Pisistratides

| | |Athènes : le premier Hécatompédon en tuf de |Athènes : petit édifice archaïque de l’Acropole : |Athènes : nouvel Hécatompédon des Pisistratides sur| |l’Acropole : relief d’un fronton représentant |fronton représentant une lionne dévorant un veau. |l’Acropole : fronton I de la gigantomachie : un | |l’apothéose d’Héraklès : monstre à trois têtes, |110 x 322 cm. Vers 590-580

Athènes reprend son cours normal avec les inévitables luttes de factions qui mettent aux prises les aristocrates. Deux personnages s'opposent : Clisthène et Isagoras. Clisthène appartient à la famille des Alcméonides et avait été archonte sous les pisistratides avant de tomber en disgrâce. Il fut alors exilé et ne rentre à Athènes qu'en 511/0, pour aider au renversement de la tyrannie. En tant qu'ancien archonte, il ne peut postuler pour un nouvel archontat, il met en avant un membre de sa famille : Alcméon

dans les sables, et conduisit si mal l’expédition qu’il commandait contre les Éthiopiens, que ses soldats furent obligés de manger leurs compagnons morts, nourriture plus cruelle que la faim même2. Sous le règne de Darius, la même année, les Pisistratides sont chassés d’Athènes, et les Tarquins de Rome. Hippias se jette dans les bras de Darius ; Porsenna prétend rétablir Tarquin : guerre en Grèce et en Italie. Carthage a déjà étendu ses conquêtes en Afrique, en Sardaigne, en Sicile. Crotone

familles se combattent pour pouvoir contrôler la démocratie, mais s’annulent dans leurs forces. Ce sont les Etéoboutades et les Alcméonides. Sachant que ces deux familles s’annulent, c’est une troisième force qui prendra le pouvoir par le biais des Pisistratides (du nom de Pisistrate). Il va dilapider l’argent pour flatter l’ego de la société. Il prendra le pouvoir de 561 à 528 avant JC. Ensuite, son fils Lipias prendra le pouvoir jusqu’en –510 où il sera chassé par les guerriers de Sparte. C’est un régime

avant notre ère) A Athènes, (560 à 510 environ) avec Pisistrate – ses successeurs (ensemble) ne sont autres que ses fils : Hipparque, assassiné en 514 avant notre ère et Hippias, chassé en 510 avant notre ère. C'est la famille des Pisistratides. La tyrannie suscite rejet et fascination à la fois. C'est un pouvoir violent mais de nombreuses cités l'ont expérimenté et ce durant de nombreuses années. L'oligarchie : C'est un système politique qui réserve le pouvoir à une minorité d'individus

Au VIè siècle BC, à Athènes, Solon légifère et réorganise les taxes et l’économie, ce qui permet au commerce de se développer. La technique de la figure noire est reprise des corinthiens et les objets sont exportés. C’est aussi le siècle des Pisistratides (famille de tyrans) ; Pisitrate et ses fils, Hippias et Hipparchos. Tous ont mené une politique de grands travaux à Athènes : * Grands travaux à l’Acropole qui est alors réservée au culte. * Développement de réseaux de canalisations d’eau

s’étalent entre 508 et 330 av. JC : c’est la période où s’établit la démocratie, avec Clisthène, le grand homme qui va effectuer les réformes qui vont faire passer Athènes d’une oligarchie à une démocratie entre 508 et 462. Après la chute des Pisistratides il va y avoir un conflit politique entre les oligarques et les démocrates (un peu comme en Russie aujourd’hui). Les démocrates, commandés par Clisthène, vont finir par triompher et mettre au pas les oligarques. Les classes sociales à Athènes

magistrats importants ) autocrates ( e.g. : c'est le cas de Syracuse en Sicile vers 500 ). La tyrannie ici épouse une autre physionomie : elle devient un recours contre la dégénérescence de la Cité pour éliminer sa forme « impure » de gouvernement Les pisistratides à Athènes ( 560 - 511 ), ou encore Polycrate à Nanox mènent certes une vie fastueuse mais ils conduisent une politique de grands travaux, favorisent le commerce, partagent les grandes propriétés... si bien qu'ils sont appuyés par le petit peuple

l'insulte peut être de bien des genres, le ressentiment qu'elle provoque peut avoir autant de caractères différents. Dans la plupart des cas, la colère en conspirant ne songe qu'à la vengeance; et elle n'est point ambitieuse. Témoin le sort des Pisistratides: ils avaient déshonoré la sœur d'Harmodius; Harmodius conspira pour venger sa sœur; Aristogiton, pour soutenir Harmodius. La conspiration tramée contre Périandre, tyran d'Ambracie, n'eut pas d'autre motif qu'une plaisanterie du tyran, qui, dans

s’appuie sur le petit peuple et affaiblit les élites. L’aristocratie est alors suffisamment affaiblie pour permettre aux institutions plus démocratiques d’être mises en place. C’est le fruit de Pisistrate. Il verra ses fils lui succéder : les Pisistratides (les fils de Pisistrate). Ils vont perdre le pouvoir. Cet intermède tyrannique dure de -567 à -511. C’est une période où il n’y a pas de réformes. Elles sont mises temporairement en sommeil. Au-dessus des organes que nous connaissons, il y