi conserve la première place. De la démocratie à la dictature ( janvier-23 mars 1933 : pas de lettres) Le 30 janvier 1933, le président Hindenburg nomme Hitler chancelier du Reich, c’est-à-dire chef du gouvernement. Une fois 1. SA (abréviation pour Sturmabteilung, « section d’assaut », en allemand) : milice armée des nazis. 2. Voir cahier photos, p. 1. Présentation 15 | arrivé,

l'Allemagne nazie Il n'empêche que c'est d'abord à l'Allemagne d'Adolf Hitler qu'appartient la responsabilité fondamentale de ce conflit. Soulevé par la mystique du national-socialisme, Hitler est installé en 1933 au pouvoir par le président Hindenburg dans un pays rongé par le chômage et les conséquences économiques et sociales d'une inflation catastrophique. Son objectif est d'effacer le diktat de Versailles et d'assurer à l'Allemagne l'« espace vital » nécessaire à son expansion démographique

qu'il faut précipiter ou affronter. → opposants et partisans. Part importante de la population européenne aspire à la guerre. Au sein des élites : monde financier redoute la guerre ; certains militent pour la paix (baronne autrichienne Bertha von Suttner, députés de plsrs pays réunis dans l'Union interparlementaire, fondée en 1889). Les socialistes de la 2nde Internationale dénoncent la guerre : congrès de Bâle en 1912 – pacifisme qui n'entraine pas de préparation active à la grève et au sabotage

les traumatismes psychologiques, face auxquels les pouvoirs publics sont démunis. C- La fin du mythe du progrès : la profonde crise morale, intellectuelle et artistique La guerre a fait naître des doutes sur la nature humaine, bien résumés par Paul Valéry : «Nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles». La profonde crise morale qui s'ouvre en 1918 a remis en cause toutes les valeurs louées au siècle précédent (le positivisme, le scientisme), autant que la crédibilité

mouvement réactionnaire42. Hitler considéra que ces actions entreprises par Röhm de sa propre initiative étaient irrespectueuses, menaçaient potentiellement son autorité et mettaient en péril le régime en s'aliénant la sympathie du Président Paul von Hindenburg et de la frange conservatrice de l'armée allemande42. Cela conduit Hitler à mener des purges parmi les éléments les plus radicaux des SA, y compris Röhm43. Un autre nazi de haut rang, le ministre de la Propagande Joseph Goebbels, affirma catégoriquement

Korchagin. Cependant la liste ne s’arrête pas là, au contraire. La propagande en faveur de Staline se trouve même à l’extérieur des frontières de l’U.R.S.S, notamment en France avec le poème « Ode à Staline » composé par l’écrivain surréaliste Paul Eluard, convaincu des bienfaits du communisme et contemplateur fervent de Staline. Ode à Staline (1950) Staline dans le cœur des hommes Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes Staline

de la Première Guerre mondiale et Triplice. De vastes systèmes d’alliances se sont créés à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Deux grands systèmes d'alliances se dessinent. La Triplice, plus ancienne, est l’œuvre du chancelier prussien Otto von Bismarck[24]. Conscient de l’hostilité française depuis l’annexion de l’Alsace-Lorraine, Bismarck cherche, sur le plan diplomatique, à isoler la France de la IIIe République pour l’empêcher de nouer une alliance contre le Reich. En 1879, sous son impulsion

adaptations où il prenait progressivement un recul par rapport aux conventions expressionnistes du théâtre d’avant-garde de son époque : ____________________________________________________________ _____________________ ‘’Leben Eduards des Zweiten von England’’ (1924) “La vie d'Édouard Il d’Angleterre” Drame Édouard II, roi d'Angleterre (1307-1327), n'a de passion que pour son favori, Galveston, un Français que son père avait banni. Son premier acte souverain à la mort de son père est de