Peut On Ne Pas Vouloir être Heureux

Qui n'a jamais rêver de réaliser tous ses désirs ? Mais même en ce cas, ne faudrait-il pas hiérarchiser et rendre cohérents ses désirs ? Par exemple, je ne peux pas souhaiter être le plus riche et demander la disparition de la pauvreté. Car dès qu’il y a un riche, il y a des gens pauvres vis-à-vis de ce riche. Pour être le plus riche et souhaiter que les autres n’en pâtissent pas, je dois souhaiter que personne ne soit dans la misère et que mon enrichissement entraîne celui des autres. Cet exemple

Tous les hommes cherchent à être heureux et la recherche du bonheur est devenue l'une de leur principale préoccupation. Être heureux est un état moral et peut être interprété de plusieurs façons. Cela peut se manifester par le bonheur, le bien-être ou la satisfaction, qui est plus ou moins durable. Le plaisir quant à lui est un phénomène éphémère. Le fait d'être heureux provoque toujours une certaine forme de bonheur. Bien que le bonheur reste un concept indéterminé, celui-ci représente le bien le

actes, ses pensées. Ainsi la conscience permet à l’Homme de penser, de savoir ce qu’il souhaite et alors lui permet ainsi de viser le bonheur et la liberté. L’Homme sait alors ce qui le rend heureux et de plus, il a conscience de ce qu’est le bonheur et peut en conséquence faire les bons choix qui le rendront heureux. En effet, la conscience nous permet de faire des choix puisqu’elle permet de distinguer le bien du mal, ainsi une personne pourrait faire les choix lui procurant uniquement du bonheur.         

pour lui de connaître la réalité du vrai monde. Dans cette optique, on peut se demander : est-ce que chaque individu accepte la réalité du monde à laquelle il est confronté? Selon moi, on accepte la réalité jusqu’à ce qu’on en vienne à se questionner. Ci-dessous, je vous démontrerai que la notion de choix, le bonheur dans l’illusion et la perception différente du monde peuvent amener une réflexion puis une décision de vouloir changer sa réalité. Premièrement, il est vrai qu’on accepte la réalité

son esprit. Cependant, l'imagination peut nous amener aux rêves, aux désirs qui peuvent soit faire évoluer l'homme soit le détruire car ils peuvent également être fatals. En effet l'individu peut se couper définitivement avec le monde réel et ainsi devenir malheureux. Est-il alors possible d'enfouir son bonheur dans l'imagination sans perdre la valeur du réel qui nous entoure et ainsi oublier que le bonheur dépend également d'autrui ? Le bonheur peut se trouver dans la faculté à penser à l'irréel

il nous faut tout d’abord ériger une conception de ce que ce que sont le bonheur et le désir. Le premier peut être envisagé comme un état de plénitude, où le corps et l’âme seraient en harmonie avec le monde et ne seraient pas troublés. On pourrait parler alors d’ « ataraxie ». Par conséquent, cet état s’inscrit dans une dimension temporelle et suppose une certaine durée. Cela ne peut être seulement l’ensemble des moments instantanés où l’on ressent de la joie ou du plaisir, mais un état durable

Doit-on être heureux ? ____________________________________________________________________ Chaque homme sur Terre souhaite un jour être heureux dans sa vie. Cet état se définit par la jouissance du bonheur, mais le concept du bonheur peut recevoir plusieurs définitions en fonction de chaque individu. Le degré de bonheur atteint, le contentement de cet état n’est pas le même selon les individus. Il y a tout d'abord une contradiction apparente entre l'idée du devoir moral

du désir et de nos facultés à y répondre. Le bonheur c'est un juste mélange entre nos désirs et leur réalisations selon lui. Faut-il satisfaire tout nos désirs pour être heureux ou le bonheur se trouve-t-il dans l'ignorance de nos désirs ? Existe-t-il un juste milieu entre ce que l'on veut et ce que l'on peut avoir ? Ici Rousseau nous amène a réfléchir sur notre bonheur, sur quoi il repose, sur le matériel et le spirituel. Dans un autre de ses textes il nous disait que la

et nul ne peut souhaiter éteindre en soi son dynamisme sans consentir à une espèce de suicide , explique Rousseau avec la phrase «  il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possede » , il explique aussi par cette phrase , que tout ce que l'homme désir vraiment vient de son infatiguable désir. « On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux » Ici Rousseau déclare que le bonheur est défini comme le propre du désir comblé. On est heureux lorsque

de donner une définition universelle du bonheur et qu’il est préférable de fonder la morale sur le devoir, alors que d’autre préféreront faire du bonheur le but suprême de leur éthique comme pour Aristote ou Spinoza. Dépend-il alors de nous d’être heureux ? La poursuite du bonheur vaine est elle la condition de l’homme ? Etymologiquement, le mot bonheur évoque d’abord le hasard et la fortune, heur désignant le « sort » et bon-heur la «bonne fortune », le bonheur serait alors synonyme de chance ou d’heureux