Philosophie De Pangloss

Analyse : Dans cet extrait, c’est le précepteur Pangloss, l’ancien oracle de la maison de Candide qui parle. Puis, Candide, le personnage principal de l’histoire et éponyme conclut le discours de Pangloss par une simple phrase qui laisse porter la méditation. Dans cette citation, Pangloss retrace toutes les épreuves endurées et traversées par Candide du début jusqu’à la fin. Ce passage s’inscrit dans la situation finale de l’histoire : Pangloss nous donne une image de l’histoire positive « dans

laudatifs à la l.1, traduit l’émerveillement de Candide devant la beauté et la symétrie du spectacle caractérisée par rime entre « ordonné » et « armée » et « 6000 hô de chaque côté ». => Ces premières lignes confirment pour Candide la théorie de Pangloss : « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». --> Puis cette harmonie visuelle devient auditive : il y a concerts d’instruments qui suggèrent une guerre joyeuse, avec l’accumulation : « les trompettes, les fifres, les hautbois

annonçait son âme ». Candide est simple d’esprit et il est convaincu que les propos et la philosophie de Pangloss sont totalement vraie. Il ne rejettera ces croyances qu’à la fin de l’histoire. Il est amoureux de Cunégonde et se fera jeté du château de Thunder-ten-tronckh à coup de pied. Il traversera beaucoup d’épreuves pour la retrouver. Pangloss : « le précepteur Pangloss était l’oracle de la maison ». Pangloss est toujours optimiste et il pense que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes »

Arouet a connu la monarchie absolue avec le roi Soleil. Mais l'erreur de Louis XIV va perturber Voltaire. Voltaire mènera un combat contre la philosophie de l'optimisme de Leibnitz. Lorsque Voltaire écrit son livre, il décide de l'appeler Candide, Candide qui veut d'ailleurs dire l'innocence, la naïveté. Au chapitre XXX du roman, Candide accompagné de Pangloss et Martin viennent de rentrer dans la maison d'un bon vieillard où se trouvent ses deux filles et ses deux fils. Nous verrons en quoi cet

prose. L’œuvre comporte 30 chapitres courts. 2/résumé de l’œuvreCandide, fils de la soeur du baron Thunder-ten-tronck, est un jeunehomme naïf qui vit dans " le plus beau des châteaux ". Il aimeCunégonde et écoute avidement les théories de Pangloss le philosophe.C'est aussi l'ami du frère de Cunégonde. Un jour, il embrasse Cunégondeet là, tout s'écroule et il est mis à la porte du château. Candide veut revoir Cunégonde car il l'aime. Une fois jeté à la porte, Candide se fait engager de force

C'était le troisième enfant d'une famille bourgeoise. Son père était notaire et sa famille disposait d'une situation financière aisée. Le jeune François Marie effectua ses études au collège Louis le Grand chez les Jésuites. On l'initia à la philosophie, la rhétorique et le théâtre. À l'âge de 20 ans, son parrain, l'abbé de Châteauneuf, l'introduisit dans les milieux libertins et mondains de Paris. Il animait les dîners galants en récitant des vers ambitieux. Le jeune Voltaire fait des études

Candide est un jeune garçon vivant au château du baron de Thunder-ten-tronckh. Il a pour maître Pangloss, philosophe qui enseignait que l'on vit dans le meilleur des mondes possibles. Cependant Candide est chassé de ce monde après avoir donné un baiser à Cunégonde, la fille du Baron. Envoyé dans les troupes bulgares, il assiste à la guerre. Il s'enfuit et est recueilli par Jacques. Il retrouve Pangloss vieillard, atteint de la vérole qui lui apprend la mort de Cunégonde, violée par des soldats bulgares

penser qu'il s'agit d'un conte divertissant, on s'aperçoit rapidement qu'en réalité le roman est dénonciateur et veut transmettre un message philosophique. La critique qu'il contient est sévère et atteint de nombreuses cibles. Il y a d'abord la philosophie de l' « optimisme » (cf. le sous-titre du conte), puis certaines institutions, la religion, l'intolérance et la superstition, les préjugés. Le domaine visé est large. Cette critique rejoint celle que mènent certains autres philosophes (en particulier

(qui sont très importants car le conte est initialement de la littérature orale qui se transmet de bouche à oreilles) : Une langue simple est utilisée, ainsi qu’un développement linéaire « Il y avait en Westphalie… », « Monsieur le baron était… », « Pangloss enseignait… » On remarque aussi l’intervention de narrateur (Voltaire) qui joue le rôle de conteur « c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommant Candide » Le narrateur est omniscient, présent tout au long du récit. C’est une présence discrète

l’optimisme » est dévié en « Pangloss ou l’optimisme » La surabondance de mots logiques « prouve, démontre, » et de connecteurs «  aussi, par conséquent … » introduit des liens entre les causes et les conséquences et donne une vision optimiste de la réalité dans laquelle tout s’explique, les nez et les lunettes, les pierres et les châteaux …. ; tout se justifie, rien ne semble laissé au hasard. Déjà déconsidéré par l’abondance de superlatifs, l’optimisme de Pangloss l’est encore plus par ces faux