Perception Leibniz

nous montrerons d'abord les limites de la théorie cartésienne faisant de la conscience le seul compartiment psychique du Sujet, ce qui nous permettra d'introduire les manifestations de l'inconscient selon l'inaperçu (absence de conscience dans nos perceptions) ou comme une réalité psychique à part entière au processus de fonctionnement complexe, selon la théorie freudienne. Pour Descartes, il existe deux modalités du Sujet : la pensée, res cogitans, qui par le biais du cogito (prise de conscience

ch 2 : La démonstration scientifique I/ Sortir de l’illusion de la perception spontanée : la connaissance scientifique A/ L’attitude scientifique n’est pas naturelle. 1°/ L’illusion de l’anthropomorphisme : le schéma historique de Comte 2°/ Bachelard : psychanalyse de la connaissance ou la nécessaire désillusion 1°/ Bachelard : la perception spontanée est un obstacle épistémologique 2°/ La connaissance scientifique exige une triple conversion 1°/ Rôle des instruments de mesure

tome III, « Le Salut, 1944-1946 », Charles de Gaulle. • Littérature contemporaine - Œuvres contemporaines françaises ou de langue française Œuvre : Fin de partie de Samuel Beckett. Série littéraire Notions : Le sujet - La conscience - La perception - L’inconscient - Autrui - Le désir - L’existence et le temps La culture - Le langage - L’art - Le travail et la technique - La religion - L’histoire La raison et le réel - Théorie et expérience - La démonstration - L’interprétation

accès. I- L’INCONSCIENT FREUDIEN. A- Le concept d’inconscient. 1) L’idée qu’une partie de notre psychisme échappe à la conscience n’est pas nouvelle, et elle est même "dans l’air" à la fin du XIXe siècle : a) Leibniz et les petites perceptions (Nouveaux Essais, Préface, pp.41-42) Avant Freud, certains philosophes avaient déjà montré que la représentation cartésienne du psychisme humain était insuffisante. Pour Descartes, l'esprit s'identifiait avec la conscience, avec

est maintenue. En effet, Leibniz, dans les Nouveaux Essais sur l’entendement humain, appelle ces phénomènes inconscients des « petites perceptions ». Elles désignent ce que la conscience perçoit, mais de manière encore confuse, comme lorsqu’on entend le bruit de la mer : on peut avoir conscience des différentes vagues ou d’une multitude de gouttes d’eau mais de manière très confuse car étant de trop petite taille. C’est en ce sens qu’il est question de « petites perceptions ». Il s’agit ici d’une conscience

des idées qui nous sont propres. Certes ce corps change , grandit, nos idées évoluent avec le temps et pourtant nous restons toujours nous-mêmes car une chose ne change pas : notre substance qui fait de nous un être unique. Cette substance selon Leibniz ne peut jamais être détruite , c’est notre ADN. Elle contient tous les prédicats de notre individualité. b/ le COGITO Cartésien Le moi pense donc il a obligatoirement conscience de ce qu’il est. C’est donc inné pour Descartes de par son expression

b) La conscience et l’inconscient semblent donc indissociables. Leibniz nous le montre avec « Nouveaux essais sur l'entendement humain », lorsqu'il fait part de sa théorie sur les petites perceptions. Pour lui, la conscience n'est pas suffisante à elle-même, car pour percevoir quelque chose de manière consciente, que l'on appelle aussi aperception, il faudrait d'abord percevoir de manière inconsciente, avoir des petites perceptions ; car d'après lui, l'infiniment petit n'est pas perçu par le conscient

comparé à un théâtre sans murs et sans plateau. Les perceptions passent, se succèdent, et rien ne les réunit. L’esprit n’est que ses perceptions. C‘est « un faisceau ou une collection de perceptions différentes, qui se succèdent avec une rapidité inconcevable et sont dans un flux et un mouvement perpétuel ». > Exemple (citation): « Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j’appelle « moi-même », je tombe toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur ou de froid

1. De l'inconscience animale à la conscience humaine a. Inconscience et vigilance Tous les organismes vivants ont des perceptions, éprouvent des sensations, et manifestent des comportements liés à leur survie. Ils sont dotés de conscience, au sens de vigilance psychique. L'inconscience met en évidence la baisse de la vigilance : c'est un état physique et mental lié au fonctionnement du corps. Ainsi le sommeil est un état inconscient. La conscience culmine chez l'homme : en effet, cet être vivant

« en allant d'une pluralité de sensations vers l'unité qu'on embrasse au terme d'un raisonnement » (249b). L'idée est ce qui permet de mettre de l'ordre dans le chaos des impressions sensibles en les rapportant à l'unité d'une forme commune. La perception elle-même n'est possible que parce que nous y apercevons la forme.     c) Les Idées sont ce à quoi s'adresse toute connaissance. La connaissance est connaissance des formes pures. Toute connaissance cherche à s'éloigner du cas particulier pour