Place de la Reine

importants sont présents tour à tour : Don Salluste, Ruy Blas, Don César et la reine( qui ne fait qu'une apparition). Il y a aussi des personnages moins importants : Gudiel, Don Pamfilo d'Avalos, le marquis del Basto, le marquis de Santa-Cruz, et le comte d'Albe. Dans la première scène, Don Salluste apprend à Ruy Blas qu'il va tout perdre pour avoir séduit et mis enceinte une suivante de la reine et qu'il refuse d'épouser. La reine a décidé de son exil. Don Salluste ne pense qu'à se venger mais il ne sait

Don Salluste intervient à ce moment puisque la reine vient de déclarer son amour à Ruy Blas. Il peut enfin avoir sa vengeance. Il joue avec un couteau pour montrer que le moment de frapper est venu pour lui. Don Salluste au début de la scène se moque de ses prétentions à vouloir réformer l’Espagne puis vers 1385 il lui donne un ordre: il lui demande de retourner dans la maison secrète. Sa réussite politique est liée avec l’amour de la reine mais la réussite politique apparaît comme secondaire

17e siècle dans la Cour d’Espagne. On se demande si un héros romantique a sa place dans une Cour, et s’il ne correspond pas plus à la société moins aristocratique. Mais cela est possible parce qu’une Cour est comme une petite société interne. De plus, Ruy Blas fait partie du peuple tandis que la femme qu’il aime appartient au monde fermé de la monarchie. Grâce à son déguisement, Ruy Blas arrive au même rang que la Reine, mais il se sent seul parce qu’il est enfermé dans son identité secrète. Il est

Ruy Blas et sur la reine. D’emblée, cette scène régie par le marionnettiste qu'est Don Salluste provoque la terreur et le trouble de Ruy Blas et de la reine. Ces émotions sont d'abord accentuées par l'aspect visuel du passage, porté notamment par les décors. Victor Hugo les décrit dans les didascalies présentes au début des actes. Pour les actes IV et V, il ancre l'action dans "une petite chambre somptueuse et sombre" traduisant l'amour secret que Ruy Blas partage avec la Reine mais aussi et surtout

1838, Hugo reprend la relation maître valet dans Ruy Blas. Don Salluste, disgracié par la Reine, décide de sen venger et d’utiliser son valet. Ce dernier se fait passer pour Don César et doit séduire la Reine. Cet extrait montre la confrontation entre Ruy Blas et les nobles de la cour. A/ Etude d’une métamorphose 1) Don Salluste en metteur en scène : ses méthodes Dans cette scène, Don Salluste prend une place considérable. En effet, on peut voir au vers 519 que celui-ci présente Ruy Blas à la

L’auteur utilise comme décors l’Espagne afin d’échapper à la censure probable. Or, il s’attaque en réalité à la corruption du gouvernement en place. Victor Hugo, par la voix de Ruy Blas, va dénoncer ces prévaricateurs suite à un long monologue. Ses raisons sont multiples, mais surtout, comme dit il est dit précédemment, il fait cela dans le but d’atteindre la reine. C’est là que le côté humoristique de la pièce entre en

son désir de divorcer en 1527, prétextant que la dispense papale pour son mariage avec Catherine est invalide. Aux raisons politiques s’ajoute la volonté du roi d’officialiser sa passion pour Anne Boleyn, une jeune et belle dame de compagnie de la reine. Charles Quint, dont la puissance lui permet d’imposer ses vues à Rome, s’oppose avec force à la rupture de l’union. En 1528, le pape Clément VII accepte cependant de confier à Thomas Wolsey et à Lorenzo Campeggio, légat du pape, la charge de trancher

Paris), fut roi de Navarre (Henri III de Navarre, 1572-1610) puis roi de France (1589-1610), premier souverain français de la branche dite de Bourbon de la dynastie capétienne. Il était le fils de Jeanne III, de son nom patronymique Jeanne d'Albret, reine de Navarre et d'Antoine de Bourbon, chef de la maison de Bourbon, descendant du roi Louis IX et premier prince du sang4. En vertu de la « loi salique » cette filiation fera d'Henri le successeur naturel du roi de France à la mort de François, duc d'Anjou

entrée est solennelle : la caméra fait un travelling arrière ; le roi et la reine d’Espagne sont précédés par un mini-cortège, un aboyeur crie : « Faites place à leurs majestés » et la bande sonore intradiégétique fait entendre une trompette qui appuie l’arrivée imminente du roi. L’effet comique est immédiat : il naît du décalage entre la solennité de l’arrivée et le côté grotesque des acteurs qui incarnent le roi et la reine puisqu’il s’agit de nains, stéréotypes des bouffons de cour. Ils sont accompagnés

tierce personne comme la Reine Dauphine. C'est cette scène est ,malgré cette intimité non complète, une scène d'innarnoramento, de coup de foudre, théâtralisé et dans un cadre d'exception. b) Une scène théâtralisé Cette scène théâtralisé, on l’aperçoit nettement avec l’arrivé de Nemours qui se fait avec fracas, et rend son entrée dans le bal très théâtral (« il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle,comme de quelqu'un qui entrait et a qui on faisait place»). De plus, la cour est