Phedre Personnage Pathetique

dénoncer le snobisme de ce personnage. En effet, l’une des caractéristiques de la comédie consiste à corriger les mœurs par le rire (castigare ridendo mores). Le texte B est tragique : il s’agit d’un extrait d’Andromaque de Racine. Nous y retrouvons d’abord une situation d’essence tragique : Andromaque, prisonnière, est contrainte d’accepter le chantage de Pyrrhus qui veut l’épouser en échange de la vie sauve accordée à son fils, Astyanax. La fatalité pèse donc sur deux personnages (cf. v. « Non, non, j’ai

certain nombre de difficultés et en leur donnant les clés pour les résoudre. Séquence 1 : la nouvelle Objet d’étude : le récit ; la nouvelle Perspective d’étude principale : le genre narratif  Perspectives d’étude secondaires : les registres (pathétique, fantastique) ; l’histoire littéraire et culturelle (l’histoire du genre de la nouvelle ; première approche de l’écriture réaliste) ; approche de l’argumentation (visée argumentative de l’auteur) Supports : - Trois faits divers extraits des journaux

communication (le théâtre est à la fois un texte lu, mais aussi un art représenté sur scène et qui est vu par un spectateur). Définition : du grec « théômai » (« regarder »), le théâtre est avant tout un spectacle dans lequel des acteurs donnent vie aux personnages et agissent devant un public. Un texte de théâtre se présente en actes, découpés en scène, composées de dialogues et de didascalies qui apportent des informations en vue de la mise en scène. Les Genres Théâtraux Le théâtre se veut une imitation

Extrait de la publication Phèdre RACINE Phèdre Présentation, notes et dossier par ANNE PRINCEN, professeur de lettres © Éditions Flammarion, 2010 ISBN : 978-2-0812-1966-3 ISSN : 1269-8822 Création maquette intérieure : Sarbacane Design. Composition : In Folio. Dépôt légal : janvier 2010 Numéro d’édition : L.01EHRN000234.N001 SOMMAIRE ■ Présentation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Phèdre : les derniers feux de la tragédie Un monstre esthétique La démolition du modèle

Jean Racine Phèdre Édition présentée, établie et annotée par Christian Delmas et Georges Forestier Collection "Folio". Série "Théâtre"; 23 Gallimard, 1998 Copyright: 1995 ISBN 2-07-038763-1 Transcription en braille intégral: Bibliothèque Braille Romande, Genève octobre 2000 Notes Phèdre 1. Le titre de l'édition originale (1677) est Phèdre et Hippolyte (titre inchangé dans les impressions de 1678 et de 1680). Voir la préface, p. 22. 2. C'était déjà le cas de la tragédie précédente

notamment de la persuasion et de la délibération INTRO Au XVIIe siècle, Jean de La Fontaine, poète et moraliste, devient le plus grand fabuliste de tous les temps suite à la rédaction de fables. Celles-ci, inspirées du style d Esope ou de Phèdre, philosophes grecs de l antiquité, vont connaître un vif succès même si elles ne se plient à aucune des règles de la poésie classique. La Fontaine imprime alors sa marque à travers un nouveau style littéraire en critiquant la société du siècle de

registre réaliste s'est imposé dans les romans qui cherchent à produire un effet de réel (on parle aussi de vérisme) plus qu'une transcription absolument fidèle de la réalité, d'ailleurs impossible. Ce souci de vérité s'applique aussi bien aux personnages (caractères, motivations, registre de langue, relations, mais également corps et fonctions intimes), qu'au cadre spatio-temporel (description des lieux, contexte historique et sociologique avec un vocabulaire technique) qu'aux péripéties individuelles

mais non pour adorable. Il y vante la supériorité du règne de LXIV sur la lointaine Antiquité # classicisme: supériorité des Latins et des Grecs; l'artiste doit imiter our essayer de faire aussi bien que les anciens (Racine imite Euripide pour Phèdre, Corneille trouve des sujets dans l'histoire Romaine). => Boileau défend les anciens Fontenelle: il faut se rattacher au cartésianisme, contre les superstitions de l'Antiquité. Accalmie 1694; 1713, querelle rallumée, quand un moderne imite l'Iliade

l’étude des genres et des registres classiques (tragédie et comédie), on aborde en classe de Première les genres mixtes ou complexes (tragi-comédie, comédie-ballet, drame, théâtre moderne et contemporain dont le genre n’est pas codifié), les registres pathétique, ironique ou satirique, et enfin les effets de la double énonciation. Bien sûr, l’analyse des genres et des registres s’inscrit dans une approche de l’histoire littéraire qui montre à la fois l’évolution des codes et la coexistence, notamment à

mélodrame. Pas de pathétique facile, d'effet facile sur le spectateur. On ne vibre pas devant le spectacle d'actions extérieures mais de leurs répercussions intérieures dans l'âme des personnages. Cette scène remplit son rôle de scène d’exposition en ayant recours à plusieurs procédés clé d’une scène d’exposition. Tout d’abord, les personnages sont introduits et présentés implicitement. Dans sa tirade, Oreste annonce indirectement les pensées et les traits de caractère des personnages principaux. L’auteur