Peut On Se Passer De Métaphysique

Cependant l’expérience humaine peut-elle se réduire au domaine des sensations ? Les idéalistes comme Platon n’évoquent-ils pas des expériences humaines en dehors du monde sensible ? Les sensations apparaissent toujours dans un champ de conscience. N’y a-t-il pas des expériences inhérentes à ce champ de conscience qui précisément implique de mettre entre parenthèse les expériences sensibles ? Descartes avec son idée d’infini ne nous propose-t-il pas une expérience métaphysique au-delà du monde sensible

qui est ainsi fait. La seule réponse valable dès lors, est la poursuite d’un idéal de vie basé sur le travail et la recherche du bonheur terrestre, bien loin des élucubrations de la métaphysique : c’est avant tout en « cultivant son jardin » que Candide trouvera vraiment la félicité. En premier lieu, ce conte peut être perçu comme en partie autobiographique, puisque Voltaire y transpose sa propre expérience de jeune homme plein d’idéaux, qui a fini ses jours dans la quiétude rurale des Délices

religieux est universel . Le divin n'est pas dans toutes les religions . Deux points communs : La séparation entre le sacré et le profane la présence de rite . Prosélyte = faire des adeptes ( religion chrétienne et musulmane ) Le sacré peut être positif ou négatif . La religion opère 2 liens : 1 verticale ( visible et invisible ) 1 horizontale ( gens de même croyances ) Les religions monothéistes ont des caractères communs = 1 Dieu créateur du monde , transcendent ( à l'extérieur

Candide, va s’opposer celle du derviche. P. pose une question très métaphysique : pourquoi l’homme a-t-il été créé Et C. renchérit sur une q° à la fois métaphysique et théologique : pourquoi le mal ? Ce qui sous-entend une autre question : Y a-t-il une Providence ? P. comme à son habitude, termine sur un discours surchargé d’expressions optimistes et de clichés (voir texte). La réponse du derviche contraste fortement avec cette métaphysique compliquée : en répondant par des q° brutales ( « de quoi te mêles-tu 

critique et médecin > il s’agit de produire au moins deux philosophies, matrice à produire des philosophies différentes EX: « esprit de pesanteur » (dans Ainsi parlait Zarathustra ) > est ce qu’on peut voir les choses légèrement ? chercher une perspective de joie dans tout perspective tragique et joyeuse en même temps > Nietzsche est fils de pasteurUn esprit libre > filiation française très clair

souvent décalé ou se mêlent des traces d’humour acide et corrosif, le tout dans un style brillamment emmené.    Biblio    Œuvres biographiques :   1993 : le sabotage amoureux. 1999 : Stupeurs et tremblements (adapté au cinéma en 2003) 2000 : Métaphysiques des tubes. 2004 : Biographie de la faim Romans : 1992 : Hygiène de l’assassin. 1994 : Les Combustibles 1995 : Les Catilinaires. 1996 : Péplum 1997 : Attentat 1998 : Mercure 2001 : Cosmétique de l’ennemi. 2002 : Robert des noms propres

Philosophe du changement. Le principe de base de la création est le changement. Tout est en devenir. On ne peut pas se contenter de ce que l’on est. Protagoras Sophisme – courant philosophique fondé sur la rhétorique. Démocrite (-460 ; - 370) Philosophe physicien matérialiste atomiste – il a développé une théorie sur l’atome – il y a des atomes en mouvement parce qu’il y a du vide. Il estime qu’il peut exister d’autres univers, et que celui-ci a été créé sans l’intervention du Divin. Pour lui, seul

latin, est : Règles pour la direction de l’esprit. C’est le premier exposé de la méthode cartésienne. Dès son arrivée à Amsterdam (mais il changera souvent de ville au cours des vingt ans passés en Hollande), Descartes commence un petit traité de métaphysique, inachevé aussi, et s’attèle à une tâche de grande ampleur, la rédaction d’un traité de physique qui expose la structure du monde. Au moment de le publier, en 1633, Descartes, apprenant la condamnation de Galilée par l’Eglise, décide d’en surseoir

en partie en chaque individu, elle s’exprime en chacun et en chaque chose de manière pleine et totale et n’est donc aucunement sujette à la division. Cette Volonté est une force, elle est une puissance illogique, absurde, indestructible et qui ne peut faire l’objet d’une connaissance objective par la raison. En effet, Schopenhauer nous dit que la pensée qui résumerait la « chose en soi » à un objet ou à un sujet constituerait une réflexion des plus superficielles. Il avance cependant qu’il nous

extrait notre texte, les Prolégomènes à toute métaphysique future qui pourra se présenter comme science, le but de Kant est de se demander si la métaphysique est possible. La métaphysique est qualifiée de " prétendue science ". Elle ne progresse pas alors que toutes les sciences progressent. Le but de Kant n'est pas de ruiner définitivement la métaphysique mais de définir les conditions qui la rendent possible comme science, car la raison humaine ne peut vouloir renoncer à construire une telle science