Peut On Parfois Légitimer La Torture

inaliénable, qu’il n’appartient à personne d’enlever ; à cela nous répondons que, si la sécurité sociale, si l’intérêt général exigent l’enlèvement de ce bien à un individu, la société est en droit de l’enlever ; elle est considérée ici comme en état de légitime défense et, à ce point de vue, parfaitement en droit d’user de tous les moyens nécessaires à garantir sa sécurité. La peine de mort est cruelle sans doute mais elle est juste ; au reste, toutes les peines sont cruelles. Est-il vrai, comme on le dit

ROCQUES ALESSANDRA, L1 DROIT & JUSTICESUJET DE DISSERTATION« Le droit est-il encore aujourd’hui un instrument efficace de régulation de la vie en société notamment compte tenu de l’apparition de nouveaux champs d’intervention ? » Comme l’indique l’adage latin « « Ubi societas ibi jus », soit « là où il y a une société il y a du droit ». Ainsi, cette maxime montre de prime abord la nécessité du Droit dans nos sociétés, peu importe les époques. En ce sens l’histoire témoigne de cette vérité, avec

nécessairement lié au passé et au présent, et est donc inévitable. Il est également possible de réfléchir à l’écriture de cette histoire et à la démarche de l’historien de métier : son impartialité, son objectivité voulue vaut-elle absolution ? En bref, peut-on se faire l’historien d’Hitler ou de Staline, par exemple, en procédant d’une manière explicative qui serait, du même coup, « démoralisante », au sens propre ? Cette perspective se trouve aussi bien dans le finalisme providentialiste (Saint Augustin

psychiatrique et l'enracinement de l'action collective dans le respect des Droits de l'Homme. La question de l'éthique prend alors ici toute son importance pour les soignants. Nous nous consacrerons donc dans cette seconde partie, à une réflexion éthique qui peut se faire grâce à l'Histoire. L'implantation psychiatrique en milieu carcéral ne fut pas aisée, à la fois par méfiance de l'Administration Pénitentiaire et de ses personnels mais aussi du fait de l'hostilité de certains psychiatres au « droit d'ingérence »

pacifiques de règlement des conflits, elles ne font que les préférer. On retrouve toujours des hypothèses où le recours à la vengeance sera nécessaire. Une société sans agressivité n'est pas envisageable, sans violence ne l'est pas non plus, mais on peut en limiter les manifestations d'où l'existence de système régulateur, l'émergence de règles, de tabou, de mythes, de coutumes, de lois, du droit de manière générale. Les sociétés ont imaginé créer des système pour canaliser la violence, car l'obsession

suprême de l'existence humaine ; il est conçu comme un droit légitime de l’individu à s’affirmer et à s’épanouir. En affirmant la bonté naturelle de l'homme et son droit au bonheur, Voltaire s'insurge contre Pascal : « J'ose prendre le parti de l'humanité contre ce misanthrope sublime ; j'ose assurer que nous ne sommes ni si méchants ni si malheureux qu'il le dit. » (Voltaire, Lettres philosophiques). La recherche du bonheur passe parfois par l’utopie. La nature Pour le philosophe des Lumières

certain nombre de crispations : cadre politico-historique, financier et territorial garanti par des frontières, pour lesquelles des millions d’hommes sont morts. L’Etat nation, notamment en France, s’est construit sur plusieurs monopoles : la violence légitime, le monopole financier, le monopole de l’édiction des lois et le monopole de la sanction de ceux qui les violent. Ce sont les piliers essentiels sur lesquels se sont construits les Etats Nation. Or, force est de constater que ceci est aujourd’hui

(comme lorsqu'on utilise l'expression contradictoire : « se faire justice soi-même »). Le propos de ce devoir va donc être de se demander si faire justice est-ce une façon déguisée de se venger ? Nous verrons dans un premier temps que la justice peut être vengeresse puis nous verrons qu’elle se distingue spécifiquement de la vengeance et que même s’il y a parenté entre elles, il n’y a pas identité. 1) Une justice vengeresse La fonction de l’état est de gérer la violence entre les hommes

qualifiés d’infraction pénale. Ce sont des actes que la société interdit, par l’intermédiaire de l’état, sous la menace d’une peine. La notion fondamentale du droit pénal est l’infraction pénale qui cause un trouble à la société ou à l’ordre public. On peut donc distinguer l’infraction pénale du délit civil. Le délit civil cause un dommage à une personne déterminée et non pas à la société. S’agissant d’une infraction pénale ; elle est nécessairement prévue par un texte spécifique et est assortie d’une

qui l’emploie quand il y a un enjeu démocratique de l’information). En théorie toujours, le journaliste/le média peut bien sûr être engagé : il doit alors respecter toujours les faits, viser l’intérêt général et exposer clairement les termes de son parti pris. Éthique du journalisme [ Article connexe : Déontologie du journalisme. Chartes éthiques [ Le journalisme est parfois appelé « quatrième pouvoir » pour le rôle de transparence qu'il est censé avoir au sein d'une démocratie, jouant