Paysages Tristes Verlaine

sensible l’éphémère, aux changements qui apparaissent dans un paysage parce que ça le rend unique, inoubliable. Ouvert à toutes les impressions, les sens en alerte, éprouve du bonheur et le retranscrit dans toutes ses œuvres qu’elles soient lyrique ou humoristique. Le Matin in Œuvres poétiques : poème qui évoque ce moment de la journée où le jour succède à la nuit, où s’opère la lente transformation qui, progressivement, vient modifier paysages, bêtes et gens, tandis que jaillit la lumière du soleil naissant

.................................. 19 Piste 4 : Poésie et paysage ................................................................................................................... 19 1. Le paysage poétique au cœur des grands courants esthétiques ............................................ 19 2. Le jardin comme art de vivre .................................................................................................... 20 3. Paysage avec ou sans figures ....................................

L’ambiguïté du titreA. Le temps qui passeImage centrale : le fleuve, le courant de l’eau entraîne la barque = le courant de la vie + champs lexicaux de la vue et de l’eau par un défilé d’images = déroulement de la ballade, de la vie.La variété des paysages = cycle des saisons qui montre le temps qui passe + « pétales tombés des cerisiers de mai » et « flétris » => idée de dégradation de la beauté et de la jeunesse jusqu’à la mort.La 3ème strophe : lente = un quintil et une coupe différente des alexandrins :

Depuis l’éternité je parcours et j’habite ; Rien n’embellit les murs de ce cloître odieux. Ô moine fainéant ! quand saurai-je donc faire Du spectacle vivant de ma triste misère Le travail de mes mains et l’amour de mes yeux ? Dans ce que j’ai surligné, on voit bien la question que se pose Baudelaire : il s’agit bien de transformer en poésie quelque chose de bas, de vil, en « travail »

conception de la poésie, qui était très négative, évolua au cours des siècles. Celle-ci connu son apogée entre le XVIII ème siècle et le XX ème siècle avec les auteurs les plus célèbre de son Histoire comme : Victor Hugo, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Alphonse de Lamartine, Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, … Au fur et à mesure des époques, différents styles d'écriture apparurent, et à chaque période, on distingua un mouvement littéraire, et le plus souvent, toutes les formes

retrouve dans « Le mauvais moine » Mon âme est un tombeau que, mauvais cénobite, Depuis l’éternité je parcours et j’habite ; Rien n’embellit les murs de ce cloître odieux. Ô moine fainéant ! quand saurai-je donc faire Du spectacle vivant de ma triste misère Le travail de mes mains et l’amour de mes yeux ? Dans ce que j’ai surligné, on voit bien la question que se pose Baudelaire : il s’agit bien de transformer en poésie quelque chose de bas, de vil, en « travail » et en « amour », en poésie

d’Alexandre. Les vers impairs sont moins fréquents. L’heptasyllabe est le plus usité, notamment par Hugo au XIX°. L’ennéasyllabe (peu utilisé) et l’hendécasyllabe (devenu rare après le XIV°) sont présents dans la poésie moderne, à partir du XX°. Verlaine préconise l’usage des vers impairs dans son « Art poétique » (écrit en 1874, publié en 1882, et finalement inclus dans le recueil Jadis et Naguère, 1884) : « De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’Impair Plus vague et plus

d’Alexandre. Les vers impairs sont moins fréquents. L’heptasyllabe est le plus usité, notamment par Hugo au XIX°. L’ennéasyllabe (peu utilisé) et l’hendécasyllabe (devenu rare après le XIV°) sont présents dans la poésie moderne, à partir du XX°. Verlaine préconise l’usage des vers impairs dans son « Art poétique » (écrit en 1874, publié en 1882, et finalement inclus dans le recueil Jadis et Naguère, 1884) : « De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’Impair Plus vague et plus

Rimbaud, qui a fait de nombreuses fugues dans sa jeunesse, est aussi un poète « maudit ». Il pousse à son comble la révolte qu’il ressent, notamment dans son recueil Une saison en enfer, qu’il écrit après une période de crise avec son grand ami Paul Verlaine. Dans ce recueil, il parle d’une harmonie lointaine, et lance un appel au chaos, il est comme possédé par la tristesse et le malheur, preuve du mal qui le ronge. Charles Baudelaire est l’archétype du poète « maudit », avec son œuvre Les fleurs du

lesbienne est le regard qu’il porte sur lui-même. Les femmes damnées sont comparées aux sœurs du poète. Partagent les mêmes attributs : les deux désirent l’infini, les deux sont à la limite de la folie. 3 principaux héritiers de Baudelaire : Mallarmé, Verlaine, Rimbaud. Thématique de la stérilité chez Mallarmé. Mallarmé : «Le vierge, le vivace» : Le cygne est une figuration par l’analogie de la condition du poète. Le cygne est pris dans la glace : le poète n’aurait rien écrit depuis longtemps. «Poème