Personnage De Titus

que a scène tourne autour d'une lettre qu'il a écrit juste avant: «C'est pour ce soir, je crois.» (L9) Racine va au delà de cela, et annonce dés des le départ le suicide de Titus et Antiochus: «... d'en finir avec leur vie.» Bien qu'on ne voit pas cette mort, le départ de Bérénice laisse présager que l'empereur de Rome, Titus, ainsi que Antiochus vont éventuellement mourir. Ces morts, dans chacune des pièces, sont liées à un sacrifice. Alors que la mort de Ludivine est clairement un sacrifice pour

celui-ci justifie son attitude par l’anaphore « parce que je vous aime » (…) parce que rien n’effraie une ardeur si profonde ». Ces sentiments poussés à leur paroxysme s’expriment également par l’hyperbole dans laquelle apparaît tout l’héroïsme du personnage qui affirme que « pour vous sauver je sauverais le monde ! ». Par la comparaison « comme un ange », la reine apparaît comme le symbole d’un amour pur. Cette dernière, ignorant jusqu’alors ces sentiments, se montre «  ravi[e], n’étant pas habituée

Et vos refus cruels, loin d’épargner ma peine, Excitent ma douleur, ma colère, ma haine. Seigneur, si mon repos vous est si précieux, Si moi-même jamais je fus chère à vos yeux, Éclaircissez le trouble où vous voyez mon âme. 880 Que vous a dit Titus ? Antiochus Au nom des dieux, madame… Bérénice Quoi ! vous craignez si peu de me désobéir ? Antiochus Je n’ai qu’à vous parler pour me faire haïr. Bérénice Je veux que vous parliez. Antiochus Dieux ! quelle violence ! Madame, encore un coup

La situation du passage étudié est celle de Titus , empereur Romain; affronte un conflit insurmontable dont il doit faire un choix : son devoir de régner ou son amour pour Bérénice, reine de Palestine avec qui il n'a plus le droit de se marier . Il fait pas de sa decision à sa bien aimée. Comment le discours de Bérénice est-il persuasif ? Nous allons considéré la position des personnages , initiale et finale . Puis l'installation du toute chez Titus , l'utilisation de la culpabilité , et les sentiments

I) Héroïnes tragiques du théâtre du XVIIème siècle : Chimène est un personnage issu de la pièce théâtre Le Cid, de Corneille. Fille de Don Gormas, elle est sur le point d’épouser Rodrigue, fils de don Diègue. Mais à la veille de leur mariage, les pères de ces futurs époux se prennent de querelle. Alors, dominant son amour, Rodrigue provoque le père de Chimène et le tue, afin défendre l'honneur de la famille. Chimène fait donc partie d’une des héroïnes tragiques de Corneille, puisqu’elle est

Jean Racine mise en scène, dispositif scénique et chorégraphique de Faustin Linyekula Assistant à la mise en scène, Maurice Papy Mbwiti Musique, Flamme Kapaya avec Bruno Raffaelli, Arsace, Phénice et Paulin Céline Samie, Antiochus Bakary Sangaré, Titus Shahrokh Moshkin Ghalam, Bérénice Coproduction : Comédie-Française, Studio-Théâtre, théâtre2gennevilliers-Centre Dramatique National de Création Contemporaine. spectacle créé du 26 mars au 7 mai 2009 au Studio-Théâtre de la Comédie-Française. mercredi

de Comagène, ancien compagnon d'armes du nouvel empereur, Titus, et ancien amant de Bérénice, la reine de Palestine que le Romain a emmenée à Rome après la conquête de la Judée, et qu’il est sur le point d’épouser, envoie son confident, Arsace, la chercher. Scène 2 . Resté seul, Antiochus frémit à l’idée de voir pour la dernière fois avant son départ celle qu’il aime en secret depuis cinq ans, et qu’il ne peut supporter de voir épouser Titus. Doit-il se taire ou lui déclarer ses sentiments? Scène

Comment ces scènes de séparation rendent-elles compte des émotions des personnages ? Nous allons étudier trois textes présents au sein de ce corpus, constitué d’un extrait de la pièce tragique de Jean Racine, Bérénice, écrite en 1670, un extrait de La Musica Deuxième, pièce écrite en 1985 par Marguerite Duras, et enfin un extrait de la pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt, Petits Crimes Conjugaux, écrite en 2003. Ces trois textes sont des scènes de séparation, écrites pendant des époques différentes

rideau se lève. Ainsi, dans Bérénice de Racine créée en 1670, Titus, héros incontesté de la Rome antique, se trouve confronté à un dilemme qui d’emblée suscite la terreur chez le lecteur : choisir entre la raison d’état qui refuse qu’une reine étrangère puisse devenir impératrice et Bérénice, reine de Palestine qu’il aime. A la scène 5 de l’acte V, alors qu’on est proche du dénouement, le dilemme tragique ne semble toujours pas tranché. Titus quitte à peine le Sénat et n’a toujours pas pris une décision

troisième texte est un extrait de la tragédie de Racine « Bérénice ». Titus ne peut mettre en danger sa mission à la tête de Rome au nom de la passion qui l’unit à Bérénice. La pièce aurait pu procéder par revirements et coups de théâtre pour unir puis éloigner successivement les deux personnages. Racine choisit au contraire de supprimer tous les événements qui pourraient faire de l’ombre à l’unique action du drame : l’annonce, par Titus, du choix qu’il a fait de quitter Bérénice. Le très grand art de