Peste et Choléra

et la pensée sereine avec la lumière du soleil".  Et Jules SIMON, farouche opposant au Second Empire, écrira vers 1880 : "Haussmann avait entrepris de faire de Paris une ville magnifique et il a complètement réussi. On criait qu'il donnerait la peste, il laissait crier et nous donnait, au contraire, par ses intelligentes percées, l'air, la santé et la vie…"  ___________________________________________  Les rues Mizon et Brown-Séquard Les immeubles des rues Mizon et Brown-Séquard ont été

que les pèlerins sont soumis systématiquement à l’épreuve de la mise en quarantaine. Dans les annales des réglementations sanitaires du pèlerinage en Tunisie, par exemple, l’année 1865 reste particulièrement terrible. En effet, cette année-là le choléra se déclare au Hijaz et les pèlerins tunisiens embarqués dans le navire turc le Sammanout, sont durement éprouvés par l’épidémie puisque pendant le voyage d’Alexandrie à Tunis, qui dure une cinquantaine de jours, le navire perd plusieurs centaines

l’atelier et de la chaumière, meurent misérablement, hélas ! sans même qu’il sorte de leurs pauvres cadavres la funèbre auréole des batailles ; guerre où il n’y a pas encore eu d’autre vainqueur que la peste, où le typhus seul a pu publier des bulletins, et où il n’y a eu jusqu’ici d’Austerlitz que pour le choléra ; guerre ténébreuse, obscure, inquiète, reculante, fatale ; guerre mystérieuse que ceux-là mêmes qui la font ne comprennent pas, tant elle est pleine de la providence ; redoutable énigme aveuglément

l'espace libéré par les cimetières au pied des églises : Saint Just, Saint Pierre et le fossé des Maures. Barcelone, comme l'ensemble de la Catalogne, avait déjà été ravagée par la peste aux XVe et XVIe siècles. Elle subit plusieurs épidémies au XIXe siècle. La fièvre jaune fit 8 821 morts en 1821. Les épidémies de choléra se succédèrent : 3 344 morts en 1834, 6 419 morts vingt ans après et 3 765 morts en 1865. Dans un tel contexte, l'espérance de vie était de 36 ans pour les riches et de 23 ans pour

un saint-simonien, écrit : « Paris, c’est un immense atelier de putréfaction, où la misère, la peste et les maladies travaillent de concert ». En effet, la ville a gardé dans de très nombreux quartiers son aspect moyenâgeux. On y retrouve ainsi un ensemble de minuscules ruelles pavées insalubres, un réseau d’égouts inexistant … La combinaison des théories hygiénistes des lumières à l’épidémie de choléra de 1832 nourrit cette volonté de rendre la capitale française « propre ». Paris, en tant que grande

assassinés dans leur sommeil pendant près de deux siècles. Les récits parvenaient aux oreilles des humains bien décidés à exterminer notre race. En 1337 et 1347, deux vampires avaient été découverts, empalés puis réduits en cendres. L’épidémie de peste noire qui fit des ravages entre 1346 et 1353 fût attribuée aux vampires. Enfin, en 1414, Sigismond de Hongrie (1368/ 1437) fit reconnaître officiellement notre existence par l'Eglise Orthodoxe, lors du Concile œcuménique. C'est une psychose générale

cinéma 2008 : Jean-Louis Fournier, pour Où on va, papa ? 2009 : Gwenaëlle Aubry, pour Personne 2010 : Patrick Lapeyre, pour La vie est brève et le désir sans fin 2011 : Simon Liberati, pour Jayne Mansfield 1967 2012 : Patrick Deville, pour Peste et Choléra 2013: Léonora Miano, pour Saison de l’ombre Le Prix Goncourt Le prix Goncourt est décerné depuis 1903 par les dix membres de l’Académie Goncourt, instituée par testament par Edmond de Goncourt en 1896. Le prix, à l’origine destiné aux auteurs

10ème au 15ème siècle. Période disparate. On peut le diviser en deux périodes. Car entre le 10ème et 13ème siècle, le pouvoir est morcelé en petits seigneurs. = Féodalité. Le roi est seigneur parmi d’autres. Après le 13ème siècle et les crises (peste, choléra, les guerres…) le roi s’impose enfin. Fin 15ème siècle, début 16ème siècle, on arrive au dernier siècle de l’ancien régime : aux 16ème, 17ème, 18ème siècles. Ancien régime, car après la révolution, on appelle le « nouveau » régime mis en place

penseur le droit d'avoir des réactions personnelles, ce droit qu'on ne refuse ni au poète ni au philosophe. Ils s'insurgent contre la prétention cachée et méconnue de la peste émotionnelle de décocher, à partir d'une embuscade bien protégée, des flèches empoisonnées au chercheur penché sur son travail. Ils dévoilent la nature de la peste émotionnelle, ses manières d'agir et de retarder tout progrès. Ils proclament la confiance dans les immenses trésors inexploités qui se cachent au fond de la "nature

qui sont tous communistes ? Avec eux, si on commence par lâcher le petit doigt, il faut ensuite lâcher la main, le bras et le corps tout entier. Alors, autant tout donner tout de suite et disparaître. " L’intervention de l’État ? La peste. Le syndicalisme ? Le choléra. Le monsieur Sylvestre des Guignols, à côté, est un humaniste. N’empêche que ce personnage est resté aux commandes de Michelin, plusieurs décennies durant, jusqu’au jour où il a décidé, en plein accord avec lui-même, et avec personne