Paysages Tristes Verlaine

poésie lyrique subtile et émouvante Qui exprime des sentiments personnels face à l’amour, à la nature, à la fuite du temps et à la mort. Cf. François de Malherbe (1555-1628), Théophile de Viau (1590-1626) Où les accents sont tour à tour joyeux et tristes, admiratifs et mélancoliques Cf. Saint-Amant (1594 ?-1661) et Tristan l’Hermite (1601-1659) Poésie religieuse aux dimensions cosmiques de Malherbe, pour qui la foi renforce le lyrisme, en l’élevant, en le sublimant. Malherbe incarne l’hésitation

des palais romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine, Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin, Plus mon petit Liré que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine Paul Bril , paysage de montagne fantastique 1598 Le baroque (fin du XVIe siècle – 1er moitié du XVIIe siècle) Le baroque est un style qui naît en Italie à Rome, Mantoue, Venise et Florence à la charnière des XVIe et XVIIe siècles et se répand rapidement

la traduction litt érale du mot " Spleen ". On relèvera des termes, un champ lexical de la tristesse, avec des mots comme " gémir, ennui, triste, affreux, corbillards, pleure ", . L'auteur, triste, se sent alors enfermé dans son malheur, qu'il exprime alors avec une absence de liberté. ..2. L'absence de liberté On ressent un très grand enfermement du paysage intérieur et extérieur, d'où l'image de la prison exprimée en une métaphore filée : c'est une aliénation. Cette métaphore se poursuit dans

qu'on ne retrouve jamais A celle qu'on voit apparaître Une seconde à sa fenêtre Et qui, preste, s'évanouit Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette Qu'on en demeure épanoui A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage Font paraître court le chemin Qu'on est seul, peut-être, à comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleuré sa main A celles qui sont déjà prises Et qui, vivant des heures grises Près d'un être trop différent Vous ont, inutile

arme, le long des chariots  Dans le tercet, évocation nature, avec des références mythique biblique Les 2 derniers vers rappellent les dons de voyance traditionnellement associés aux Bohémiens. Cf. V. Hugo qui voit dans le poète un voyant. Le paysage est à peine esquissé, sans doute parce que les bohémiens lui prêtent peu d’attention car ils ont le regard tourné vers ailleurs. En revanche, ils entretiennent des liens particuliers avec la nature. 2. Les liens avec la nature Dans le premier

Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige, Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ; Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige. Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille

? Quels éléments le composent ? 2. Qui en est l’auteur ? De quand date-t-il ? 3. Quel est, selon vous, le moment de la journée ? Quelles sont les couleurs utilisées ? 4. Où les personnages sont-ils placés ? À quoi peuvent-ils penser face à ce paysage ? 5. Pourquoi, selon vous, ce tableau ouvre-t-il le cha- pitre « poésie lyrique » ? LIRE L’IMAGE y Maurice Chabas (1862-1947), Contemplation (xxe siècle), huile sur toile (musée du Petit Palais, Paris). 75La poésie Lyrique76 La poésie lyriqueREPÈRES

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige, Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ; Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige. Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille

sensations, subjectivité de la connaissance A la fois un art et un mode de vie. Auteurs cherchent à dévoiler le surréel dans leur vie. Ecriture libre de toute règle Auteurs Victor Hugo, Arthur Rimbaud, Alphonse de Lamartine Hérédia, Th. Gautier Verlaine, Rimbaud André Breton, Philippe Soupault, Louis Aragon Œuvres « Le dormeur du Val », « Le Lac » Vénus de Milo Brise Marine, Clair de lune « Le paysan de Paris », « Champs magnétiques » Poésie médiévale Introduction Il y avait deux formes

en la forgeant » (rajout inventé à la mythologie). Le thème récurrent de l’eau (le lyrisme des sentiments tristes) et du feu (à la fois souffrance, connaissance et délire dionysiaque), tous deux mortifères, forment ensemble l’alcool, un liquide qui brûle la gorge : son recueil brûle sous le soleil (« Juin ton soleil ardente lyre/ Brûle mes doigts endoloris [par l’écriture] / Triste et mélodieux délire » » (« Chanson du Mal Aimé ») et se noie avec le chant des sirènes : « Elle se penche alors