Personnalité De Scapin

donnant au lecteur ou au spectateur matière à réfléchir sur l’homme et sa condition notamment. Le premier texte est extrait de l’acte III scène 13 de la pièce de Molière intitulée Les Fourberies de Scapin écrite en 1671. Il s’agit de la dernière scène de la pièce qui porte sur les excuses de Scapin auprès de deux autres personnages afin d’obtenir leur pardon. Le deuxième texte est le chant III tiré de l’Art poétique paru en 1674 de Nicolas Boileau. C’est une critique ouverte des œuvres de Molière

se cache, à son tour derrière le fauteuil. Suzanne cache alors le petit page sous sa robe. De plus, ce type de comique repose sur un renversement de situation ou sur un personnage jouant un double jeu. Ainsi, dans les Fourberies de Scapin, les coups de bâton que Scapin donne à son maître, lors de la scène du sac, provoquent l'hilarité des spectateurs, face à l'inversion des rôles. Enfin, il repose aussi sur des quiproquos. Dans l'Avare, Harpagon et Valère sont confrontés à ce malentendu: l'un parle

suprématie de la parole, arme redoutable contre laquelle le Comte ne peut lutter. Ainsi, dans la scène 5 de l'acte 3, il se laisse dominer par Figaro qui mène le dialogue. On a ici, un maître bien inférieur d’un valet possédant une présence et une personnalité unique et forte à laquelle le Compte ne peut rien faire. Le maître, dans cette pièce, est un personnage dépassé par son valet mais garde tout de même son statut de maître car c’est lui possède de l’argent. Pour continuer sur cette idée

de le rendre nettement plus élégant, plus raffiné, plus avisé et plus intelligent que lui. Le valet se doit d'aider les jeunes gens face à leur père, comme Dorine dans le Tartuffe qui se distingue par son audace et sa ruse, ou encore Scapin, des Fourberies de Scapin, qui lui se distingue par son sens de l'équité et le souci de son porte-monnaie. Ce personnage joue aussi un rôle de porte-parole du bon sens, de la raison face aux délires des pères, il reste conscient de l'injustice social, des privilèges

est composé de la scène 2 de l’acte II de l’Illusion comique de Corneille publié pour la première fois en 1635, d’un extrait de la scène 2 de l’acte I de Dom Juan de Molière publié en 1665, d’un extrait de la scène 3 de l’acte I des Fourberies de Scapin de Molière publié en 1671, et d’un extrait de la scène 3 de l’acte V du Mariage de Figaro de Beaumarchais publié en 1784. Mais à quels registres ses différentes comédies appartiennent ? Dans ce corpus, le premier registre que nous avons pu remarquer

présents dans chaque canevas ( un capitain, deux valet, une ou deux servants). Chaque caractère dispose d'un costume et de masque où les couleurs varient entre le brun, le noir ainsi que le bourge. Ils sont souvent expressifs et ils dégagent déjà la personnalité du caractère. En plus, des artistes comblent les différentes entractes: des danseuses, des acrobates, des caratterista. Les personnages Les personnages de la commedia dell’arte appelés aussi les masques (maschere), ont des caractéristiques

) En faisant rire de leurs excès, le dramaturge montre qu'ils ne sont pas conscients de leur âge ou de leurs défauts. Mais aussi, de nombreuses scène de comédie reposent sur le comique de geste, ex : scène du sac dac dans Les Fourberies de Scapin entre Scapin et Géronte Lorsque la comédie ridiculise toute une catégorie de personnes, il s'agit alors d'une comédie de mœurs : Les personnages présenté sont le plus souvent caricaturés. Il suffit de savoir que certains personnages étaient obligatoires

un serpent est un animal dangereux, vicieux ou encore hypocrite mais il peut aussi être un objet de culte. Il reflète surtout la tentation. C’est-à-dire que la femme incarne le venin, la séduction mais joue un aussi un double jeu avec sa double personnalité. Pour conclure le poète a voulu créer ce poème « Le serpent qui danse » en y intégrant des pas de danses avec les rimes par exemple. Dans celui-ci il raconte l’histoire de lui et d’une femme qui représente à la fois le venin donc la boue et le

empruntant l'identité d'un autre pour se cacher, par ruse... Quelles sont les fonctions de ces travestissements? Le déguisement est-il plutôt un obstacle à l'expression des sentiments des personnages, ou bien au contraire un révélateur de leurs personnalités et de leurs passions? Nous étudierons tout d'abord le jeu théâtral que constitue le travestissement. Ensuite, nous l'envisagerons en tant qu'obstacle? Enfin, nous considérerons l'aspect paradoxalement révélateur des déguisements des personnages

l'ogresse Lamia, etc. Dans la commedia dell'arte, le masque permet au public d'identifier immédiatement un personnage. De fait, « monter sur les planches, c’est à l’origine tout le contraire que "se donner en spectacle" : s’absenter, effacer sa personnalité au profit d’un personnage avec lequel l’acteur n’a en principe nulle accointance »[2]. Utilisé pour désigner le rôle interprété par l’acteur de théâtre, le terme évolue pour décrire dans une œuvre de fiction une individualité, une [[personne ]]