Peut On Obéir

sur le manque d'autorité qui m'avait caractérisé. Cette question a été une des premières réflexions de mon stage, et, avec l'aide de l'éducatrice spécialisée, j'ai pu la décliner: * Pourquoi, comment se fait-on obéir? A quoi obéit-on? * Quelles sont les motivations d'autrui à obéir? A désobéir? * Quelles sont les limites à l'obéissance? Ce questionnement a directement nommé le concept sur lequel j'allais travailler, sans même me soucier de son pendant inhérent qu'est l'autorité. J'y

côté l'obéissance peut nous servir à parvenir à la liberté. Dans de nombreux cas on a pu observer de fait que pour être libre il fallait défier les règles. Toute fois peut-on dire que toute les formes d'obéissances sont équivalentes ? Au contraire l'absence totale d'obéissance caractérise l'anarchie la quelle peut difficilement assimiler à la liberté. Premièrement on pourra se demander en quoi la liberté est contraire à l'obéissance, ensuite lors des situations où l'ont doit obéir, sont-elles contraires

liberté existe, à travers le droit d’expression, d’opinion et de pensée. Mais une manifestation peut dépasser la limite de l’obéissance. D’autres exemples le démontrent bien, comme la grève. C’est en cela que nous allons nous demander si la désobéissance est un accès direct à la liberté. Quel sens faut-il donner à la désobéissance ? S’imposer grâce à la désobéissance peut mener jusqu’à la liberté ? Peut-on être libre si on obéit ? Est-il possible d’allier obéissance et désobéissance ? La question

Obéir est-ce renoncer à la liberté ? Obéir c’est accepter la contrainte, il y a de la volonté dans l’obéissance A contrario il s’agit de soumission. Mais la contrainte est un problème qui empêche la liberté, donc l’obéissance et la liberté s'oppose. Notre existence est conditionnée à des rapports externes comme les lois, qu’ils s’agissent de subvenir à ses besoins primaires, comme de se réaliser soi-même c'est-à-dire de se trouver un avenir. Obéir est-ce renoncer à la liberté ? Dans un premier

Obéir, c’est accepter la contrainte. Il y a de la volonté dans l’obéissance ; à défaut il s’agit de soumission. Mais ce qui contraint altère la liberté. Est libre celui qui décide et fait ce qu’il lui plaît, sans être contraint par une pression extérieure. Ainsi, l’obéissance et la liberté sont de primes abords antinomiques. Néanmoins, peut-on être libre absolument ? Nous ne vivons pas isolés, ni en parfaite autarcie. Notre existence est conditionnée à des rapports externes, qu’ils s’agissent de

Note : Observations. OBEIR EST-CE RENONCER A SA LIBERTE? Il parait évident que l’obéissance s’oppose à la liberté. En effet, obéir est se soumettre à une volonté, à une loi extérieur à soi, alors qu’être libre c’est être soi-même le sujet de sa propre volonté, de sa propre loi. L’obéissance suppose une idée de contrainte et de soumission. Le terme liberté désigne le fait de ne dépendre d’aucune autorité. Cependant on peut aussi avoir un jugement tout à fait inverse. On peut voir la soumission d’un

formule.  D’autre  part,  on  peut  sérieusement  se  demander  si  la  désobéissance  peut  bénéficier  d’une  caution  sociale,  voire  politique.  Afin  d’aller  plus  loin   dans  ce  questionnement,   nous  diviserons notre réflexion en trois moments bien identifiables.  Dans  un  premier  temps  nous  verrons  si  la  désobéissance  peut  être critiquable  en  tant  qu’elle est  une  puissance  de  dissolution  du   lien  sociale.  Il  s’agira  de  voir  si  l’on  peut  sérieusement  fonder  la 

des autres. Alors pourquoi acceptons-nous d’obéir ? « Obéir » c’est se soumettre à la volonté d’un autre qui exerce sur nous un pouvoir ie une relation entre deux individus tel que l’un dirige la conduite de l’autre pour parvenir à ses fins) ( cf M.Foucault et l’analyse des micros-pouvoir). Obéir c’est donc renoncer à sa liberté. Mais de quelle obéissance parle-t-on ? L’obéissance peut être contrainte, mais aussi libre id est consentie. On peut donc paradoxalement, librement renoncer à sa liberté

L'argumentation Dans certain cas , obéir peut être bénéfique pour notre vie future . Ainsi , obéir est un acte d'autorité et de sécurité .L'obéissance nous permet ainsi de protéger notre entourage et de nous protéger , comme quand nos parents nous disent de bien regarder à gauche et à droite pour traverser , pour nous assurer qu'aucune voiture ne peut nous foncer dessus . Aussi , Obéir c'est savoir faire la différence entre le bien et le mal .Par exemple si quelqu'un nous demande de tuer

on peut le faire ou pas à la suite d´un jugement sur l´affaire en question. De l´autre part, si on est contraint de quelque chose il n´y a aucun jugement, on est soumis à la contrainte. La société s´organise en base d´une obéissance générale à un État qui détient le pouvoir. On peut penser que cette obéissance n´est pas une contrainte et qu´elle est issue du choix des individus à obéir car ils considèrent cela légitime ou rationnel. Cependant, étant donné que pas tout le monde choisit d´obéir, il