Pente De La Rêverie

libéré du regard social, il entre alors réellement dans l’authenticité; d’où le bonheur paradoxal éprouvée en prison, lieu clos comme « la petite grotte » dans la montagne ou il fut « plus heureux qu’il ne l’avait jamais était de la vie, agité par les rêveries et par son bonheur de liberté ». Le contraste est alors flagrant entre Mme de renal, qui s’abandonne au sentiment amoureux, et Mathilde qui poursuit son rêve érotique et qui, après l’apothéose de l’exécution, conserve la tête décapité. Ce roman,

m’amusait : on aurait dit une voix lointaine qui me racontait mon histoire. Il y avait un coin de campagne, près de Guérande, sur la route de Piriac, dont le souvenir me poursuivait. La route tourne, un petit bois de pins descend à la débandade une pente rocheuse. Lorsque j’avais sept ans, j’allais là avec mon père, dans une maison à demi écroulée, manger des crêpes chez les parents de Marguerite, des paludiers qui vivaient déjà péniblement des salines voisines. Puis, je me rappelais le collège de

le regard surplombe elle ruisselle en nappe très mince, moirée à cause de courants très variés par les imperceptibles ondulations et bosses de la couverture. De la gouttière attenante où elle coule avec la contention d'un ruisseau creux sans grande pente, elle choit tout à coup en un filet parfaitement vertical, assez grossièrement tressé, jusqu'au sol où elle se brise et rejaillit en aiguillettes brillantes. Chacune de ses formes a une allure particulière: il y répond un bruit particulier. Le tout

faibles. L’imagination est l’aptitude à se représenter les objets absents et combiner les images. L’imagination peut se situer à chemin entre la conduite intelligente te rationnelle et la pensée individuelle, soumise à la seule affectivité (rêverie). L’imagination est liée à la structure caractérielle du sujet. Le niveau intelligent se consolide avec l’expérience affective au fur et à mesure on fait le trie des pensées magiques pour atteindre le niveau d’intelligence rationnelle. L’imagination

régularité. Dans nos pensées et nos conversations les plus sérieuses, on peut le remarquer à un point tel que toute pensée particulière qui rompt le cours régulier et l'enchaînement des idées est immédiatement remarquée et rejetée. Et même dans nos rêveries les plus folles et les plus délirantes, et pour mieux dire dans tous nos rêves, nous trouverons, à y réfléchir, que l'imagination ne court pas entièrement à l'aventure, mais qu'il y a toujours une connexion qui se maintient entre les différentes

Rien. Il marchait vers ce Rien. L’immense abandon des hommes était autour de lui. Il traversa diagonalement le premier plateau, puis un second, puis un troisième. À l’extrémité de chaque plateau, l’enfant trouvait une cassure de terrain ; la pente était quelquefois abrupte, mais toujours courte. Les hautes plaines nues de la pointe de Portland ressemblent à de grandes dalles à demi engagées les unes sous les autres ; le côté sud semble entrer sous la plaine précédente, et le côté nord se

au style de Colette : l’un et l’autre se complète. Ainsi, le deuxième s’avère, en vérité, être le moteur du premier qui lui permet de retrouver sa source et également de tendre vers son but. Car le vagabondage ne semble pas se résumer à une simple rêverie poétique, plus que cela, il donne la possibilité à l’écrivain d’atteindre son désir, de le cerner, de l’analyser et surtout de lui donner forme à travers les mots. C’est ainsi que Colette entreprend sa quête identitaire au sein même de son œuvre.

admirateur et qui croyait dans la possibilité de transformer l’homme par l’éducation. Ce long séjour l’avait donc laissée totalement ignorante des réalités de la vie, selon la volonté de son père, et elle ne concevait l’existence qu’à travers les rêveries de son adolescence. Malgré une pluie battante, Jeanne convainc ses parents, attentifs à ses moindres désirs, de se rendre sans attendre au château des Peuples, une vieille demeure de famille plantée sur la falaise près de Yport. La première partie

sujet-ci. Car nous serons, si nous la suivons fortement, délivrés de cette idée qui ne mène à rien, à savoir que notre esprit invente des formes et que notre main les copie. Mais vous ne serez pas assurés de cela sans une enquête au sujet de vos propres rêveries ; et n’oublions pas que celui qui croit avoir vu et qui s’est enfui est toujours éloquent, et souvent irrité si l’on contredit. Il vaut mieux considérer des images qui n’émeuvent guère et dont on est maître. Chacun sait bien découvrir, dans des feuillages

son ami et ancien collègue, le célèbre chirurgien Gussenbauer, depuis professeur à l'Université de Prague 1. « Il avait un jour parcouru en voiture une route qui relie deux localités dont j'ai oublié les noms qui, en un certain passage, présente une pente rapide et une courbe dangereuse. Le cocher ayant fouetté trop vigoureusement les chevaux, ceux-ci s'emportèrent, et voiture et voyageur manquèrent 100 fois de rouler dans un précipice, ou de se briser contre les rochers qui se dressaient de l'autre