Pierre Parlebas

Le sport est un fait social porteur de nombreuses ramifications tant sur un plan politique, économique, pédagogique que historique. Cette citation de Pierre Parlebas, extraite du journal "La Recherche" (Juillet - Août 1992), n'est pas sans nous rappeler la pensée novatrice de son père fondateur. Pierre de Coubertin, précurseur du sport moderne, voyait celui-ci "comme la réunion des nations dans un effort d'émulation infiniment utile au bien général et aussi comme un moyen universel d'éducation

évènementielle ou descriptive Autre approche compréhension des fait =histoire compréhensive Définition de pierre Parlebas : 4 traits permettent de distinguer un sport des autres activités physique : mise en œuvre de motricité, présence d’un code de règle, l’organisation de compétition, encadrement par une institution. Questionnement et problématique en histoire du sport : • Comment et pourquoi Pierre de Coubertin a-t-il rénové les JO ? • Comment et pourquoi tous les régimes autoritaires et fascistes

l’élève. Pour finir nous retrouvons également des moyens comme le type de regroupement, mixte ou pas. L’ EP depuis 1945 se définit par ses finalités à travers les textes, ses objectifs, ses contenus et ses conceptions différentes jusqu'à aujourd’hui. Pierre Arnaud définit l’EP comme une discipline d’enseignement c'est-à-dire que celle-ci est « l’ensemble des savoirs, connaissances, savoir-faire dont l’acquisition est jugée utile pour la formation et l’instruction de la personne et son insertion dans

Famose (1990) Pierre Parlebas Chaque pratique sportive est caractérisée par une « logique interne » définie comme le système de contraintes imposé par les règles du jeu La logique interne sollicite des conduites motrices spécifiques L’objectif: développer, enrichir les conduites motrices L’objet: les conduites motrices, « organisation signifiante du comportement » L’EPS doit confronter l’élève à la diversité des logiques internes Classification de Pierre Parlebas (1981) Pas d’incertitude

(utilitaires, considérées comme plus sérieuses) jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Le sport affirme son identité dans les années 1920 et 1930, lorsqu'il se distingue des loisirs, de l'EP scolaire ou de la préparation militaire. 1922, Pierre de Coubertin publie un ouvrage intitulé Pédagogie sportive: « Le sport est le culte volontaire et habituel de l'effort musculaire intensif appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu'au risque. » Les éducateurs réagissent à cette définition

développe en marge de l’ordre sportif mais sans le remettre en question. SPORT ET LIEN SOCIAL Pierre de COUBERTIN désigne le sport comme « le culte volontaire et habituel de l’effort musculaire intensif appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu’au risque ». On peut dire que le sport est souvent associé à des valeurs d’effort, de dépassement de soi, voire de prise de risque. Pierre PARLEBAS définit quant à lui le sport comme un « ensemble de situations motrices, institutionnalisées et

: l'apologie du sport. Le sport est un fait social porteur de nombreuses ramifications tant sur un plan politique, économique, pédagogique que historique. Cette citation de Pierre Parlebas, extraite du journal "La Recherche" (Juillet - Août 1992), n'est pas sans nous rappeler la pensée novatrice de son père fondateur. Pierre de Coubertin, précurseur du sport moderne, voyait celui-ci "comme la réunion des nations dans un effort d'émulation infiniment utile au bien général et aussi comme un moyen universel

Coubertin. * Ligue Girondine d’EP de Tissié qui fait la promotion de jeux scolaires. Courant porteur de la méthode Suédoise. * La ligue Nationale d’EP de Paschal Grousset. | 1889 | | Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) par Pierre de Coubertin | 1890 | | Loi Léon Bourgeois : Nécessité de respecter les temps de récréation et des temps pour l’EP. | 1894 | | Création des CIO | 1896 | | 1er jeux olympique à Athènes | 1896 | | 1er JO | 1905 | | Loi de séparation de

appropriée au sujet. De fait, nous retiendrons que le sport est une « activité physique, codifiée, institutionnelle et compétitive. Par extension on appelle sport toute activité relevant d’une fédération sportive, quelque soit la façon de la pratiquer » (PARLEBAS P.1981). 1 Afin de pousser un peu plus notre réflexion il nous semble opportun de se demander en quoi pouvons-nous dire que le sport participe à la socialisation des jeunes ? Afin de débuter notre analyse nous allons nous appuyer dans un premier

l’État : héritages anciens et continuité historique A) L’État et la société civile, le sport S’agissant de la France, l’histoire de la société ne saurait être dissociée de la construction de l’État au point que des auteurs comme Bertrand Badie et Pierre Birnbaum s’accordent à considérer que ce pays incarne un modèle : « le type idéal de l’État ». « D’Hugues Capet à Louis XIV, de la Révolution française à Napoléon III et au régime gaulliste, l’État a sans cesse étendu son emprise sur la société civile