Perception Leibniz

parfois abstraites, rejoignent celles de Leibniz qui lui parle de « perceptions insensibles », de « petites perceptions » qui ont une influence infime mais qui contribuent toujours à faire pencher la volonté sans qu’elle s’en aperçoive. Les idées de Nietzsche s’opposent littéralement à la théorie de Descartes « Je pense donc je suis ». En effet ici Nietzche affirme et garantit que le fait de penser n’est pas l’action du « Je » mais bien de la perception du monde extérieur par le conscient et l’inconscient

« Et ma solitude n’attaque pas que l’intelligibilité des choses. Elle mine jusqu’au fondements même de leur existence. » écrivait Robinson, seul sur son île. Mais dans le même temps il reste celui qui m’objectivise, me prend pour objet de sa propre perception, et dans ce sens il me prive de ma liberté de sujet. C’est donc un paradoxe que Sartre a très bien souligné: « Autrui est le médiateur entre moi et moi-même » mais il reste celui qui me juge, qui me vole ma singularité, et donc qui s’oppose à

LE SUJET Chapitre 1 : LA CONSCIENCE ET LA VERITE DU SUJET La conscience est un état de veille par opposition à l’inconscient du sommeil. Durant l'état de veille, la perception existe pour quelqu'un. Quand on dort, on ne peut pas savoir ce que l'on fait, il peut y avoir des perceptions sans les apercevoir. Durant le sommeil, on a pas conscience de nous même et de la société. La conscience est une sorte de miroir où se reflète ce qu'on pense ou fait. Pourquoi y-a-t-il un tel reflet ? A quoi

pénétration que nous laissons à l'oeuvre vers nos existences individuelles. » L'artiste et son oeuvre ont un devoir moral sachant que l'oeuvre a un effet sur la réalité et sur notre perception du monde. L'ingestion de l'art modifie notre sensoriel : La lumière traitée par les grands peintres modifièrent les perceptions sensorielles de leurs contemporains. Les histoires entendues par les enfants ont le même effet. Même chose pour les civilisations de culture orale. Il y a un lien entre l'objet esthétique

vers la vérité, doit forcément faire un lien entre son expérience et sa pensée, et pour faire ce lien il utilise la démonstration logique. La connaissance des principes logiques est innée chez l’homme d’après des philosophes comme Descartes et Leibniz. Ces derniers considèrent qu’il existe chez l’homme un pouvoir indépendant de l’expérience : la raison, qui consiste en principes a priori, immuables, évidents, qui sont la base de toute connaissance. Au contraire, la connaissance empirique liée aux

à le matérialiser (calendrier, horloge…). ARAGO (XVIIIe : Vision du temps universelle) Avant, toutes autorités politiques, religieuses s’y sont intéressées car c’était un instrument de pouvoir. (Calendrier grégorien, lunaire…) On en a une perception subjective. (Ex : on s’ennuie, ça passe lentement. On est passionné, ça passe vite) On peut penser qu’il y a plusieurs temps qui nous traversent. * Maturités différentes entre personnes du même âge. Maturités différentes entre personnes

multiples, le passionné, le drogué, l'enfant sauvage, le sauvage, le vieillard sénile, l'homme de l'habitude, l'acteur enfin sont réputés ne pas être eux-mêmes, ne plus l' être ou ne pas l' être encore. Y a-t-il une unité substantielle du < moi > ( Leibniz ), ce particulier, cet individu entendu ainsi que tout individu comme complexe temporel de facteurs interdépendants : biologique ( tempérament ), psychologique ( caractère ),sociologique ( fonction sociale ), éthique ( personne morale ) ? Ou cette

fait souvent une image de quelqu’un ou de quelque chose mais celle-ci ne réflette pas forcément la réalité .On peut voir par exemple la guerre entre les physiciens, sur la perception de la terre. Nous ne voyons pas la terre tourner autour du soleil, mais nous y croyons. Le soleil semble une petite boule de feu, c’est la perception que nous en avons, alors que la réalité est tout autre. C’est à cause de ces illusions d’optiques que la science moderne du XVIIème siècle débute avec Copernic et Galilée

la pensée conceptuelle. Très tôt on accusait le langage d’être une source d’erreurs et de confusion pour la pensée (Aristote). D’où la nécessité d’une définition précise pour chaque mot, et l’imagination d’un langage universel rigoureux. Ainsi Leibniz révait d’un tel langage possédant la communicabilité des langues naturelles et la systématicité de la méthode scientifique. 2) Est-ce que dire, c’est faire ? Fonction dénotative du langage : en nommant tous les éléments l’homme décrit les contours

voit avec l’intention d’en saisir le sens profond, d’élucider ce sens car le phénomène est la manifestation de l’essence (= nature intime, profonde) des choses. Edmond HUSSERL, le fondateur de la phénoménologie affirmait également que, dans notre perception, il y a toujours quelque chose qui est perçu par nos sens, et derrière ce perçu, le transcendant, c’est-à-dire ce qui est de l’ordre de l’essence et que notre conscience peut concevoir. * L’existentialisme a pour objet principal l’existence