Peintre Engagé

aussi traducteur d’Edgar Poe, est l’un des plus grands critiques d’art français de son siècle. Il tient de son père une véritable passion pour la peinture, et publie en 1845 un premier compte-rendu du Salon. Le Salon de 1846, celui de 1859 et Le Peintre de la vie moderne (1863) sont ses œuvres critiques les plus importantes. Publiées dans de petites revues, elles sont peu lues de son vivant ; mais Baudelaire y construit une esthétique qui nourrit son œuvre poétique. 2. Des années 40 aux années 60

poèmes en prose et « Le Peintre de la vie moderne », essai qui dans un certain sens est déja l’éloge de Paris en tant que métropole. La grande ville est une espace de la liberté, de la jouissance et surtout de la création. C’est la seule ville où peut vivre l’artiste moderne : « ..il est beaucoup plus commode de déclarer que tout est absolument laid dans l’habit d’une époque que de s’appliquer et en extraire la beauté mystérieuse » [18]. Ainsi il choisit comme héros du « Peintre de la vie moderne » Constantin

(1857) Première édition Le Poème du haschisch (1858) Le Salon de 1859 (1859) Les Paradis artificiels (1860) Les Fleurs du mal (1861) Seconde édition augmentée Richard Wagner et Tannhäuser à Paris (1861) Le Spleen de Paris (1862) Le Peintre de la vie moderne (1863) Petits poèmes en prose (1864) Spleen de Paris de 1862 Épaves (1866) Nouvelles Fleurs du mal (1866) Curiosités esthétiques (1868) Publication posthume L’Art romantique (1868) Publication posthume

recueil des poèmes, « la femme, par la fascination qu’elle exerce sur Baudelaire, se constitue en clef de voûte de l’édificace de Les Fleurs du Mal. »[4] Le poète s’attache tellement aux femmes dans sa création. Mais pourquoi cet attachement ? Dans Le Peintre de la Vie Moderne écrit par Baudelaire, un article portant sur La Femme nous éclaire. A l’avis de Baudelaire, « l’être (la femme ) est, pour la plupart des hommes, la source des plus vives ; et même, disons-le à la honte de voluptés philosphiques

qu’artiste, Léonard de Vinci représente l’archétype de l’artiste de la Renaissance. Aux deux extrémités de cet idéal se situent Raphaël, peintre de la plénitude des madones mais aussi initiateur du maniérisme, et Michel-Ange, artiste protéiforme, autant peintre qu’architecte, poète ou sculpteur, incarnation de l’artiste libre et de la puissance créatrice. Les peintres italiens de la Contre-Réforme Les artistes italiens se font les artisans de la Contre-Réforme, qui leur dicte les moyens didactiques

« Le peintre de la vie moderne » : Constantin Guys, Coriolis, Degas BAUDELAIRE, « Le peintre de la vie moderne », in Ecrits sur l’art, Livre de Poche Classiques, 1992 et 1996 [1863]. GONCOURT, Manette Salomon, Ch. CIII, CXV, CVI, Paris : Folio, 1996 [1867]. HUYSMANS, « L’exposition des indépendants en 1880 », pp. 130-142, in Œuvres complètes, t. IV : L’art moderne, Paris : Cris et Cie, 1929. [pic] Degas Edgar, Aux Ambassadeurs : Mlle Bécat, 1885, Pastels sur lithographie, 22,8 x 20 cm

BAUDELAIRE Le Peintre de la vie moderne ( 1863) L’exercice régulier de la critique d’art (le premier Salon dont Baudelaire rédige le compte rendu est celui de 1845) conduit progressivement le poète vers un idéal de beauté moderne, capable de se substituer aux formes classiques dont l’épuisement apparaît alors aux yeux de tous : l’art religieux qui sombre dans le goût saint-sulpicien qui régnait pendant la Restauration, l’art néoclassique, toujours fixé sur le modèle antique, qui trouve sa limite

Après avoir lu le texte de Charles Baudelaire intitulé Le peintre de la vie moderne, j’en ai convenu que l’idée principale était de discerner les traits fondamentaux de la beauté chez les modernes. En d’autres mots, le but du texte est d’identifier sur quels facteurs les artistes s’appuient pour reconnaître le « beau » dans une œuvre. Discerner les traits fondamentaux de la beauté chez les modernes est sans aucuns doutes, la principale idée de ce texte puisque chaque chapitres repose sur ce concept

années 1846, Baudelaire est un perfectionniste et veut composer un véritable recueil composé avec « fureur et passion ». Genre de l’œuvre Recueil poétique Registre de l’œuvre lyrique Poèmes dans lesquels Baudelaire rend hommage a des peintres Les phares Les grands thèmes du recueil Il utilise des champs lexicaux très variés : pluie, humidité, brume, froid, vieillesse, maladie, mort, couleurs sombres (gris, noir). Il en résulte l’ennui. Le Spleen malsain est rendu et cerné par des

Fanfarlo Du vin et du haschisch Onze Sonnets L’Exposition universelle Les Fleurs du mal Le Poème du haschisch Le Salon de 1859 Les Paradis artificiels Les Fleurs du mal(2ème édition) Richard Wagner et Tannhäuser à Paris Le Spleen de Paris Le Peintre de la vie moderne Petits poèmes en prose Épaves Nouvelles Fleurs du mal Curiosités esthétiques L’Art romantique