Phedre Quel Est Le Lyrisme

dans la comédie, de Molière à Beaumarchais, et surexploité dans le mélodrame et le vaudeville. Le comique de situation et de geste est ici renforcé par le comique de mots : Don Carlos utilise un langage assez trivial (v. 47-48), qui tranche avec le lyrisme précédent autant qu’avec sa condition royale et son destin de grand homme (futur Charles Quint). C’est ensuite par une litote ironique (« Mais, à ce qu’il paraît/Je ne chevauchais pas à travers la forêt ») qu’il esquive la question d’Hernani (« Que

échéant »). Cela participe de l’utilisation que fait Euripide du matériau que constitue la tragédie comme forme : il en exploite toutes les possibilités. Ainsi non seulement le chœur joue un rôle important dans ses pièces mais il aussi étendu le lyrisme du chœur aux personnages : les personnages chantent dans le théâtre d’Euripide. Il est friand de la monodie (cf. Eschyle dans les Grenouilles : « toi qui collectionnes les monodies crétoises ») qui est le chant d’un personnage seul (de monos et

animaux, ou parfois des végétaux, à caractère anthropomorphique, a toujours servi à illustrer des leçons de sagesse pratique. Le genre provient de deux grandes traditions : l’occidentale représentée par les fables grecques attribuées à Ésope, et par Phèdre à Rome ; l’orientale qui prend racine dans le Panchatantra et qui nous est parvenue par Bidpaï en Inde et le livre de Kalila et Dimna en Perse et dans les pays arabes. Les apologues orientaux se présentent comme un corpus de textes reliés par

révolution. Il a réinstallé d'emblée le sentiment là où depuis plus d'un demi-siècle ne régnait que l'intelligence. Avec lui, la littérature devient épanchement du cœur, elle qui depuis longtemps n'était plus qu'expression de l'esprit. Poésie, éloquence, lyrisme, pénètrent dans la prose même, alors qu'ils n'avaient plus place, même dans les vers. C'est un grand élargissement de l'horizon. Portrait de Rousseau (1753) par Quentin de La Tour (1704-1788) Fils d'un calviniste de Genève, élevé en dehors des

La poésie lyrique aborde généralement des émotions et des sentiments liés à l'existence : les thèmes récurrents sont l'amour, la mort, la nature, etc. Le poète évoque alors ce qu'il ressent, mais aussi ce que peuvent ressentir tous les hommes. Le lyrisme exprime toujours une émotion, un bouleversement de la sensibilité. L’élégie Le poème élégiaque est un sous-genre de la poésie lyrique. Dans l'Antiquité, il s'agit d'un poème lyrique qui alterne des hexamètres vers de six pieds et des pentamètres

|Heiner Müller Macbeth, mise en scène d’ Angela Konrad | | | |Racine, Phèdre, mise en scène de Renaud Marie Leblanc | | | |Marivaux, Les Fausses Confidences

théâtralité est comme ces personnages qui utilisent la fuite pour révéler la condition humaine. Les deux personnages expriment la douleur d’un désenchantement précoce avec une ironie théâtrale, un jeu cruel et quand ils ne portent pas de musque avec le lyrisme. La tradition théâtrale de la tyrannie : Energie sauvage, humour morbide. * Néron : De Racine dans Britannicus, qui a inspiré Camus, au début, Néron empereur parfait, après il devient monstre… * UBU Roi : l’un des modes possibles de Caligula

Les Tragiques), théâtre (Pierre Corneille, L’illusion comique). recherche d’équilibre et d’harmonie, rigueur et sobriété, idéal esthétique codifié. Genres littéraires dominants : théâtre tragique (Corneille, Le Cid, Horace... ; Racine, Britannicus, Phèdre...) et comique (Molière, L’École des femmes, Dom Juan...) ; poésie (La Fontaine, Fables) ; littérature d’idées (La Bruyère, Les Caractères, Pascal, Pensées). Au XVIIIe siècle, le mouvement dominant est celui des Lumières : esprit critique et lutte

la femme. Mais prenons garde qu’ici tout est symbole; le roman d’amour doit s’entendre des aventures de l’âme en sa quête mystique. Dans les poésies érotiques du brahmane Kalidâsa (IVe siècle) et dans ses drames (L’anneau de Çakountala), le même lyrisme suave surabonde, qui reflète, mêlés, les beautés du monde sensible et le mystère intérieur. Dans le wayang-wong, les acteurs de chair copient les mouvements des silhouettes articu1ées. Le dalang ne fait plus office que de récitant, en marge du

révolution. Il a réinstallé d'emblée le sentiment là où depuis plus d'un demi-siècle ne régnait que l'intelligence. Avec lui, la littérature devient épanchement du cœur, elle qui depuis longtemps n'était plus qu'expression de l'esprit. Poésie, éloquence, lyrisme, pénètrent dans la prose même, alors qu'ils n'avaient plus place, même dans les vers. C'est un grand élargissement de l'horizon. Portrait de Rousseau (1753) par Quentin de La Tour (1704-1788) Fils d'un calviniste de Genève, élevé en dehors des