Physiocrates Et Mercantilistes

Cécile Abraham-Pasquier Le rôle de l’entrepreneur dans l’économie Le concept d’entrepreneur apparaît au XVII avec Cantillon, un économiste à la charnière entre mercantilistes et physiocrates : selon lui, l’entrepreneur est un individu dont l’économie ne peut pas se passer mais que la société rejette. Deux siècles plus tard, Marshall définit l’entrepreneur par son rôle : « l’entrepreneur est entrepreneur parce qu’il arrive à faire des choses nobles et difficiles ». Cette définition

cité. Ex : Doctrine mercantiliste  La mise en place des politiques colbertistes en France Sont mis en place des politiques colbertistes qui visent à soutenir les manufactures. Plusieurs mesures sont prises de façon à fournir le commerce et l’industrie à bas coût. L’objectif de ces mesures est de rendre les manufactures compétitives au plan international de façon à soutenir le commerce extérieur.  La physiocratie La physiocratie est une véritable école de pensée Les physiocrates écrivent en réaction

entre le 16ieme et le 18ieme : les mercantilistes rendent la réflexion économique autonome en préconisant l’abondance de métaux précieux (or), principale richesse au développement. Pour ce faire, outre l’intervention de l’état, les mercantilistes proposent de vendre davantage à l’étranger qu’ils n’achètent, c'est-à-dire obtenir une balance commerciale favorable, cad positive. La deuxième au milieu du 17ieme : les précurseurs d’un courant économique sont les physiocrates, le plus connu est KEYNES qui

économique naît au sein du courant physiocrate face aux doctrines mercantilistes alors dominantes. Rompant avec la tradition mercantile focalisée sur la trésorerie de l’État, le courant physiocrate fait de la production agricole la seule source de valeur (physiocratie signifie « gouvernement de la nature »). Cette confiance en la nature relève de l’intuition d’un ordre économique spontané et optimal. Ne parvenant pas à faire de cette prescience une théorie, les physiocrates attribuent cet « ordre naturel

Critiques de la part des physiocrates français et critiques par Adam Smith. Adam Smith : il trouve le système mercantile ‘absurde’ car confondant richesse et monnaie. Pour lui mercantilisme et bullionisme sont équivalents. (Bullionisme = un pays doit empêcher toute sortie de sa monnaie, et donc les importations, s’il veut être riche). (Bullionisme en France et en Espagne : barrières aux importations, compagnies exclusives de commerce). Pour Smith, le système bullioniste/mercantiliste est mauvais car :

dans le marché. D’autre part, depuis la Réforme, le travail et l’accumulation sont devenus des valeurs modèles, l’entrepreneuriat est une vertu (Abraham-Frois, 1996). Théories principales Richesse et monnaie Pour les Classiques, contrairement aux mercantilistes, la richesse ne se trouve pas dans l’or. La monnaie n’est pas une finalité en soi mais un moyen pour faciliter les échanges (Deleplace & Lavialle, 2008). Au final, dit Say, « les produits s’échangent contre des produits » et la monnaie n’est qu’un

paix relatif (Louis XIV est un siècle ravageur à côté de ce siècle). La conflit le plus important est la guerre de 7 ans. Il y a aussi des causes politiques : l’arrivée au pouvoir ministérielle d’une école économique, école des lois naturelles (physiocrates, ouvrage majeur du Docteur Kenet, idée selon laquelle on peut trouver des lois qui réunissent le monde social et le monde physique) ; le poids énorme de la production agricole dont dépendent les autres secteurs (seule le travail de la terre apporte

aujourd’hui ? Plan : I – les diverses origines de la pensée économique II – les grands courants de la pensée économique III – la pensée économique contemporaine I) Les diverses origines de la pensée économique : 1) Les mercantilistes : [pic] • Penseurs européens divers entre le XVIe et le XVIIe siècle (Jean Bodin, Antoine de Montchrétien…) • L'objectif est de mettre à la disposition du souverain un capital pour servir la puissance nationale : la richesse

premiers précurseurs de l'économie moderne sont Pierre de Boisguilbert et l'économiste irlandais Richard Cantillon. Ce dernier vécut à Paris. Il définit pour la première fois les circuits économiques globaux, et inspira François Quesnay et les physiocrates. Adam Smith, dans son célèbre traité Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations publié en 1776, cite en référence Richard Cantillon (l'un des rares auteurs cités). Le traité d'Adam Smith est souvent reconnu comme l'acte de

insolence vis à vis des vérités sacrées encourage un état d’esprit critique qui est l’un des fondements de l’esprit scientifique. La doctrine mercantiliste mettra-t-elle à profit ces circonstances favorables pour établir les prémisses d’une science de l’économie ? Pas vraiment. Il n’existe d’ailleurs pas une théorie mercantiliste mais des auteurs mercantilistes qui ne sont pas des intellectuels professionnels mais des acteurs de l’économie, Antoine de Montchrestien créa une fabrique d’ustensiles