Pensionnaires De La Maison Vauquer

essentiellement dans le cadre d’une description, d’une action de second plan, une action qui dure ou qui est habituelle. B. Le portrait en acte : Mme Vauquer. Madame Vauquer dirige depuis quarante ans une pension bourgeoise, à Paris, rue Neuve-Sainte-Geneviève. Cette pièce est dans tout son lustre1 au moment où, vers sept heures du matin, le chat de Mme Vauquer précède sa maîtresse, saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d'assiettes, et fait entendre son

dans la première partie du roman, il prend place logique dans le cadre de la présentation très complète des lieux et des personnages. Après avoir décrit la pension, le narrateur nous promène dans une sorte de galerie où figurent la propriétaire Mme Vauquer, la vieille demoiselle Michonneau avec Poiret, qui se ressemblent, et Victorine avec madame Couture sa gouvernante. Voici à son tour Vautrin. Puis sera évoquée la biographie de Goriot.Quand il présent un personnage, le narrateur veut créer un effet

donner plus de force et de crédit auprès de leurs lecteurs. C’est le cas du personnage balzacien qui est ancré dans une réalité locale, temporelle et sociale : au début du Père Goriot, Balzac décrit longuement le quartier et la Maison Vauquer avant de présenter les pensionnaires. Les auteurs réalistes et naturalistes du XIX° siècle poursuivent cette construction des personnages qui vise à créer une familiarité avec les lecteurs ; en effet ces êtres fictifs ont une identité, une profession, une situation

d’un père de famille qui s’est ruiné pour ses filles, Les intrigues du mystérieux Vautrin. Pourtant cette complexité foisonnante de l’existence et cette étude sociologique du Paris de la Restauration organisée autour des deux pôles de la pension Vauquer et des beaux quartiers aristocratiques, sont composées selon une unité secrète. Balzac croise les fils de ses intrigues multiples grâce aux va-et-vient de Rastignac entre deux mondes qui s’ignorent. Plus subtilement encore, les thèmes de la paternité

filles au nom d’un double statut, maternel et paternel. De plus, il a préparé pour elles, un avenir plein de richesse et de confort, mais tout cela n’était pas suffisant. Le père Goriot leur a offert tous ses biens et il est devenu un pensionnaire pauvre de Vauquer. En outre l'amour paternel de Goriot dénote sa dépossession qui est illustrée par ses actions qu’il fait avec le but- d’obtenir l’amour et l’attention filiaux. Balzac souligne aussi la maltraitance du père envers lui-même. Son désir

À partir de 1845, Balzac écrit de moins en moins, son mariage monopolise son attention. Deux chefs-d'œuvre pourtant, son chant du cygne, seront publiés : La Cousine Bette, à la fin 1846, Le Cousin Pons, l'année suivante. En 1846, il achète une maison qu'il aménage à grands frais en hôtel particulier pour y recevoir Mme Hanska. Sa situation financière ne s'arrange pas. Le 16 février 1848, de retour d'Ukraine où il a séjourné plusieurs mois, il assiste aux événements révolutionnaires. Sa candidature

rassembler autant d’informations que possible pour mieux suivre le texte. C’est apparement à longue étendue, à travers plusieurs textes, qu’on apprend quel est exactement le caractère de telle ou telle figure importante ou quels sont les mœurs des maisons de noblesse différentes. 9 7 Collection Henri Mittérand, Littérature XIX siècle– textes et documents, p.213 8 Balzac, vol.XII de l’Édition de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1981 Au cours de cette thèse il sera donnée une analyse des romans

Le lendemain, Goriot et Rastignac n'attendaient plus que le bon vouloir d'un commissionnaire pour partir de la pension bourgeoise, quand vers midi le bruit d'un équipage qui s'arrêtait précisément à la porte de la Maison-Vauquer retentit dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève. Madame de Nucingen descendit de sa voiture, demanda si son père était encore à la pension. Sur la réponse affirmative de Sylvie, elle monta lestement l'escalier. Eugène se trouvait chez lui sans que son voisin le sût. Il avait

I N T R O COMMENTAIRE COMPOSE Au début du roman le « Père Goriot, de Balzac, après l’évocation des deux pensionnaires de la maison Vauquer, Victorine Tailleferre et Eugène de Rastignac, le narrateur fait le portrait initial d’un dernier résident : M. Vautrin. Ce portrait nous montre un homme assez mystérieux, dont l'aura sur les autres est importante, un homme à double visage. A R G 1 Tout d’abord, nous voyons que Balzac, dans ce portrait, il nous présente un personnage de la démesure

dans la première partie du roman, il prend place logique dans le cadre de la présentation très complète des lieux et des personnages. Après avoir décrit la pension, le narrateur nous promène dans une véritable galerie où figurent la propriétaire Mme Vauquer, qui deux séries de figures groupées, la vieille demoiselle Michonneau avec Poiret, qui se ressemblent, et Victorine avec madame Couture sa gouvernante. Voici à son tour Vautrin. Puis sera évoquée la biographie de Goriot. Quand il présent un personnage