Philippe IV

toujours siégé depuis la fin du XIIIe siècle dans les locaux du Palais de l'île de la Cité à Paris. COMPOSITION A l'origine, la composition du Parlement en trois chambres, matérialisée sous le règne de Philippe IV le Bel, sera confirmée dans une ordonnance de 1320 prise par son deuxième fils Philippe V le Long, exposant ainsi la présence : • d'une grand' chambre : composée d'un premier président, de 9 présidents, 12 conseillers clercs et 25 conseillers laïcs → La grand'chambre du Parlement de Paris

jusqu'au jour où elle forma des communes; l'autre, envahie par la corruption et l'ignorance des laïques. En 1320, le roi Philippe V le Long prescrit que les châteaux, terres et droits, qui avaient été l’objet de donations de la part de Philippe III le Hardi et de Philippe IV le Bel, feront retour au domaine de la couronne. Par cette reconquête du territoire, Philippe V étend son royaume et son influence, et participe à la construction de la théorie monarchique. On peut alors, se demander :

ceux qui ne respecte pas ces lois. Les princes assurent la paix et récupèrent des droits régaliens : justice, impôt, monnaie,… sur des territoires importants. Le roi : - est sacré - est le chef de la féodalité - rend sa couronne héréditaire. Philippes II Auguste (XIIe - XIIIe) Il permet au territoire français de s’agrandir grâce à sa victoire en 1214 à Bouvines. Louis IX (XIIIe) Société de Louis IX Le roi gagne de l’autorité et des revenus vu que le domaine royal est plus grand

CINQUIEME SEANCE : LE DEVELOPPEMENT DES COUTUMES [pic] Philippe de Beaumanoir, Les Coutumes de Clermont en Beauvaisis (1283), Paris, A.Salmon, 1899-1900, (rééd. Paris, Picard, 1970) Préparation du document : - Ce document est un extrait des Coutumes de Beauvaisis de Philippe de Beaumanoir paru en 1283. C’est un texte critique, un commentaire historique et juridique. - Les Coutumes de Beauvaisis se présente comme un recueil composé des droits des régions françaises

spirituelle et juridictionnelle, mais conteste sa toute-puissance, au bénéfice des conciles généraux dans l'Église, des évêques dans leurs diocèses et des souverains dans leurs États. Les origines du gallicanisme remontent au premier conflit entre le roi Philippe le Bel et le pape Boniface VIII à la fin du XIIIe s. La défaite de Boniface VIII est aussi celle de la théocratie pontificale. Le gallicanisme se renforce avec le séjour de la papauté en Avignon (1309-1376), et surtout avec le grand schisme d'Occident

en état. Mais il y a remise en état, il peut y a a correction et amélioration. Sémantique très riche; terme porteur d'un vrai projet. La réformation renvoie d'abord à l'enquête pour redresser et améliorer. Il acquiert du temps de Saint Louis et de Philippe le Bel un grand succès. La réforme ou réformation est classiquement l'un des thèmes majeurs de l'historiographie non seulement religieuse mais aussi politique sur le Saint Empire germanique à la fin du Moyen Age. Mot d'époque, la réforme est

l'acceptation par le peuple d'un pouvoir royal fort, qui l’émancipe de l’arbitraire féodal, et une administration de plus en plus centralisée qui lui assure un certain confort matériel. La France a un grand réseau d’alliances qui s’étend jusqu’en Russie, et Philippe le Bel compte sept rois parmi ses vassaux, dont le roi d’Angleterre. Quelques bémols tout de même : les campagnes sont surpeuplées, les villes réclament leur autonomie. Bien que bridés, les aristocrates n’attendent qu’un roi faible pour reprendre

en péril le devenir du royaume si elles viennent a se marier. Jusqu'en 1316 la question ne s'est pas posée car les capétiens ont toujours en un fils pour leur succéder mais la succession des fils de Philippe le Bel marqua la fin du miracle capétien car en 1316 le roi Louis X, fils ainé de Philippe le Bel meurt en laissant une fille et une veuve enceinte. Or une assemblée de février 1317 déclara que « femme ne succède point à la couronne » de part le fait qu'aucune femme n'a jamais régné en France

affirmer son indépendance vis-à-vis de l'empereur; il veut être l'égal de l'empereur. Les rois de France n'ont jamais reconnu cette suprématie im­périale; ils n'ont jamais été des vassaux de l'empereur. Philippe II (1165/1223) qui se fait appeler Philippe Auguste, a intérêt à se faire appeler Philippe Auguste puisque c'est un titre d'un empereur romain, il veut affirmer qu'il détient l'auctoritas tout comme les autres empereurs de Rome. En 1202, le pape Innocent III (1160/1216) adopte une déclaration

révélateur des luttes entre pouvoirs spirituels et pouvoirs temporels qui animent l'Occident au XIIIème et XIVèmes siècles, marquant pour beaucoup d'historiens la genèse de la création de l'Etat moderne et le déclin du pouvoir de la papauté. Le règne de Philippe Le Bel, de 1268 à 1314, s'inscrit tout particulièrement dans ces luttes de pouvoirs. Ses nombreuses réformes et sa quête de richesse sont les témoins de sa volonté d'élargir le domaine et la puissance royale ; une volonté d'absolutisme qui se heurte